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Tsutsui, Tetsuya Poison City T01 (01) ISBN 13 : 9782355927911

Poison City T01 (01) - Couverture souple

 
9782355927911: Poison City T01 (01)
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Revue de presse :

Critique 1


Tetsuya Tsutsui et Ki-oon...voilà une collaboration plus que fructueuse ! Déjà auteur de plusieurs titres de qualités chez l'éditeur, passant par un partenariat privilégié, l'auteur nous revient avec un nouveau titre court en seulement deux tomes qui va quelque peu nous sortir de son cadre habituel, mais va s'avérer beaucoup plus personnel !


Dans un futur très proche, à savoir l'aube des jeux olympiques de Tokyo en 2020, nous suivons le parcours de Mikio Hibino, un jeune mangaka qui tente de faire publier sa nouvelle série, un titre horrifique surfant sur la mode des zombies. Le problème est qu'avec l'arrivée prochaine des fameux jeux olympiques au Japon, un comité de censure met tout en œuvre pour annihiler toute polémique pour lisser l'image du pays, en supprimant les œuvres controversés, y compris des œuvres d'art connus du monde entier... Et sa série « Dark Walker » déclenche une réaction démesurée... Anticipation ou science-fiction ?


Dans un premier temps l'auteur, qui n'en est pas à coup de génie prêt, va nous prendre totalement à contre-pied, pour mieux nous saisir : la couverture laisse présager une série dans la même veine que Manhole, avec ce gros plan sur ce visage caché derrière un masque à gaz. Le titre même, « Poison City » laisse supposer une épidémie quelconque. Et enfin les premières pages qui nous montre un individu en dévorer un autre et qui évoque justement cette fameuse épidémie qu'on s'attend à trouver...et puis retour à la réalité : tout ceci n'est que l'introduction de la nouvelle série de Mikio Hibino, le personnage principal du titre... L'histoire du récit de Tsutsui n'a rien à voir avec des zombies et un quelconque fléau ou épidémie...quoi que...


Ce titre est donc une œuvre personnelle pour son auteur puisque lui aussi a connu la censure au Japon, et pire, il ne l'a appris que des années plus tard. Étant actuellement en train de se battre contre cette décision arbitraire (qui nous est clairement expliqué à la fin du tome ; félicitations à Ki-oon pour ça), l'auteur nous fait part de son ressenti vis-à-vis de cette censure, premier pas vers un état fascisant ! Et ce malaise de la société qu'il va tenter de nous exposer, avec une certaine maladresse et une évidente colère.


Ainsi, et c'est là qu'on reconnaît tout le talent de l'auteur, même si ici il n'est pas question de meurtre, d'épidémie, de thriller ou autre, il ne se dégage pas moins une ambiance malsaine du titre, tout au long des pages on ne peut s’empêcher de ressentir un certain malaise, quelque chose de dérangeant...et si ce renforcement de la censure n'était autre qu'un reflet de la réalité qui nous échappe ? On connaît aussi Tsuttsui pour son regard critique envers la société, et il continue avec ce titre, c'est pour cela que l'auteur veut faire passer un message fort, quitte à en rajouter un peu, voir beaucoup, en forçant sans scrupule l'ambiance.


Le procédé narratif est malin et bien pensé : tout en suivant le chemin de croix de ce jeune auteur voulant faire publier son titre avec le moins de compromis possible, Tsutsui développe également l'histoire de « Dark Walker », l’œuvre fictive, traitant ainsi deux histoires en une, et en faisant constamment des parallèles entre les deux, comme notamment la prise de conscience des personnages principaux (réel et fictif) du changement dramatique que leur monde est en train de vivre et qu'ils n'ont pas vu venir.


A côté de ça, Tsutsui vient aussi nous raconter la pression que les auteurs et les éditeurs peuvent subir au Japon, mais également à travers le monde puisqu'il intègre un éditeur étranger venant sauver la mise à son personnage (on s'étonne que ce dernier ne soit pas Français, le parallèle étant évident). L'auteur porte ainsi un regard bienveillant sur les éditeurs qu'il présente comme étant des soutiens précieux et animés par une volonté artistique réelle. C'est presque surprenant et à la limite de la démagogie ; on le sait, le mieux étant l'ennemi du bien. Ici, ceux qui représentent un danger pour la liberté des auteurs sont les têtes pensantes, les décideurs, se plaçant au-dessus de la population et affirmant savoir mieux que les autres ce qui est bon pour la majorité, et peu importe si personne n'est d'accord avec eux !


