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Tempus Perfectum, N° 5 : Aux sources de la musique de film : Le Film d'Art, L'Assassinat du duc de Guise et Camille Saint-Saëns - Couverture souple

 
9782364850040: Tempus Perfectum, N° 5 : Aux sources de la musique de film : Le Film d'Art, L'Assassinat du duc de Guise et Camille Saint-Saëns
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Pour sa deuxième collaboration à la revue Tempus Perfectum, Philippe Gonin nous propose de revenir sur les circonstances de la naissance de la première musique de film, dont 2008 a marqué le centenaire. La musique de L'Assassinat du duc de Guise, film réalisé par André Calmettes et Charles Le Bargy, est écrite par un compositeur alors au faîte de sa gloire et des honneurs, Camille Saint-Saëns (1835-1921).L'article de Philippe Gonin nous révèle en filigrane l'importance de la musique dans le processus de création d'un film, qu'il soit muet, comme L'Assassinat du duc de Guise en 1908, ou parlant, comme dans de nombreux films dont la musique fait désormais partie de notre mémoire collective - qu'il s'agisse de compositions originales comme dans Docteur Jivago, Psychose ou, plus récemment, la saga Star Wars, ou de reprises de musiques célèbres comme aimait à le faire le réalisateur Stanley Kubrick dans Orange mécanique, 2001, l'odyssée de l'espace ou encore Barry Lyndon, films pour lesquels on ne saurait dire si la musique sublime les images et le propos ou l'inverse. Il court d'ailleurs une anecdote à propos de Psychose d'Alfred Hitchkock, lequel était apparemment déçu par son film. Le compositeur Bernard Hermann lui aurait alors répondu : Attendez, je n'ai pas encore composé la musique ! On sait le succès qu'obtinrent le film d'Hitchkock et la musique d'Hermann, désormais indissociablement liés.Il est a noter que la composition musicale pour l'image (cinéma ou publicité) tend à se développer comme discipline enseignée dans les conservatoires de musique, ce qui prouve qu'écrire pour le cinéma n'est plus un second choix pour un compositeur, mais un véritable métier de création.

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Extrait :
Aux sources de la musique de film : Le Film d'Art, L'Assassinat du duc de Guise et Camille Saint-Saëns

2008 célèbre ce qui fut, sans doute, la première musique composée pour un film (1908). Elle est due à un compositeur alors âgé de 73 ans. Camille Saint-Saëns - puisqu'il s'agit de lui - est aujourd'hui encore considéré comme le premier compositeur de musique de film.

Bien des ouvrages ont été écrits sur le rôle et la signification de la musique et, plus largement, du son au cinéma. Il n'est pas question de discuter ici en détails la fonction de la musique au cinéma et, de manière plus restrictive, au temps du muet, ni même de ses qualités esthétiques. Mon objet n'est pas de refaire ce qui a déjà été exposé - souvent brillamment.

Pourtant, si la brève étude proposée ici s'intéresse en premier heu au film L'Assassinat du duc de Guise, projeté pour la première fois le 17 novembre 1908 et à sa musique, elle ne peut faire l'économie, en guise de préambule, de quelques mises en perspective et diverses définitions qui permettront d'éclairer mon propos.

Le bref exposé qui ouvre cette étude tente de cerner les enjeux fondamentaux d'une présence musicale au cinéma : quel est son rôle, quelle(s) forme(s) a-t-elle adoptée(s) ?

Un second point s'intéresse plus particulièrement à l'entreprise du Film d'Art : tentative alors unique en son genre, elle va générer un certain nombre d'oeuvres cinématographiques à l'aube des années 1910.

Vient enfin l'objet central de cette étude, la musique composée par Camille Saint-Saëns pour L'Assassinat du duc de Guise.

La forme de la publication présentée ici m'oblige à ne pas développer certains points plus avant. Je renvoie pour cela le lecteur aux ouvrages fondamentaux de Jean Mitry, Michel Chion ou Gilles Mouëllic, pour ne citer que ceux qui ont servi à alimenter cette étude. Une large place sera faite à la presse de l'époque et notamment au riche article paru dans L'Illustration du 31 octobre 1908.

