Présentation de l'éditeur :
L'espace extra-atmosphérique va-t-il devenir le champ d'actions militaires ? C'est l'hypothèse que la Chine semble avoir retenue. Sous couvert d'un programme spatial civil ambitieux, servi par une diplomatie habile et ambiguë, qui rappelle la démarche suivie dans les années soixante pour se doter de l'arme nucléaire, Pékin prépare son entrée dans le " champ de bataille spatial " et cherche à se doter des nouveaux attributs de puissance qu'il suppose. Le statut de puissance globale s'exprime, dorénavant, dans l'espace exo-atmosphérique. Son emploi à des fins militaires, par la Chine ou tout autre acteur ayant les mêmes ambitions, ne peut plus être nié par la France. La maîtrise du milieu spatial paraît, en effet, parfois aussi difficile que ne l'était le milieu aérien au début du précédent et pour certains trop coûteux. C'est pourquoi, pour se protéger d'une arsenalisation inéluctable de l'espace, et maîtriser les coûts, l'armée française doit d'abord élaborer une doctrine qui,compte tenu des caractéristiques particulières de ce nouveau domaine, pourrait avantageusement s'inspirer de la doctrine développée pour la guerre électronique. Disciple du général Siffre, le père de la guerre électronique moderne en France, et observateur attentif de l'armée chinoise, l'auteur nous propose d'évaluer les ambitions de Pékin, d'explorer les caractéristiques du " champ de bataille spatial " et formule des recommandations pour une doctrine offensive.
Biographie de l'auteur :
Diplômé de l'Ecole de l'air de Salon de Provence, breveté de l'enseignement militaire supérieur, le colonel Serge Cholley a une longue carrière opérationnelle dont une partie consacrée à la guerre électronique. Il est diplômé en langue chinoise et a occupé les fonctions d'attaché de l'air à Pékin. Il a commandé la 54e escadre puis la base aérienne 190 de Tahiti Faa'a, après avoir tenu des responsabilités dans le domaine des armements et de la prolifération au ministère de la défense. Il rejoint ensuite le Centre des Hautes Etudes Militaires et l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale, comme auditeur. Il est désormais sous-directeur adjoint au ministère de la défense.
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