G. Lenôtre - Couverture souple

Collectif

Couverture souple

ISBN 10 : 2709643774 ISBN 13 : 9782709643771

Editeur : JC Lattès, 2013

A propos du livre

Extrait :

Extrait de l'introduction

Mort en 1935, G. Lenotre compte aujourd'hui encore de nombreux inconditionnels chez les amateurs de «petite histoire».
Non seulement ses admirateurs chérissent ses livres, mais ils se livrent mutuellement une amicale compétition dans le but de désigner celui d'entre eux qui possédera le plus grand nombre d'ouvrages du «Maître», sur la centaine de livres que publia ce dernier.
On lit, on collectionne G. Lenotre, mais avant tout, on l'aime ! Jamais ses lecteurs ne l'évoquent, en effet, sans une sorte de jubilation teintée d'affection ; comme s'il avait été pour chacun d'eux une sorte de grand-père «supplétif» dont les récits imagés et vivants avaient ensoleillé la jeunesse. Son intuition du passé, son érudition, son talent inné pour faire revivre sous sa plume les épisodes et les personnages fameux ou anonymes de notre histoire, sa bonhomie, son humour et jusqu'à sa physionomie rubiconde lui confèrent une place particulière au Panthéon des conteurs. Il fait partie de ces merveilleux «passeurs» auxquels nombre d'entre nous doivent d'avoir aimé l'histoire.
Mais, puisque G. Lenotre est un intime, appelons-le plutôt Théodore ! Ses premiers écrits, Théodore ne les signa pas de son patronyme, Gosselin. Les pseudonymes littéraires étant alors en vogue, il adopta le nom de son arrière-grand-mère Geneviève Lenotre, descendante du jardinier de Versailles. «Le G que j'ai mis devant, écrit-il, ne signifie ni Georges, ni Guy, ni Gaston, ni même Gédéon, comme certains le croient et le disent, mais tout simplement Gosselin qui est mon nom de contribuable.»
La première de ses muses sera sa Lorraine natale. Il voit en effet le jour le 7 octobre 1855 au Château de Pépinville, situé à Richemont, aux abords de Thionville, à quelques kilomètres de Metz. Son père, Charles Gosselin, directeur des douanes de Moselle, a fixé sa demeure rue Saint-Vincent, à Metz. Pendant les vacances, toute la famille va du château de Pépinville au château de Vantaux, où Théodore retrouve deux affectionnées grand-mères qui lui racontent avec force détails leurs souvenirs de la Terreur et des révolutions de 1830 et de 1848. Elles prétendent aussi que Charlemagne serait passé par Pépinville ; de quoi enflammer l'imagination de Théodore...
Quand éclate la guerre de 1870, la famille Gosselin quitte Metz pour s'installer à Nancy. Avant ce grand départ, le jeune Théodore assiste au bombardement de Thionville par les Prussiens, voit la statue de Fabert voilée de noir, les boutiques de la ville «fermées pour cause de grand deuil» et des lettres gothiques s'inscrire sur les quatre faces de la gare de Metz.
Ce départ précipité est un choc pour l'adolescent : «Ceux qui n'ont pas vu ces choses [...] ne peuvent savoir ce qu'il en coûte de quitter pour de longues années, pour toujours peut-être, la maison où l'on est né, où l'on a été heureux. Chaque objet y représente une amitié, un travail, un bonheur, un deuil. On s'aperçoit que mille liens qu'il faut briser vous attachent à tout, aux murs, aux arbres du jardin et même aux bruits de la rue.»

Présentation de l'éditeur :

        Le grand historien de la petite histoire

Né en 1855 près de Metz, mort en 1935, Théodore Gosselin Lenotre, historien dramaturge, spécialiste de Versailles, des guerres de Vendée et surtout de l’histoire de Paris, compte aujourd’hui encore de nombreux inconditionnels. Non seulement ses admirateurs connaissent bien ses livres, en particulier les six volumes de Vieilles maisons, vieux papiers mais il y existe entre eux une sorte de compétition amicale : c’est à celui qui possédera le plus grand nombre d’exemplaires sur la centaine d’ouvrages écrits par le « Maître ». On lit, on collectionne Lenotre, mais surtout on l’aime ! Nul ne l’évoque en effet sans une sorte de jubilation teintée d’affection : comme s’il avait été pour chacun de ses lecteurs, une sorte de « grand-père supplétif » dont les récits imagés et vivants avaient ensoleillé la jeunesse. Son érudition, son talent inné pour faire revivre sous sa plume les grands et petits épisodes et personnages de notre histoire, sa bonhomie, son humour, sa physionomie même, lui confèrent une place particulière au Panthéon des conteurs ; il fait partie de ces merveilleux « passeurs » auxquels nombre d’entre nous doivent d’avoir aimé l’histoire. En hommage à ce maître affectionné, dix auteurs ont chacun choisi et commenté avec passion un texte tiré de l’un de ses livres.

À propos de cette édition

• Éditeur: JC Lattès
• Date d'édition: 2013
• ISBN 10: 2709643774
• ISBN 13: 9782709643771
• Reliure: Broché
• Nombre de pages: 280
• Éditeur: Clémentine Portier-kaltenbach