Présentation de l'éditeur :
Voilà certainement la ville la plus nord-africaine du vieux continent. Il suffit pour s'en convaincre de se perdre dans les étroites ruelles et les ardus escaliers, les escadinhas ou les beco du quartier Alfama, d'aller toucher le ciel (ou les bas-fonds) du quartier d'en haut, le Bairro Alto, ou encore de humer le vent du large sur les hauteurs du castelo et pour finir (mais quelle fin) s'extasier devant le généreux mercure d'un thermomètre, l'hiver, quand d'autres capitales européennes grelottent tristement ou hibernent plus simplement. La ville aux sept collines qui étalait au XVIe siècle son opulence en bordure de la mer de Paille, la Mar de Palha, lorsque les Portugais sillonnaient en maîtres tous les océans, continue à scintiller comme au temps de Vasco de Gama. Au XXIe siècle, la capitale portugaise n'a pas perdu de sa superbe, et il s'agit bien là d'une des plus belles villes du monde. Décider d'un séjour à Lisbonne revient à décider d'un voyage plein de voluptés. Car, croyez-le, tous les sens seront réveillés ou tout au moins délicieusement sollicités. Ville de culture, d'artistes et de poètes, l'esprit ne sera pas en reste, car les musées installés dans les vieux palais attendent, somptueux, les visiteurs, comme celui des arts anciens, le Museu de Arte Antiga ou celui du milliardaire et philanthrope Calouste Gulbenkian. Il y a à faire et à voir, à respirer et à vivre. Lisbonne est une ville pleine, ronde comme le monde et belle comme le ciel.
Extrait :
VILLE CARAVELLE
Lisbonne est avant tout atmosphère. Pas celle que l'on respire, mais celle dont on s'imprègne, dans des tons un peu tristes, comme le fado, un peu salés, comme la mer. Il faut s'asseoir vers seize heures sur la terrasse d'un café, déguster l'onctueux chocolat chaud et croquer les toasts beurrés; quelqu'un viendra bien vous proposer, sous le manteau, une gourmette trop dorée, une montre trop pimpante ou un billet de loterie évidemment gagnant, cependant que les électricos font le plein de passagers, la cloche tinte et ils s'ébranlent dans un bruit de soufflerie mécanique. On est encore en Europe, c'est ce qui est indiqué sur une carte, mais en réalité on n'y est plus tout à fait. Voilà certainement la ville la plus nord-africaine du vieux continent. Il suffit pour s'en convaincre de se perdre dans les étroites ruelles et les ardus escaliers, les escadinhas ou les beco du quartier de l'Affama, d'aller toucher le ciel (ou les bas-fonds) du quartier d'en haut, le Bairro Alto, ou encore de humer le vent du large sur les hauteurs du castelo et pour finir (mais quelle fin !) s'extasier devant le généreux mercure d'un thermomètre, l'hiver, quand d'autres capitales européennes grelottent tristement ou hibernent plus simplement.
La ville aux sept collines qui étalait au XVIe siècle son opulence en bordure de la mer de Paille, la Mar de Palha, lorsque les Portugais sillonnaient en maîtres tous les océans, continue à scintiller comme au temps de Vasco de Gaina. Au XXIe siècle, la capitale portugaise n'a pas perdu de sa superbe, et il s'agit bien là d'une des plus belles villes du monde.
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