Et contrairement à ce qui aurait pu paraître évident, Tsutsui n'est pas uniquement animé par un esprit revanchard (même si un peu quand même) il n'est pas uniquement un auteur ayant subi la censure et voulant la dénoncer bêtement, il s'est documenté et pose de vraies questions.


L'éditeur américain qu'il introduit dans son récit, évoque une « chasse aux sorcières » ayant eu lieu dans les années quarante aux Etats Unis, où les comics étaient brûlés en place publique par des enfants manipulés. Il évoque les deux géants Marvel et DC ayant dû subir cette censure puritaine et les conséquences qu'elle a encore aujourd'hui.


Mais Tsutsui ne fait pas que plaider à charge, il ne se contente pas de dénoncer la censure pour ce qu'elle est. Il introduit également un personnage, un auteur de mangas violents ayant pris conscience de la grande violence de ses titres et refusant de continuer dans cette voie. Ainsi la question est réellement posée et le débat est ouvert : jusqu'où peut aller une œuvre ? (cependant le fait que l'auteur en question soit présenté comme ayant été lobotomisé, subit un conditionnement, vient malheureusement atténuer grandement ses propos et ramène donc un peu plus le titre vers le manichéisme).


Le parti pris de l'auteur est donc évident, et il l'expose clairement, notamment via ce politicien présenté comme un être sournois et manipulateur, un peu comme si on assistait à la naissance d'un nouveau chef d'État totalitaire.


Tsutsui nous expose sa vision de la mort de la liberté conduisant directement vers un état fasciste...une réflexion vaste et complexe faisant écho à la triste actualité française, donnant ainsi encore plus de poids à son titre.


On peut lire Poison city comme un titre d'anticipation sans s'occuper du message portée par l'auteur, le titre n'en est pas moins passionnant et tout aussi maîtrisé, mais on passe alors à côté d'un autre niveau de lecteur qui rend ce titre encore plus enrichissant, d'un message fort et assumé de la part d'un auteur qui reste fidèle à ses principes.


Certains ne pourraient y voir qu'un brûlot revanchard, animé par l'amertume d'un auteur aigri, mais ne faut-il pas y voir une œuvre engagée et passionnée et donc un peu maladroite ?


L'auteur n'a rien perdu de son talent narratif et on reconnaît son trait au premier coup d’œil même s'il pourrait apparaître moins précis ; et on ne peut que remercier et féliciter l'éditeur Ki-oon pour nous faire partager le talent d'un tel auteur et pour sa manière de le soutenir et de s'engager à ses côté.


Un titre affirmé, se voulant porteur de message et donc forcément qui divise, mais un titre qui ne laisse pas indifférent !


17/20




Critique 2




Aujourd'hui plus que jamais, la liberté d'expression souffre d'une profonde remise en cause. L'ouverture sanglante de l'année 2015 nous a prouvé que ce droit universel pouvait être contesté avec violence, fracas, et toute la bêtise dont peuvent faire preuve les hommes. Et derrière les mouvements de solidarité, plusieurs voix contradictoires se sont élevées dans le débat public, se disputant la vérité suprême sur cette question.


Lorsqu'il entame sa nouvelle série, au printemps 2014, Tetsuya Tsutsui était à mille lieues d'imaginer que son nouveau récit résonnerait de manière aussi funeste avec l'actualité. Réalisé en collaboration avec l'éditeur français Ki-oon et l'éditeur japonais Shûeisha, qui le prépublie dans le Jump Kai dès avril, Poison City nous présente un autre combat de la liberté d'expression. Cette fois, il n'est pas question d'un terrorisme anarchique, mais de la pression insidieuse d'un gouvernement totalitaire.


