Présentation de l'éditeur :
Le patrimoine industriel semble sorti de l'indifférence où il a longtemps été cantonné en France. L'intérêt du public se focalise désormais sur cette architecture singulière, porteuse d'une histoire et d'une mémoire sociale fortes, inscrite dans un espace spécifique. Les interrogations sont nombreuses : peut-on conserver in extenso ces bâtiments ? Doit-on les modifier ? Comment ? Quels usages faut-il leur donner ? La problématique du patrimoine industriel se pose avec force à l'occasion des réhabilitations qui se multiplient en France. Pour un pays comme le nôtre qui a accompli sa première révolution industrielle dans le deuxième quart du siècle, ce patrimoine est aujourd'hui un enjeu culturel pour diverses raisons. Architecturales d'abord, certains édifices sont des réussites majeures dans ce domaine. Sociales ensuite, car tout un pan de l'histoire de notre société est inscrit dans ces mines, dans ces murs et ces machines. Spatiales aussi, parce que certains aménagements industriels ont marqué durablement les paysages. Techniques enfin, puisque les innovations d'autrefois sont encore à l'œuvre et restent des activités rentables. L'usine Menier à Noisiel, le barrage de Génissiat dans l'Ain, la soufflerie de Meudon, le familistère Godin à Guise ou encore la verrerie de Passavant-La Rochère ; ces sites, et bien d'autres, conjuguent l'une ou l'autre de ces caractéristiques, sinon plusieurs. Si la reconversion de ce patrimoine se présente comme un défi, ce dernier n'est pas insurmontable. Il s'agit de conserver les témoignages les plus significatifs des deux siècles passés sans bien sûr transformer en mémoriaux ces bâtiments affectés à la production.
Amazon.fr :
Un véritable Colisée de métal et de brique ! Le réservoir d'eau de la photo de couverture illustre bien le formidable patrimoine industriel, dont des années d'ignorance et de mépris n'ont heureusement pas réussi à effacer les traces. Et quelles traces : à la faveur de réhabilitations exemplaires, comme le Lingotto à Turin (anciennes usines Fiat transformées en complexe culturel) ou l'usine des chocolats Meunier à Noisel (devenue le siège social de Nestlé France) ce patrimoine fait enfin l'objet, en France et ailleurs, d'une reconnaissance et d'un début de préservation. Se pose alors la question de la reconversion de ces véritables cathédrales ou palais industriels, devenus des enjeux culturels pour diverses raisons : architecturales - de par la qualité de certains de ces édifices) - ou sociales, car c'est tout un pan de notre histoire qui est inscrit dans leurs murs. Cet ouvrage est un tour de France de ce patrimoine oublié, à redécouvrir et à préserver. --Toma Damisch
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.