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Présentation de l'éditeur :
La guerre des Gaules est presque toujours vue du côté des Romains, car il n'y a pas eu de grands historiens gaulois pour rapporter l'événement. Qui plus est, la guerre des Gaules est vue du côté du conquérant romain, Jules César, auteur du seul grand récit sur le sujet, admirablement ramassé dans ses Commentaires. Même lorsque certains historiens contemporains essaient de prendre César en flagrant délit de désinformation, c'est toujours du côté romain qu'ils se placent, tant la conquête de la Gaule a, après deux millénaires, romanisé les descendants des fils de la Gaule vaincue. Le nom même de «Gaulois» est un jeu de mots latin qui signifie «Coq», déformé d'après le nom que se donnaient les Celtes de Gaule.
L'image classique de César est celle d'un conquérant de marbre qui réalise un grand projet de civilisation sur un peuple aussi indiscipliné que divisé dont l'ardeur bravache vient se briser contre l'art des légions. Hors des poncifs et d'une analyse romanocentrique, cet ouvrage montre un César politicien qui mène une quasi-guerre privée, sinon partisane pour financer sa carrière à Rome, voire pour échapper au tribunal. En face de lui, des Gaulois, certes divisés, dont la partie méridionale, déjà romanisée, choisit le camp de César. Des Gaulois, dont la communauté de culture apparaît malgré les clivages politiques aussi profonds entre tribus rivales qu'à l'intérieur d'elles-mêmes. Mais c'est une Gaule riche, en proie à une crise démographique et militaire qu 'agresse César avec un cynisme implacable : une Gaule incapable de s'opposer aux migrations armées des Germains et des Helvètes, avant d'être écrasée par le conquérant romain. Si le résultat de la lutte est connu, les calculs des Gaulois, la valeur stratégique de leurs chefs, l'art militaire des peuples celto-germaniques, les opérations les moins avouables de César sont peu étudiées, Les Gaulois pouvaient-ils l'emporter ? César était-il un maître joueur d'échecs ou a-t-il vaincu sur les erreurs de stratégie des Celtes ?
Extrait :
L'image classique de César est celle d'un conquérant de marbre qui réalise un grand projet de civilisation sur un peuple aussi indiscipliné que divisé dont l'ardeur bravache vient se briser contre l'art des légions. Hors des poncifs et d'une analyse romanocentrique, cet ouvrage montre un César politicien qui mène une quasi-guerre privée, sinon partisane pour financer sa carrière à Rome, voire pour échapper au tribunal. En face de lui, des Gaulois, certes divisés, dont la partie méridionale, déjà romanisée, choisit le camp de César. Des Gaulois, dont la communauté de culture apparaît malgré les clivages politiques aussi profonds entre tribus rivales qu'à l'intérieur d'elles-mêmes. Mais c'est une Gaule riche, en proie à une crise démographique et militaire qu 'agresse César avec un cynisme implacable : une Gaule incapable de s'opposer aux migrations armées des Germains et des Helvètes, avant d'être écrasée par le conquérant romain. Si le résultat de la lutte est connu, les calculs des Gaulois, la valeur stratégique de leurs chefs, l'art militaire des peuples celto-germaniques, les opérations les moins avouables de César sont peu étudiées, Les Gaulois pouvaient-ils l'emporter ? César était-il un maître joueur d'échecs ou a-t-il vaincu sur les erreurs de stratégie des Celtes ?
Depuis sa conquête des Gaules et donc de son vivant, César a la réputation d'être un des plus grands capitaines de l'Histoire. De même que lui voulait imiter Alexandre et pleurait sur la statue de ce dernier en constatant qu'au même âge, il avait moins réalisé de grandes choses, maints grands capitaines occidentaux ont été comparés à lui ou ont voulu l'être. L'imitation de César par Napoléon Bonaparte illustre au mieux cette tendance bimillénaire.
