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Extrait :
DU DEVOIR À LA DÉSOBÉISSANCE
La santé c'est la vie ! Une expression que nous avons tous eu l'occasion d'entendre ou même de proférer et qui traduit la valeur de référence que représente à nos yeux le fonctionnement harmonieux de notre organisme. Corrélativement, ce discours lapidaire exprime l'idée que l'être humain ne doit pas mettre en péril sa personne par un usage inconsidéré de ses capacités, qu'il doit la protéger et la prévenir de toute agression externe : accident, affection. Mais, malgré cette pondération, sa vigilance est bien souvent prise en défaut et il apparaît que le pilier qui permet au corps de remplir les activités indispensables au prolongement de l'existence - la santé instrument - a besoin de réparations.
À moins que l'individu ne se saisisse de cette opportunité pour se défaire de son rôle social jugé trop pesant et goûter les joies de la «maladie libératrice» ou encore qu'il sombre dans celle «destructrice» par une totale passivité et prenne ainsi la position du déviant, il a le devoir de mettre rapidement fin au désordre qu'entraîne son état avant qu'il n'empire et de se soigner. Le souffrant et le bien portant se définissant au travers de la notion d'exclusion liée à la place et aux capacités de l'homme à tenir ou non un rôle actif dans sa collectivité, la maladie est à la fois la chose la plus individuelle et sociale qui soit. En suscitant une redéfinition de la personne vis-à-vis d'elle-même et de celles qui l'entourent, elle est donc bien plus que l'expression d'une réalité seulement biomédicale.
En tout état de cause doivent s'y adjoindre le vécu de - l'affligé et la définition socioculturelle de ses maux si l'on veut comprendre comment est adopté un recours curatif et saisir sa pertinence. C'est seulement en prenant en compte cette triple réalité que nous comprendrons alors sur quoi repose la concurrence que nous pouvons constater entre les discours de ceux qui ont pour profession de la combattre et ceux des profanes qui la subissent. Si tous s'accordent à penser que le «bon malade» est celui qui opte vite pour une thérapeutique sûre, efficace, ne mettant pas en danger son avenir et la moins onéreuse possible, il n'en est pas de même en ce qui concerne le choix et la nature de la thérapie elle-même.
Point n'est, en effet, besoin d'aller courir au fin fond de nos campagnes ou de nos «cités déshéritées» pour voir que, même si elle est communément admise et la plus répandue, l'option pour la médecine officielle ne fait pas l'unanimité, ceci pour de multiples raisons dont nous allons maintenant débattre, sans perdre de vue que le patient qui lui en préfère une autre doit alors lutter sur trois fronts : celui de sa maladie, celui de la médecine, celui de la société qui légitime cette dernière.
Je n'aborderai ici qu'une seule des alternatives possibles, celle de la cure de «Pansements de Secrets», parce qu'elle met en lumière de façon exemplaire le contenu de deux discours qui s'opposent en matière de soins et parce qu'elle renvoie aussi très précisément aux termes définissant la conduite du «bon malade».
Présentation de l'éditeur :
La santé c'est la vie ! Une expression que nous avons tous eu l'occasion d'entendre ou même de proférer et qui traduit la valeur de référence que représente à nos yeux le fonctionnement harmonieux de notre organisme. Corrélativement, ce discours lapidaire exprime l'idée que l'être humain ne doit pas mettre en péril sa personne par un usage inconsidéré de ses capacités, qu'il doit la protéger et la prévenir de toute agression externe : accident, affection. Mais, malgré cette pondération, sa vigilance est bien souvent prise en défaut et il apparaît que le pilier qui permet au corps de remplir les activités indispensables au prolongement de l'existence - la santé instrument - a besoin de réparations.
À moins que l'individu ne se saisisse de cette opportunité pour se défaire de son rôle social jugé trop pesant et goûter les joies de la «maladie libératrice» ou encore qu'il sombre dans celle «destructrice» par une totale passivité et prenne ainsi la position du déviant, il a le devoir de mettre rapidement fin au désordre qu'entraîne son état avant qu'il n'empire et de se soigner. Le souffrant et le bien portant se définissant au travers de la notion d'exclusion liée à la place et aux capacités de l'homme à tenir ou non un rôle actif dans sa collectivité, la maladie est à la fois la chose la plus individuelle et sociale qui soit. En suscitant une redéfinition de la personne vis-à-vis d'elle-même et de celles qui l'entourent, elle est donc bien plus que l'expression d'une réalité seulement biomédicale.
En tout état de cause doivent s'y adjoindre le vécu de - l'affligé et la définition socioculturelle de ses maux si l'on veut comprendre comment est adopté un recours curatif et saisir sa pertinence. C'est seulement en prenant en compte cette triple réalité que nous comprendrons alors sur quoi repose la concurrence que nous pouvons constater entre les discours de ceux qui ont pour profession de la combattre et ceux des profanes qui la subissent. Si tous s'accordent à penser que le «bon malade» est celui qui opte vite pour une thérapeutique sûre, efficace, ne mettant pas en danger son avenir et la moins onéreuse possible, il n'en est pas de même en ce qui concerne le choix et la nature de la thérapie elle-même.
Point n'est, en effet, besoin d'aller courir au fin fond de nos campagnes ou de nos «cités déshéritées» pour voir que, même si elle est communément admise et la plus répandue, l'option pour la médecine officielle ne fait pas l'unanimité, ceci pour de multiples raisons dont nous allons maintenant débattre, sans perdre de vue que le patient qui lui en préfère une autre doit alors lutter sur trois fronts : celui de sa maladie, celui de la médecine, celui de la société qui légitime cette dernière.
Je n'aborderai ici qu'une seule des alternatives possibles, celle de la cure de «Pansements de Secrets», parce qu'elle met en lumière de façon exemplaire le contenu de deux discours qui s'opposent en matière de soins et parce qu'elle renvoie aussi très précisément aux termes définissant la conduite du «bon malade».
Il est courant d'entendre dire que certaines personnes ont la faculté de conjurer les brûlures, d'ôter les verrues, de faire disparaître le zona, les fièvres ou les douleurs de toutes sortes. Mais qui sont donc ces individus qui se transmettent ces dons de génération en génération et que tout un chacun peut utiliser, pourvu d'en connaître la teneur. De quelle nature est cette capacité guérisseuse que la médecine officielle n'ignore pas et qui est mise en oeuvre aussi bien pour les humains que pour les animaux ? C'est à ces questions que répond Dominique Camus à partir de cas concrets qu'il a lui-même observés depuis plus de trente ans, nous donnant ainsi à entendre la trop rare parole de ces thérapeutes très discrets. Par ailleurs, Dominique Camus nous dévoile des dizaines de " secrets de guérisons " - inédits jusqu'à ce jour - et nous explique pourquoi il porte à la connaissance de tous les dons qui lui ont été légués.
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- ÉditeurL'àpart Editions
- Date d'édition2012
- ISBN 10 2360350684
- ISBN 13 9782360350681
- ReliureBroché
- Nombre de pages106
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