Geneviève Mallarmé-Bonniot - Couverture souple

Stanislas, Marie-Thérèse

Couverture souple

ISBN 10 : 2707812935 ISBN 13 : 9782707812933

Editeur : Librairie A-G Nizet, 2007

A propos du livre

Extrait :

Extrait de la préface de Michel Gauthier :

Nul ne peut contester l'intérêt narratif et psychologique de l'ouvrage que Marie-Thérèse Stanislas consacre à Geneviève Mallarmé-Bonniot. La fille du poète nous apparaît d'abord comme une enfant sage et enjouée, puis comme une très jolie jeune fille gaie et séduisante ; enfin comme une vraie femme, s'occupant aux tâches de la vie quotidienne, mais surtout très proche de son père. Elle avait pour lui une grande admiration, lui prodiguait un très grand dévouement, et consacra sa vie entière au rayonnement intellectuel du poète. Elle a quinze ans, en 1879, lorsque son jeune frère, Anatole, meurt à l'issue d'une longue série de crises rhumatismales aiguës ; et, chaque fois qu'elle ira à Valvins, près de Fontainebleau, elle ne manquera pas d'aller au cimetière, proche, de Samoreau, pour se recueillir sur la tombe de cet enfant. Dans cette même tombe seront aussi enterrés ses parents, le poète, en 1898 ; sa femme, mère de Geneviève, en 1910, et Geneviève elle-même, en 1919.
On sait quel attachement particulier liait Geneviève à sa mère : non seulement leur complicité entre femmes, mais aussi leur même connaissance de la langue allemande. L'épouse du poète berçait en allemand son enfant, puis lui lisait des contes écrits dans cette langue, et l'emmenait en Allemagne pour la présenter, elle et son petit frère Anatole, au grand-père et à la tante de Camberg. Elles parlaient volontiers entre elles cette langue que Mallarmé ignorait. Plus tard, certains assidus aux «mardis» du poète, comme Willy, ont osé, lors des brèves apparitions de la jeune fille, lui adresser la parole en allemand.
Geneviève, si liée à la personne de son père, cultivera pieusement son souvenir et s'attachera à la pérennité de sa mémoire après la mort de celui-ci. Mallarmé ne connaissait que l'anglais (il enseigna cette langue à Tournon, Besançon, Avignon, puis à Paris), et que l'Angleterre, où il se rendit très souvent. Il a, de son côté, accueilli à Paris, et à Valvins, parmi les visiteurs fer­vents, de nombreux amis anglais.

Présentation de l'éditeur :

J'étais encore enfant lorsque j'ai pris conscience que, pendant les vacances, j'habitais une demeure qui avait une histoire : un poète dont le nom était déjà universel­lement connu y avait vécu, il s'appelait Stéphane Mal­larmé.
J'ai aimé le poète, son ombre planait, mais je ne pou­vais pas comprendre sa poésie.
Plus tard, je revenais sur les lieux de mon enfance. Le vieux gîte attendait dans un décor immortalisé depuis des lustres. Les fenêtres s'ouvraient sur la rivière, la grâce des choses fanées auréolait les délicats bibelots ; pieux souvenirs, ils sont du cénacle les survivants.
La correspondance de Mallarmé et des siens a été conservée intégralement. Des chercheurs ont exploité de nombreuses lettres pour que grandisse le nom de Sté­phane Mallarmé.
Afin que perdure la tradition familiale, j'ai souhaité, à l'aide de documents originaux, faire mieux connaître celle qui avait consacré sa vie à l'un de nos plus grands poètes.

M.-Th. Stanislas

À propos de cette édition

• Éditeur: Librairie A-G Nizet
• Date d'édition: 2007
• ISBN 10: 2707812935
• ISBN 13: 9782707812933
• Reliure: Broché
• Nombre de pages: 114