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Extrait :
L'heure restait brûlante en dépit des ombres qui s'allongeaient. La morsure du soleil ne semblait pas vouloir faiblir, ouvrant des lézardes dans la terre assoiffée. Le village ressemblait à un lot de poteries sortant du four, avec ses maisons de terre cuite, repliées sous leurs terrasses éblouissantes de lumière pour tenter d'échapper au feu du ciel.
L'immobilité apparente du lieu n'était troublée que par la rumeur qui s'élevait auprès du puits niché au pied de trois grands figuiers à la ramure poudrée d'ocre. Le roc fissuré, entaillé à hauteur d'homme délimitait un espace à peu près circulaire autour de la margelle, assez vaste pour contenir la trentaine de curieux qui écoutait la parole annoncée. Debout sur une vieille meule à grain qui lui servait de piédestal, l'orateur lançait ses imprécations sur l'assistance surprise et vaguement craintive. C'était un homme à l'âge incertain, qui semblait avoir déjà bien vécu, mais dont la barbe bouclée et soigneusement taillée conservait une couleur d'ébène inattendue. De la chevelure presque entièrement dissimulée par un diadème de lin orné de motifs d'argent, on n'apercevait que quelques mèches également sombres qui devaient sans doute leur teinte, comme celle de la barbe, à des artifices dont les prêcheurs en tout genre connaissaient les secrets. Cependant les rides du visage à la peau parcheminée n'avaient pu être effacées. Mais peu nombreux étaient ceux qui étaient capables de le remarquer, car le regard sombre et ardent qui scrutait la foule retenait seul l'attention.
Six personnages, tous vêtus de la même robe écrue, se tenaient respectueusement autour du maître, dans une attitude d'attention fervente. L'un d'entre eux portait péniblement un lourd parasol de feuillage, protégeant de son mieux l'auguste tête. Du dallage grossier noyé dans la boue craquelée s'élevait un voile de vapeur donnant une vague illusion de fraîcheur. Pas le moindre souffle d'air pour diluer la fermentation puissante des odeurs mêlées. Mais rien ne faisait faiblir la parole tonnante.
«... Une voix de l'orient, une voix du couchant, une voix venue des quatre vents contre le peuple tout entier ! Jérusalem, prépare-toi au malheur ! La colère des cieux est grande...»
Pourtant tous n'étaient pas subjugués. Assis à califourchon sur les branches basses d'un olivier vénérable, à une trentaine de pas en retrait, deux hommes écoutaient avec plus d'attention que de crainte. S'ils n'avaient pas été dissimulés par la ramure, ils auraient pu attirer l'attention tant ils étaient dissemblables. Celui qui se tenait le plus haut était le plus remarquable. En pleine force de l'âge, il paraissait grand même assis. Son regard aigu luisait sous d'épais sourcils noirs et semblait fixer chaque chose avec une constante intensité, faisant presque oublier le reste du visage assez harmonieux, à moitié caché par une barbe soignée. Sa robe, jadis luxueuse ne pouvait dissimuler ni son usure, ni les pièces habilement rapportées. La bourse de sa ceinture ne devait pas peser lourd, si toutefois elle contenait quelque chose. Mais malgré cela il donnait l'impression d'être un maître en compagnie de son serviteur.
(...)
Présentation de l'éditeur :
L'immobilité apparente du lieu n'était troublée que par la rumeur qui s'élevait auprès du puits niché au pied de trois grands figuiers à la ramure poudrée d'ocre. Le roc fissuré, entaillé à hauteur d'homme délimitait un espace à peu près circulaire autour de la margelle, assez vaste pour contenir la trentaine de curieux qui écoutait la parole annoncée. Debout sur une vieille meule à grain qui lui servait de piédestal, l'orateur lançait ses imprécations sur l'assistance surprise et vaguement craintive. C'était un homme à l'âge incertain, qui semblait avoir déjà bien vécu, mais dont la barbe bouclée et soigneusement taillée conservait une couleur d'ébène inattendue. De la chevelure presque entièrement dissimulée par un diadème de lin orné de motifs d'argent, on n'apercevait que quelques mèches également sombres qui devaient sans doute leur teinte, comme celle de la barbe, à des artifices dont les prêcheurs en tout genre connaissaient les secrets. Cependant les rides du visage à la peau parcheminée n'avaient pu être effacées. Mais peu nombreux étaient ceux qui étaient capables de le remarquer, car le regard sombre et ardent qui scrutait la foule retenait seul l'attention.
Six personnages, tous vêtus de la même robe écrue, se tenaient respectueusement autour du maître, dans une attitude d'attention fervente. L'un d'entre eux portait péniblement un lourd parasol de feuillage, protégeant de son mieux l'auguste tête. Du dallage grossier noyé dans la boue craquelée s'élevait un voile de vapeur donnant une vague illusion de fraîcheur. Pas le moindre souffle d'air pour diluer la fermentation puissante des odeurs mêlées. Mais rien ne faisait faiblir la parole tonnante.