Poison City nous raconte l'histoire de Mikio Hibino, un mangaka trentenaire sur le point de lancer un nouveau titre très prometteur : un thriller horrifique intitulé Dark Walker. Mais, resté trop longtemps enfermé dans son atelier, Mikio réalise un peu tardivement que le monde qui l'entoure a bien considérablement changé. La société japonaise cherche en effet se racheter une image propre... quitte à racler toutes ses aspérités. Ainsi, le voilà contraint de corriger les éléments les plus dérangeants de sa nouvelle histoire... mais cela ne lui empêchera pas de s'attirer l'ire des censeurs...


Après avoir essentiellement travaillé sur le registre du thriller social, Tetsuya Tsutsui nous revient avec ce nouveau titre très engagé, le sortant de ses thématiques habituelles. En réalité, il faut voir dans Poison City la projection des déboires personnels du mangaka. En effet, en 2013, l'auteur découvre que l'un de ses précédents titres, Manhole, a été classé comme « œuvre nocive pour les mineurs » par l'agence pour l'enfance et l'avenir du département de Nagasaki ; une condamnation établie de manière très arbitraire en 2009, et dont l'auteur ne sera averti que quatre ans plus tard. Si l'affaire a depuis été renvoyée devant les tribunaux, Tetsuya Tsutsui a décidé d'allier au combat juridique son propre plaidoyer, avec son arme de prédilection : le dessin.


Ainsi, pour délivrer sa tribune, le mangaka situe l'action dans un futur proche : le récit débute en effet à 200 jours des Jeux Olympiques de 2020, qui se tiendront à Tokyo. Le Japon, qui cherche alors briller aux yeux du Monde, cherche à éviter les scandales et a passé en douce une « loi pour la littérature saine », ainsi qu'une commission d'experts devant statuer de la nocivité du contenu de chaque œuvre. Par le prisme de l'anticipation, Tsutsui tire la sonnette d'alarme : si nous n'y prenons pas garde, c'est à cela que la société de demain ressemblera. Hélas, l'auteur s'y prend avec une certaine maladresse. Et si l'on pouvait lui pardonner quelques approximations dans ses récits précédents, le sujet est ici bien trop grave pour ne pas être traité à la légère.


La première maladresse provient déjà de l'exagération du contexte, à la fois trop proche de nous d'un point de vue temporel (quatre ans, voire moins) pour un extrémisme qui pourrait mettre des dizaines d'années pour se constituer. Dès le premier chapitre, le lecteur occidental sentira une gêne, en voyant la destruction d'une œuvre d'art « tendancieuse »... qui n'est autre que la réplique du Manneken pis ! Qui pourrait croire à ce que l'on touche à une œuvre aussi connue dans le monde (dont une copie existe bel et bien dans une gare tokyoïte) et qui a traversé les âges sans jamais ne susciter aucune controverse ? Ce premier exemple, symbolique est à l'image du reste du propos de ce premier volume.


Par le biais du personnage de Mikio, Tetsuya Tsutsui délivre son argumentaire, confronté à différents niveaux de pression gradués : celui du responsable éditorial empathique, celui du rédacteur en chef cherchant le compromis, celui des autres auteurs qui a été confronté au même problème, et bien évidemment, celui du comité de censure. L'initiative est louable, car elle confronte les différents argumentaires autour de l'épineuse question. Mais au fur et à mesure, la partialité de Tsutsui s'échappe. Shingo Matsumoto, auteur victime de la censure et aujourd'hui pleinement rallié à sa cause, en est le parfait exemple : nous y découvrons un mangaka lobotomisé, nous présentant un avenir bien funeste pour le genre manga. Et si cela n'était pas assez clair comme ça, sa femme vient enfoncer le clou en marginalisant un peu plus ce « pauvre Mikio ».