Le lecteur trouvera enfin en «encadrés» hors texte quelques définitions ainsi que les éléments biographiques des «acteurs» principaux de cet événement.
Présentation de l'éditeur :
«Comme je sais pas [sic] jouer ma propre musique, j'ai dit qu'il n'y a qu'un seul pour me représenter et que c'était vous.» (Wagner, Paris, 1861)

«Je pars avec le chagrin de n'avoir pu connaître un homme qui honore l'art et que j'admire beaucoup.» (Verdi, Paris, 1894)

Des simples billets de Berlioz, Bizet, Wagner aux correspondances fournies de Gounod (affectueuses), Liszt (aux conseils avisés) ou Widor (amusées ou mordantes), de la lettre torrentueuse de Stamaty en 1846 - proposant un programme d'études pour le jeune Saint-Saëns - à celle, argumentée, de d'Indy en 1919, défendant ses convictions musicales, ce sont plusieurs générations de créateurs notoires, à des titres divers, qui sont représentés par près de six cent documents tirés des archives personnelles de Camille Saint-Saëns (1835-1921), accumulées au cours d'une étonnante carrière de soixante-quinze ans comme pianiste, organiste et compositeur à la réputation internationale.

Yves Gérard est professeur honoraire d'histoire de la musique et de musicologie au Conservatoire de Paris. Il est l'auteur de travaux sur Bocchehni, sur la correspondance et la critique musicale de Berlioz et prépare actuellement une biographie de Saint-Saëns.

Après un D. E. A. de musicologie à l'université de Paris IV, Eurydice Jousse a obtenu les premiers prix d'histoire de la musique et d'esthétique au Conservatoire de Paris. Elle enseigne depuis dix ans la culture musicale au conservatoire de région de Metz-

Cet ouvrage est publié avec le soutien de la Fondation d'entreprise La Poste

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  • ÉditeurSYMETRIE
  • Date d'édition2009
  • ISBN 10 2364850045
  • ISBN 13 9782364850040
  • ReliureBroché
  • Nombre de pages28

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Gonin, Philippe
Edité par SYMETRIE (2009)
ISBN 10 : 2364850045 ISBN 13 : 9782364850040
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Description du livre Paperback. Etat : NEUF. Philippe Gonin nous propose de revenir sur les circonstances de la naissance de la première musique de film, dont 2008 a marqué le centenaire. La musique de L'Assassinat du duc de Guise, film réalisé par André Calmettes et Charles Le Bargy, est écrite par un compositeur alors au faîte de sa gloire et des honneurs, Camille Saint-Saëns (1835-1921).L'article de Philippe Gonin nous révèle en filigrane l'importance de la musique dans le processus de création d'un film, qu'il soit muet, comme L'Assassinat du duc de Guise en 1908, ou parlant, comme dans de nombreux films dont la musique fait désormais partie de notre mémoire collective - qu'il s'agisse de compositions originales comme dans Docteur Jivago, Psychose ou, plus récemment, la saga Star Wars, ou de reprises de musiques célèbres comme aimait à le faire le réalisateur Stanley Kubrick dans Orange mécanique, 2001, l'odyssée de l'espace ou encore Barry Lyndon, films pour lesquels on ne saurait dire si la musique sublime les images et le propos ou l'inverse. Il court d'ailleurs une anecdote à propos de Psychose d'Alfred Hitchkock, lequel était apparemment déçu par son film. Le compositeur Bernard Hermann lui aurait alors répondu : " Attendez, je n'ai pas encore composé la musique ! " On sait le succès qu'obtinrent le film d'Hitchkock et la musique d'Hermann, désormais indissociablement liés.Il est a noter que la composition musicale pour l'image (cinéma ou publicité) tend à se développer comme discipline enseignée dans les conservatoires de musique, ce qui prouve qu'écrire pour le cinéma n'est plus un " second choix " pour un compositeur, mais un véritable métier de création. - Nombre de page(s) : 28 - Poids : 100g - Genre : Arts et spectacle Revues TEMPUS PERFECTUM. N° de réf. du vendeur N9782364850040

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