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Peinture et regard: Écrits sur l'art, 1965-2009 - Couverture souple

 
9782705670788: Peinture et regard: Écrits sur l'art, 1965-2009
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Présentation de l'éditeur :
«Un livre merveilleux [qui apprend] à regarder. Il n'y a pas un mot de trop. Et avec cette sobriété, on sent toute la passion de l'auteur, tout ce qui compte pour lui. [...] Ce livre me tiendra durable compagnie, et j'y chercherai souvent les raisons de mes propres jugements.»
Jean Starobinski

«Quand un grand peintre se trouve être aussi un homme intelligent et cultivé, ses observations sur l'art l'emportent cent fois sur celles des critiques et des historiens : il y a un savoir de l'homme de métier qui est irremplaçable - et indispensable.»
Simon Leys

«Je n'ai cessé d'admirer, tout au long de son développement, l'acuité de sa vision, son appréhension sans faille de l'art du passé.»
Samuel Beckett

«J'ai rencontré pour la première fois Avigdor Arikha en avril 2009 et, quand j'ai regardé les tableaux accrochés au murs de sa maison ou posés au sol de son atelier, j'ai su avec une certitude absolue que je me trouvais face au plus grand peintre vivant. [...] La peinture qui vient devra repartir de là.»
Giorgio Agamben

Avigdor Arikha (1929-2010) était de toute évidence l'un des grands peintres de notre temps. Ami intime de Samuel Beckett et portraitiste, entre autres, de la Reine Elizabeth ou de Catherine Deneuve, il était aussi un historien d'art admiré par ses pairs.
Dans Peinture et regard, il examine l'oeuvre d'artistes éminents et porte sur l'univers des arts le double regard de l'historien et de l'artiste. En-dehors des grands noms comme Rubens et Vélasquez, Arikha traite aussi de peintres pour lesquels il ressent plus d'estime que d'affinité ; mais la raison ultime de ses écrits est, pour lui, de donner envie de regarder les oeuvres dont il parle et de contribuer ainsi à apprendre à voir. D'une érudition exceptionnelle, Arikha s'est vu confier par plusieurs grandes institutions (Le Musée du Louvre, la Frick Collection de New York, le Muséum of Fine Arts de Houston et tant d'autres) des présentations nouvelles, plus explicites, des oeuvres de Poussin ou d'Ingres.
Extrait :
A propos du velo de L.B. Alberti

Le souci de la vérité objective engendre, dans la première moitié du Quattrocento, l'idée de mesurer le visible. Afin d'appréhender la réalité sensible, cette "più grassa Minerva" (un terme emprunté à Cicéron et signifiant "la connaissance populaire"), Léon Battista Alberti a eu recours aux mathématiques. Son but était de réaliser une peinture humaniste, qu'il qualifiait d'"istoria". Selon lui, les mathématiques examinent la forme des choses séparées de la matière, "mais puisque nous désirons que l'objet devienne visible, nous utiliserons une sagesse plus proche des sens". Son intérêt allait à la forme unie à la matière, localisable dans l'espace, et à la lumière. Cette localisation du rapport entre peintre et modèle a d'abord conduit Alberti à inventer le dispositif de la fenêtre, c'est-à-dire quatre lignes droites tirées entre quatre angles droits. Ce tissu de toile très fine et transparente, tendue verticalement sur un châssis, n'a probablement été qu'un second appareil. Car le premier a été, de tous temps, le miroir. Cette toile, nommée velo, était mise au carreau au préalable et permettait au peintre d'observer son modèle et de le dessiner à l'aide de repères fixes. Alberti accordait une importance primordiale aux rayons, à la lumière et à leur rapport au plan. "Je pense que chaque peintre qui désire être un grand maître doit comprendre clairement les similitudes et les différences qu'il y a entre les plans" (ibid)... Alberti était attentif à ce que l'observateur et l'observé se trouvent de plain-pied, afin que l'espace actuel et l'espace représenté soient identiques, permettant ainsi au peintre d'être à l'intérieur de l'espace qu'il peignait. Paolo Veneziano, Piero et Mantegna ont rompu avec cette théorie. Le velo quadrangulaire, mis au carreau, tendu entre l'observateur et l'observé, permettait en même temps la mesure exacte, partant de la base commune - dans laquelle coïncidaient la hauteur de la base du velo, celle du panneau et celle du sujet observé. Cette distance était divisée par trois : la ligne de base du quadrangle était proportionnelle à la transversale la plus proche du champ visuel, perçue à travers le velo. La mise au carreau suivait probablement la mesure. Brunelleschi a utilisé le même procédé.

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  • ÉditeurHermann
  • Date d'édition2011
  • ISBN 10 2705670785
  • ISBN 13 9782705670788
  • ReliureBroché
  • Nombre de pages433

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Arikha, Avigdor:
Edité par Hermann (2011)
ISBN 10 : 2705670785 ISBN 13 : 9782705670788
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Description du livre Etat : Sehr gut. 433 S. Gepflegter, sauberer Zustand. 42632763/2 Gewicht in Gramm: 522 Taschenbuch, Maße: 15 cm x 2.77 cm x 21 cm. N° de réf. du vendeur 426327632

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