«... Une voix de l'orient, une voix du couchant, une voix venue des quatre vents contre le peuple tout entier ! Jérusalem, prépare-toi au malheur ! La colère des cieux est grande...»
Pourtant tous n'étaient pas subjugués. Assis à califourchon sur les branches basses d'un olivier vénérable, à une trentaine de pas en retrait, deux hommes écoutaient avec plus d'attention que de crainte. S'ils n'avaient pas été dissimulés par la ramure, ils auraient pu attirer l'attention tant ils étaient dissemblables. Celui qui se tenait le plus haut était le plus remarquable. En pleine force de l'âge, il paraissait grand même assis. Son regard aigu luisait sous d'épais sourcils noirs et semblait fixer chaque chose avec une constante intensité, faisant presque oublier le reste du visage assez harmonieux, à moitié caché par une barbe soignée. Sa robe, jadis luxueuse ne pouvait dissimuler ni son usure, ni les pièces habilement rapportées. La bourse de sa ceinture ne devait pas peser lourd, si toutefois elle contenait quelque chose. Mais malgré cela il donnait l'impression d'être un maître en compagnie de son serviteur.
(...)
Une nouvelle biographie de Jésus ? Peut-être, mais pas du tout dans l'esprit de celles qui ont déjà été écrite. Il s'agit ici d'une lecture critique des Évangiles en les prenant à la lettre pour faire apparaître le personnage central tel qu'il a pu être. L'histoire de Jésus n'a rien d'original et semble avoir été écrites à partir de traditions beaucoup plus anciennes. Mithra semble avoir beaucoup inspiré les évangélistes. Il est né dans une grotte d'une vierge un 25 décembre. Il avait douze compagnons ou disciples et accomplissait des miracles. Il était considéré comme le Rédempteur, le Messie. Son jour sacré était le dimanche, le jour du Seigneur. Il institua la Cène. Il fut mis dans un tombeau et ressuscita après 3 jours. Et cela 600 ans avant Jésus. Horus est né d'une vierge un 25 décembre. Il eut 12 disciples. Il fut mis au tombeau et ressuscita. Il faisait des miracles, et ressuscita un homme, El-Azar-us. Il était désigné comme le bon berger, le Messie, le fils oint de Dieu.Ces deux exemples parmi beaucoup d'autres parlent d' eux-mêmes. Et si l'empereur Constantin n'avait pas choisi le christianisme qui prêchait la soumission et la résignation comme religion d'état, il y a fort à parier qu'aujourd'hui Jésus ne serait pas plus connu que Dosithée, Eucratus ou Elymas, prophètes qui n'ont pas réussi.
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- ÉditeurEditions des Traboules
- Date d'édition2015
- ISBN 10 2359160591
- ISBN 13 9782359160598
- ReliurePaperback
- Nombre de pages330
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Le Treizième Disciple
ISBN 10 : 2359160591
ISBN 13 : 9782359160598
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le treizième disciple
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Description du livre Paperback. Etat : OKAZ. Une nouvelle biographie de Jésus ? Peut-être, mais pas du tout dans l'esprit de celles qui ont déjà été écrite. Il s'agit ici d'une lecture critique des Évangiles en les prenant à la lettre pour faire apparaître le personnage central tel qu'il a pu être. L'histoire de Jésus n'a rien d'original et semble avoir été écrites à partir de traditions beaucoup plus anciennes.Mithra semble avoir beaucoup inspiré les évangélistes. Il est né dans une grotte d'une vierge un 25 décembre. Il avait douze compagnons ou disciples et accomplissait des miracles. Il était considéré comme le Rédempteur, le Messie. Son jour sacré était le dimanche, le jour du Seigneur. Il institua la Cène. Il fut mis dans un tombeau et ressuscita après 3 jours. Et cela 600 ans avant Jésus.Horus est né d'une vierge un 25 décembre. Il eut 12 disciples. Il fut mis au tombeau et ressuscita. Il faisait des miracles, et ressuscita un homme, El-Azar-us. Il était désigné comme le bon berger, le Messie, le fils oint de Dieu.Ces deux exemples parmi beaucoup d'autres parlent d'eux-mêmes. Et si l'empereur Constantin n'avait pas choisi le christianisme qui prêchait la soumission et la résignation comme religion d'état, il y a fort à parier qu'aujourd'hui Jésus ne serait pas plus connu que Dosithée, Eucratus ou Elymas, prophètes qui n'ont pas réussi. - Nombre de page(s) : 330 - Poids : 505g - Genre : Christianisme : essais religieux, témoignages, biographies. N° de réf. du vendeur O3074652-666
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