Biographie de l'auteur :
On sait assez peu de choses sur Tetsuya Tsutsui (マンホール =) et encore moins sur sa vie personnelle.
Sa carrière de mangaka indépendant débute en 2002, alors qu'il lance son site Internet : pn221.
C'est d'ailleurs sous ce pseudonyme qu'il signe ses nouvelles, sa première publication étant Fool's Paradise.
Publiée en avril 2002, cette histoire en 18 pages nous présente un homme qui se rend chez une femme pour la capturer puis pour l'agresser sexuellement, tout en jouant en parallèle à un dating sim (jeu de simulation de drague) via un casque de réalité virtuelle. L'objet de son désir dans le jeu est donc incarné par sa victime en tant qu'objet sexuel, mais c'est alors que la réalité rattrape le protagoniste...
En juillet 2002 et toujours sur son site, il publie une autre nouvelle de 21 pages, Rêves Eveillés.
Ici, plusieurs histoires s'entremêlent : un homme découvrant un cadavre sur son lit, une jeune fille harcelée par son beau-père... On comprend rapidement que ces histoires sont liées, mais comment ? Là réside tout le sel de cette courte intrigue très surprenante, multipliant les inspirations graphiques.
Août 2002 marque sa première et courte expérience dans le circuit professionnel traditionnel, avec Saijaku kenjū-shi rūbikku (littéralement : Rûbik, le plus faible fabricant de pistolet), une histoire courte publiée dans le Monthly Shonen Jump de la Shueisha.
Peu de temps après, il publie une nouvelle plus dense  : Duds Hunt. Cette nouvelle de près de 150 pages a été présentée sous la forme de trois chapitres, publiés en septembre, novembre et décembre 2002.
Enfin, la dernière histoire présentée sur le site pn221 arrive en mars 2003 et s'intitule Tomomi-san no kyûjitsu (Les vacances de Tomomi-san).
Cette nouvelle de dix pages nous fait suivre le quotidien d'un homme qui épie sa voisine depuis sa fenêtre avec une lunette astronomique. Il se complaît dans cette situation jusqu'à ce qu'un imprévu vienne perturber sa routine voyeuriste....
Une rencontre, un tournant pour que le talent de Tetsuya Tsutsui soit enfin remarqué, il aura fallu attendre 2004 et une rencontre inattendue... Et c'est à une maison d'édition française que nous devons ce miracle, à savoir Ki-oon !
Ses deux fondateurs, Cécile Pournin et Ahmed Agne, sont tombés sur le site de l'auteur et ont décidé de le contacter par mail.
Le mangaka accepte leur offre et, quelques mois plus tard, le 24 octobre 2004 très exactement, paraît le one-shot Duds Hunt, recueil incluant l'histoire éponyme ainsi que la courte nouvelle Rêves Eveillés. Ce coup de cœur pour la jeune maison d'édition, publiant uniquement des titres orientés héroic fantasy jusqu'alors, est un coup de poker brillant, le bouche à oreille n'ayant pas tardé à faire le reste. Duds Hunt reste ainsi une exception dans le monde éditorial, ayant été édité sur le sol français avant même de connaître une publication japonaise !
Ce succès aura tout de même permis au mangaka de trouver un interlocuteur dans son pays d'origine, à savoir Square-Enix. Avec ce nouvel éditeur, il se lance dans un nouveau projet : Reset.
Prépublié dans le Young Gangan, ce second one-shot paraît au Japon le 25 mai 2005, en même temps que l'édition japonaise de Duds Hunt.
Mais Tetsuya Tsutsui n'oublie pas pour autant ses « parrains », et Reset connaît également une publication chez Ki-oon un an plus tard, en juin 2006.
En parallèle à la fin de Reset et toujours dans le Young Gangan, Tetsuya Tsutsui débute en 2005 Manhole, première série dépassant le volume unique.
Ce sont ainsi trois tomes qui sortiront sur le sol nippon d'août 2005 à juin 2006.
En France, le premier volume de Manhole paraît en même temps que Reset, et s'achève en décembre 2006.
Les trois tomes seront regroupés en coffret quelques années plus tard, en novembre 2012.
Par la suite, le mangaka entame plusieurs années sans nouvelles publications, exception faite d'une courte expérience de récit interactif, réalisée à partir d'une série d'illustrations, et publiée sur le web à la fin de l'année 2007 : Collector.
Narrant les méfaits d'un tueur en série découpant ses victimes pour récupérer certaines parties de leurs corps, cette histoire s'étale sous la forme d'une seule page web que le lecteur devra descendre pour plonger plus profondément dans les abysses de la psychologie de l'assassin. Certaines cases sont également assombries, révélant leur horreur véritable que lorsque le curseur de notre souris a le malheur de s'y poser.
Cette histoire a également été traduite par Ki-oon, mais le lien n'est hélas plus disponible aujourd'hui.

