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Cunningham, Michael Snow Queen ISBN 13 : 9782714458629

Snow Queen - Couverture souple

 
9782714458629: Snow Queen
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RO80186611. SNOW QUEEN. 2015. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 277 Pages. Couverture contre pliée.. . . . Classification Dewey : 810-Littérature américaine

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Revue de presse :
En publiant Snow Queen, Michael Cunninghaml, l'auteur des Heures (prix Pulitzer, 1998) s'insinue dans le quotidien de deux frères pour un roman en forme de fable moderne...
Fidèle à sa ville de coeur et d'adoption, Michael Cunningham choisit New York pour théâtre de cette fable moderne inspirée d'un conte d'Andersen, auquel le titre du roman, ses paysages urbains enneigés et quelques allusions transparentes renvoient directement. S'inspirant du contexte politique et social de l'Amérique des années George W. Bush, l'auteur s'insinue dans le quotidien de deux frères un peu paumés, indéfectiblement liés par la perte tragique de leur mère, pour explorer leur rapport au monde...
Si le récit semble dans un premier temps flirter avec le fantastique, la vision de Barrett laisse peu à peu place à la magie des sentiments humains, seuls capables d'enchanter le quotidien et de rendre sa place à l'individu dans la société. Sans naïveté aucune, ce roman agit comme un élixir en nous rappelant que le salut n'est pas à chercher dans une manifestation surnaturelle, mais dans l'amour porté à son prochain. (Laëtitia Favro - Le Journal du Dimanche du 22 mars 2015)

Des vies pétries de souffrances et de regrets, où parfois surgit la grâce. Une fois de plus, Cunningham nous ébranle. Depuis Les Heures (The Hours, 1998), on sait que Michael Cunningham creuse jusqu'aux racines de la douleur, dégageant strate par strate les sentiments éphémères, le désenchantement, une terrible lucidité envers soi-même qui peut mener à l'égoïsme, au suicide ou à l'indifférence. Snow Queen est de cette veine-là : une musique en mode mineur qui s'insinue et se développe superbement. (Christine Ferniot - Télérama du 1er avril 2015)

À 62 ans, l'auteur des Heures Michael Cunningham publie son septième roman où raconte l'histoire de deux frères inséparables dans l'Amérique de Bush Jr...
Cunningham est au plus près des sentiments, des blessures de l'âme. L'introspection est son royaume. On est touché par cette histoire d'amour et de mort, par ces grands enfants perdus dans la nuit blanche de Brooklyn. (Bruno Corty - Le Figaro du 2 mars 2015)

Michael Cunningham déploie à travers New York un roman virtuose sur l'échec et l'identité, que traverse une lumière étrange...
Michael Cunningham est un impressionniste, un virtuose de l'incertain et de l'indéfini. Peints à la manière de taches, les situations, les personnages, les états de conscience qui naissent de son imagination offrent un flou suggestif, des contours nébuleux et une extraordinaire porosité aux sensations de l'instant. Un jeu permanent avec les frontières - sexuelles, sociales, entre la vie et la mort, entre des personnages dont les identités se frôlent jusqu'à sembler se toucher - conforte ce sentiment que rien n'est jamais définitif ni tranché. Un état d'instabilité permanent...
Réflexions mêlées sur la maladie et la mort, sur l'amour, la création, sur l'échec et la réussite, sur la drogue aussi et sur la ­dimension transcendantale de l'existence, Snow Queen réinterprète avec subtilité des thèmes déjà présents dans les romans antérieurs de Michael Cunningham...
Dans une langue tour à tour poétique et crue, ­Cunningham nous entraîne dans une balade new-yorkaise mélancolique au charme impalpable et pourtant persistant. (Stéphanie de Saint Marc - Le Monde du 14 mai 2015)
Extrait :
Une lumière apparut à Barrett Meeks dans la voûte Céleste au-dessus de Central Park quatre jours après que Barrett ait été une fois de plus malmené par l'amour. Ce n'était certes pas son premier uppercut sentimental, mais c'était le premier qui lui était administré via un texto de cinq lignes, dont la dernière se terminait par ces mots, cruellement formels : «bonne chance pour la suite», le tout suivi de trois xxx en bas de casse.
Pendant les quatre jours précédents, Barrett avait fait son possible pour ne pas se laisser décourager par ce qui, ces derniers temps, ressemblait à une succession de ruptures de plus en plus laconiques et indifférentes. Lorsqu'il avait vingt ans, l'amour se terminait en général dans des crises de larmes, des éclats de voix assez assourdissants pour provoquer les aboiements des chiens des voisins. Un jour, un futur ex et lui s'étaient battus à coups de poing (Barrett entendait encore le bruit de la table qui s'était renversée, du moulin à poivre qui avait roulé sur le plancher). Un autre jour, un concours de vociférations dans Barrow Street, une bouteille brisée sur le trottoir (les mots «tomber amoureux» évoquent encore, pour Barrett, des éclats de verre de couleur verte éparpillés sous un réverbère), et la voix d'une vieille femme, ni stridente ni grondeuse, qui avait jailli d'une fenêtre basse dans l'obscurité : «Dites donc les jeunes, vous ne savez donc pas que des gens vivent ici, des gens qui essaient de dormir», la voix d'une mère épuisée.
Toutefois, passé le cap de la trentaine, les séparations ressemblèrent de plus en plus à de banales négociations. Elles n'étaient pas dépourvues de tristesse ni de reproches, mais elles étaient moins hystériques. Plutôt semblables à des arrangements ou des investissements qui auraient fâcheusement mal tourné, en dépit de la promesse initiale de solides revenus.
Cette dernière séparation, cependant, était la première à lui être communiquée par texto, l'adieu s'affichant subitement, à l'improviste, sur un écran pas plus grand que le savon d'un lavabo d'hôtel. Salut Barrett, je pense que tu sais de quoi il s'agit. Eh, on a fait ce qu'on pouvait, hein ?
En réalité, Barrett ignorait de quoi il s'agissait. Il avait compris le message, bien sûr - l'amour et ses implications futures, quelles qu'elles soient, avaient été officiellement annulés. Mais je pense que tu sais de quoi il s'agit ? C'était un peu comme si un dermatologue vous annonçait brusquement, après votre check-up annuel : Je pense que vous savez que ce grain de beauté sur votre joue, cette petite tache chocolat dont on vous a si souvent dit qu'elle faisait votre charme (d'ailleurs quelqu'un n'a-t-il pas dit que Marie-Antoinette en dessinait une sensiblement identique à cet endroit précis ?) est en réalité un cancer de la peau.

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  • ÉditeurBelfond
  • Date d'édition2015
  • ISBN 10 2714458629
  • ISBN 13 9782714458629
  • ReliureBroché
  • Nombre de pages320
  • Evaluation vendeur
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Cunningham, Michael
Edité par BELFOND (2015)
ISBN 10 : 2714458629 ISBN 13 : 9782714458629
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MaxiBooks
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