Quatrième de couverture :
«Cette longue nouvelle, ou court roman, raconte l'histoire d'un jeune Gascon monté à Paris pour y attendre son heure. César Capéran ne fait rien, ne lit pas, mange peu, se gèle et entretient avec le narrateur une amitié légère et fidèle, la tête pleine de projets dont la procrastination semble le principal moteur. Il ne jure que par Diderot, Pascal et Bossuet, et se garde bien de les lire en notre présence. Il ne doute pas d'un avenir promis qui viendra modestement couronner sa patience. Il vit chichement des maigres revenus d'un vague domaine occitan dont il cultive l'accent, maigres mais bien accompagnés de vin blanc, de truffes, foie gras et lièvre à la royale. Codet dessine ici non seulement le portrait d'un contemporain, à l'ambition modeste mais affirmée, à la paresse patiente, aux amours dont on ne dit rien, mais aussi une légère fable politique cynique et désespérante, dont il ne reste que le bonheur des mots.» Jean-Baptiste Harang.
Présentation de l'éditeur :
"Louis Codet est une de ces figures mineures de la littérature pour lesquelles on avoue un penchant un rien fétichiste. Un auteur "dandy parisien", "ami des premiers surréalistes", pour qui Gaston Gallimard avait de l'admiration a forcément de quoi nous intéresser. Et quand on découvre qu'une de ses nouvelles, César Capéran, publiée par le même Gaston Gallimard après la mort de Codet (durant la Grande Guerre - un de plus...), nous offre "l'histoire pleine d'humour d'un Gascon monté à Paris des projets littéraires plein la tête mais préférant vivre en dilettante et finissant sa carrière comme conservateur d'un petit musée vers Auch", on est plus qu'excité". Jean-Christophe Napias.
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