" On ne veut plus monter ". De mai à juillet 1917, plusieurs dizaines de milliers de soldats du front se mettent à refuser les ordres. Qui sont les mutins, les déserteurs et les insoumis ? Comment et pourquoi agissent-ils, dans quels contextes, avec quelles stratégies ? Entre obéissance complète et révolte ouverte, quelles sont les marges de manœuvre et de jeu avec l'ordre dont disposent les individus ? Quel est, enfin, le prix de l'indiscipline ?
Analyser l'émergence des mutineries, dire ce qui les a rendues pensables et possibles, saisir les formes qu'elles ont prises, c'est aussi réfléchir, en creux, à ce qu'elles rompent : l'obéissance. Car si l'événement dévoile l'ampleur possible du désordre et les potentialités de l'indiscipline, il signale dans le même mouvement la solidité de l'institution militaire et la force du conformisme. En cela, les mutineries sont exemplaires : elles permettent, par contraste, de saisir la marche ordinaire des sociétés en guerre.
À rebours d'enquêtes trop souvent cantonnées à un unique pré carré, cet ouvrage soumet 1917 et, au-delà, l'ensemble de la Grande Guerre, aux regards de diverses disciplines (histoire bien sûr, mais aussi science politique, sociologie ou psychologie) et d'autres conflits : Seconde Guerre mondiale, guerre d'Algérie, génocide des Rwandais Tutsis, conflit israélo-palestinien.
Ce livre important reprend le dossier des mutineries et de l'obéissance durant la Grande Guerre, en prolongeant ses analyses jusqu'aux conflits les plus récents
" On ne veut plus monter ". De mai à juillet 1917, plusieurs dizaines de milliers de soldats du front se mettent à refuser les ordres. Qui sont les mutins, les déserteurs et les insoumis ? Comment et pourquoi agissent-ils, dans quels contextes, avec quelles stratégies ? Entre obéissance complète et révolte ouverte, quelles sont les marges de manœuvre et de jeu avec l'ordre dont disposent les individus ? Quel est, enfin, le prix de l'indiscipline ?
Analyser l'émergence des mutineries, dire ce qui les a rendues pensables et possibles, saisir les formes qu'elles ont prises, c'est aussi réfléchir, en creux, à ce qu'elles rompent : l'obéissance. Car si l'événement dévoile l'ampleur possible du désordre et les potentialités de l'indiscipline, il signale dans le même mouvement la solidité de l'institution militaire et la force du conformisme. En cela, les mutineries sont exemplaires : elles permettent, par contraste, de saisir la marche ordinaire des sociétés en guerre.
À rebours d'enquêtes trop souvent cantonnées à un unique pré carré, cet ouvrage soumet 1917 et, au-delà, l'ensemble de la Grande Guerre, aux regards de diverses disciplines (histoire bien sûr, mais aussi science politique, sociologie ou psychologie) et d'autres conflits : Seconde Guerre mondiale, guerre d'Algérie, génocide des Rwandais Tutsis, conflit israélo-palestinien.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.
Frais de port :
EUR 50
De France vers Etats-Unis
Vendeur : Chapitre.com : livres et presse ancienne, LAMNAY, France
Paperback. Etat : NEUF. " On ne veut plus monter ". De mai à juillet 1917, plusieurs dizaines de milliers de soldats du front se mettent à refuser les ordres. Certains fabriquent des drapeaux rouges de fortune, quelques uns insultent ou menacent leurs chefs ou ceux qui ne les suivent pas, d'autres signent des pétitions ou écrivent à leurs dirigeants, la plupart disent simplement qu'ils veulent des permissions ou qu'ils refusent de reprendre des attaques qu'ils savent vouées à l'échec. Ce livre reprend le dossier des mutineries et de l'obéissance durant la Grande Guerre en essayant de comprendre comment un tel retournement des codes ordinaires a pu advenir. Qui sont les mutins, les déserteurs et les insoumis ? Comment et pourquoi agissent-ils, dans quels contextes, et avec quelles stratégies ? Entre l'obéissance complète et la révolte ouverte, quelles sont les marges de manoeuvre et de jeu avec l'ordre dont disposent les individus ? Quel est, enfin, le prix de l'indiscipline ? Analyser l'émergence des mutineries, dire ce qui les a rendues pensables et possibles, saisir les formes qu'elles ont prises, c'est aussi réfléchir, en creux, à ce qu'elles rompent : l'obéissance. Car si l'événement dévoile l'ampleur possible du désordre et les potentialités de l'indiscipline, il signale dans le même mouvement la solidité de l'institution militaire et la force du conformisme. En cela, les mutineries sont exemplaires : elles permettent, par contraste, de saisir la marche ordinaire des sociétés en guerre. D'où, enfin, les comparaisons proposées tout au long du volume : à rebours d'enquêtes trop souvent cantonnées à un unique pré carré, cet ouvrage propose de soumettre 1917 et, au-delà, l'ensemble de la Grande guerre aux regards de diverses disciplines (histoire bien sûr, mais aussi science politique, sociologie ou psychologie) et d'autres conflits : Seconde Guerre mondiale, guerre d'Algérie, génocide des Rwandais Tutsis, conflit israélo-palestinien. - Nombre de page(s) : 1 vol. (446 p.) - Poids : 680g - Langue : fre - Genre : Histoire du 20ème siècle à nos jours Recherches. N° de réf. du vendeur N9782707156198
Quantité disponible : Plus de 20 disponibles