Présentation de l'éditeur :
Parce que le commissaire Maigret a subtilisé la valise d’un voyageur rencontré par hasard et qui lui avait paru suspect, celui-ci se tue d’un coup de revolver dans la bouche. Bouleversé par les conséquences de son geste, Maigret va partir sur les traces de cet homme mort par sa faute.
Le Balzac du XXe siècle a débuté, sous divers pseudonymes, par des romans alimentaires et des reportages. L'indépendance financière et la célébrité lui sont venues avec les premiers Maigret. L'auteur avait en effet conçu un personnage de commissaire humain qui allait transformer le genre du roman policier. La série aligne 76 romans et de nombreuses nouvelles, auxquels il faut ajouter 117 romans à caractère psychologique. De cette puissante production, on a quelque embarras à détacher les œuvres marquantes: Le Testament Donadieu (1937), La neige était sale, (1948), Le Président (1958), Le Petit Saint (1965), etc. L'œuvre écrite s'est arrêtée en 1972, mais l'auteur de Lettre à ma mère (1974) a continué à dicter au magnétophone ses impressions et souvenirs qui forment la matière de 21 volumes, complétés par des Mémoires intimes (1981). Par l'ampleur de son œuvre et l'universalité de sa diffusion, Simenon représente un cas sans précédent chez un écrivain de langue française.
Quatrième de couverture :
L'homme, d'apparence misérable, s'était tué dans une chambre d'hôtel de Brême, et Maigret, qui le suivait, avait l'impression d'avoir précipité ce suicide. Tout était irréel dans cette affaire. Que signifiaient ces liasses de billets inutilisés, ce paquet de vieux vêtements sanglants, ces innombrables croquis de pendus ? Que s'était-il passé à Liège, un 15 février, dix ans plus tôt ? Dans l'entourage du mort, le commissaire enquêtait un peu comme un somnambule. Allait-il découvrir des anarchistes, des faux monnayeurs, un gang international, ou, tout simplement, une bande de gamins ?
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