Pour le reste, Tetsuya Tsutsui a essentiellement goûté aux privilèges de sa soudaine notoriété, en ayant notamment réalisé deux visites consécutives sur le sol français, au Salon du Livre de Paris en 2007 puis à Japan Expo en 2008.
Lors de l'entretien réalisé au cours de ce dernier événement (lire l'interview), le mangaka nous avouait avoir fait plusieurs tentatives pour un projet qui n'a finalement jamais abouti, et préparer un nouveau projet plus concret... Mais finalement, celui-ci ne semble pas être allé au bout non plus, marquant la fin de l'engagement de l'auteur chez Square-Enix.
Il aura ainsi fallu attendre fin 2011 pour que soit enfin révélé la dernière série en date de l'auteur...et il s'agit, là encore, d'une exception culturelle à la française : Prophecy / Yokokuhan est en effet un projet conçu et développé en collaboration avec les éditions Ki-oon. !
Via un accord avec la Shueisha, le titre est sorti d'abord au Japon, grâce à une prépublication dans le Jump Kai puis avec l'arrivée du premier volume en avril 2012.
En France, le titre arriva en juillet de la même année, pour l'incontournable carrefour estival de Japan Expo.
Ainsi, Ki-oon profita de l'occasion pour organiser une impressionnante campagne autour du titre (avec notamment des affiches publicitaires dans les stations du métro parisien), inviter une nouvelle fois l'auteur sous nos latitudes et lui rendre hommage au travers d'une splendide exposition !
Les figures les plus inquiétantes de sa bibliographie ont ainsi pris vie via des statues grandeur nature, tandis qu'une partie du staff de l'éditeur s'était grimé en Paperboy, anti-héros de la série.
A cette occasion, nous avons d'ailleurs rencontré à nouveau l'auteur pour un nouvel entretien (lire l'interview).
La prépublication de Prophecy se termina en aout 2013, le troisième et dernier volume sortant en septembre au Japon puis en décembre en France. Mais la licence n'a pas fini de faire parler d'elle, puisque nous avons appris très récemment l'arrivée de deux nouveaux projets : d'une part, son adaptation dans un format encore inconnu (anime ? Drama ? Film live?), et de l'autre, le lancement d'un spin-off, Prophecy – The Copycat, prépublié à partir d'avril 2014 dans le Jump Kai Il sera cependant confié à un autre auteur, Fumio Obata (Journaliste, Shimauma).
A l'occasion de leur dixième anniversaire en 2014, les éditions Ki-oon ne pouvaient pas oublier l'un de leurs auteurs les plus emblématiques. Ainsi, en 2014, l'éditeur annonce qu'un nouveau projet est déjà en préparation: Poison City.
Au programme : l'effervescence des prochains Jeux Olympiques de Tokyo, et les problèmes de censure et de libertés d'expression au Japon, soulevé par l'approche de cet événement.
Ce nouveau titre, intitulé Yûgai Toshi pour le Japon, débutera également en avril 2014 dans le Jump Kai.

Tetsuya Tsutsui n'a donc pas encore fini de faire parler de lui, surtout au sein du lectorat francophone qui appris à l'aimer avant tous les autres !

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  • ÉditeurKi-oon
  • Date d'édition2015
  • ISBN 10 235592791X
  • ISBN 13 9782355927911
  • ReliureBroché
  • Nombre de pages242
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Tsutsui, Tetsuya
Edité par Ki-Oon (2015)
ISBN 10 : 235592791X ISBN 13 : 9782355927911
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Tetsuya Tsutsui
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ISBN 10 : 235592791X ISBN 13 : 9782355927911
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Description du livre Paperback. Etat : Brand New. 232 pages. French language. 7.09x5.20x0.94 inches. In Stock. N° de réf. du vendeur zk235592791X

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