Les extraterrestres ne sont assurément pas les êtres les plus dangereux, ni les plus ridicules, au sein des créatures peuplant l'Univers... tant réel qu'idéalisé. À l'issue du second conflit mondial et, plus remarquablement, après la crise de 1968, une sorte de double mouvement semble ainsi affecter l'Occident religieux, bien terrestre celui-là. Les croyances reconnues paraissent s'y affaisser inexorablement alors que, pourtant, se manifeste partout un vaste effort de retour au spirituel... éclaté et, pour être juste, extrêmement flottant . L'ensemble résultant, hétérogène et souvent confus, se teinte bien volontiers d'ésotérisme, une doctrine visant à faire accéder à la connaissance de vérités cachées par le biais d'une initiation spécifique. Lorsque ce parcours ésotérique comporte des éléments de croyance aux extraterrestres, il entre dans le cadre de cet ouvrage et peut être qualifié d'ufolâtre . L'acronyme britannique UFO (Unidentified Flying Object) nous renseigne, en effet, sur la racine étymologique de ce stupéfiant qualificatif. On ne peut que s'étonner que cette trentaine d'années d'errance cultuelle n'ait, d'autre part, jamais été totalement explorée sur le plan hexagonal. Il s'agit alors - pour ces croyants de toutes obédiences et, souvent, issus de milieux culturels fort divers - de s'interroger sur le but des manifestations de ces étranges visiteurs, lequel serait de communiquer aux Terriens un message (venu de Dieu, disent certains) avant qu'il ne soit trop tard . Brochures, tracts, ports d'insignes distinctifs et tenues de conférences vont jalonner ces innombrables quêtes, tant individuelles que collectives. Parfois, dans les cas plus extrêmes, les structures afférentes s'articulent autour de révélations diffusées par d'habiles contactés . Le Mouvement raëlien en est, pour la France, l'exemple le plus connu. Mais il est loin d'être isolé et
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