Quatrième de couverture :
Pour Émile Zola, l'état d'ébriété avancé se dit «rond comme une balle» et, chez Marcel Aymé, «rond comme une soucoupe». Sur les «zincs» - dont Robert Giraud note au passage que le nom est impropre, puisqu'ils sont revêtus d'étain depuis les années 1820 -, plus l'alcool coule, plus les images fleurissent. On prend «un petit déjeuner de déménageur», on «remplit son gazomètre» ou on «s'allume la crête», et on finit «jeté», selon Henry Miller, ou «raide comme l'obélisque», d'après Aristide Bruant. Au fil des pages de l'L'argot du bistrot, il est en effet rare de s'accouder au comptoir sans consommer : autrement dit, de «faire flanelle»...
Biographie de l'auteur :
Né à Limoges en 1921, Robert Giraud est mort à Paris en 1997. Il s'est distingué dans la Résistance avant de devenir journaliste, puis bouquiniste. Son oeuvre prolifique met en lumière les prostituées, les sans-logis, l'argot et les bistrots. Il a publié quelque vingt-cinq livres, dont "Le Vin des rues" (Denoêl, 1955) couronné par le Prix Rabelais (réédition Stock, 2009).
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