César a réussi au-delà de la plupart des grands capitaines, car son nom est devenu un titre après sa mort, qualifiant avec imperator («général en chef») et plus encore, les empereurs de Rome. Tel n'aurait pas été le cas si la guerre civile qui a suivi son assassinat n'avait été remportée par ses fidèles et par son fils adoptif Octave, futur Auguste et premier véritable empereur romain. La réputation militaire de César s'est assise sur la conquête des Gaules puis sur la guerre civile contre les Pompéiens. Avant ces huit années de guerre contre les Gaulois, César n'avait rien achevé sur le plan militaire, contrairement à son rival majeur, allié temporaire et futur ennemi qu'était Pompée, surnommé alors le Grand. La guerre des Gaules donne à César la maturité de chef de guerre, des légions et de l'argent pour les payer, soit tout ce qui lui manquait pour affronter Pompée et lui ravir la première place les armes à la main. La guerre des Gaules s'avère donc la grande chance de César, tant pour sa carrière politique que pour sa mémoire historique. On la connaît essentiellement par le récit détaillé qu'il en a fait dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules, rédigés dans un but de propagande et dont le dernier livre a été abandonné à son secrétaire Aulus Hirtius. C'est un ouvrage de huit livres écrit dans un style très dense où César parle de lui à la troisième personne et mêle son récit à des digressions géographiques. César a parachevé son triomphe en écrivant l'Histoire, enchaînant les historiens à sa roue.
César a réussi au-delà de la plupart des grands capitaines, car son nom est devenu un titre après sa mort, qualifiant avec imperator («général en chef») et plus encore, les empereurs de Rome. Tel n'aurait pas été le cas si la guerre civile qui a suivi son assassinat n'avait été remportée par ses fidèles et par son fils adoptif Octave, futur Auguste et premier véritable empereur romain. La réputation militaire de César s'est assise sur la conquête des Gaules puis sur la guerre civile contre les Pompéiens. Avant ces huit années de guerre contre les Gaulois, César n'avait rien achevé sur le plan militaire, contrairement à son rival majeur, allié temporaire et futur ennemi qu'était Pompée, surnommé alors le Grand. La guerre des Gaules donne à César la maturité de chef de guerre, des légions et de l'argent pour les payer, soit tout ce qui lui manquait pour affronter Pompée et lui ravir la première place les armes à la main. La guerre des Gaules s'avère donc la grande chance de César, tant pour sa carrière politique que pour sa mémoire historique. On la connaît essentiellement par le récit détaillé qu'il en a fait dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules, rédigés dans un but de propagande et dont le dernier livre a été abandonné à son secrétaire Aulus Hirtius. C'est un ouvrage de huit livres écrit dans un style très dense où César parle de lui à la troisième personne et mêle son récit à des digressions géographiques. César a parachevé son triomphe en écrivant l'Histoire, enchaînant les historiens à sa roue.
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- ÉditeurEconomica
- Date d'édition2006
- ISBN 10 2717852743
- ISBN 13 9782717852745
- ReliureBroché
- Nombre de pages184
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Les erreurs stratégiques des Gaulois face à César
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ISBN 10 : 2717852743
ISBN 13 : 9782717852745
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Description du livre Etat : Neuf. N° de réf. du vendeur 9782717852745
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Description du livre Couverture souple. Etat : Neuf. 1ère Édition. Paris 2006. 1 volume/1. -- NEUF -- Broché cousu. Format in-8°( 24 x 15 cm )( 400 gr ). ------ 200 pages et quelques cartes et illustrations . ********* "" Depuis sa conquête des Gaules et donc de son vivant, César a la réputation d'être un des plus grands capitaines de l'Histoire. De même que lui voulait imiter Alexandre et pleurait sur la statue de ce dernier en constatant qu'au même âge, il avait moins réalisé de grandes choses, maints grands capitaines occidentaux ont été comparés à lui ou ont voulu l'être. L'imitation de César par Napoléon Bonaparte illustre au mieux cette tendance bimillénaire. César a réussi au-delà de la plupart des grands capitaines, car son nom est devenu un titre après sa mort, qualifiant avec imperator («général en chef») et plus encore, les empereurs de Rome. Tel n'aurait pas été le cas si la guerre civile qui a suivi son assassinat n'avait été remportée par ses fidèles et par son fils adoptif Octave, futur Auguste et premier véritable empereur romain. La réputation militaire de César s'est assise sur la conquête des Gaules puis sur la guerre civile contre les Pompéiens. Avant ces huit années de guerre contre les Gaulois, César n'avait rien achevé sur le plan militaire, contrairement à son rival majeur, allié temporaire et futur ennemi qu'était Pompée, surnommé alors le Grand. La guerre des Gaules donne à César la maturité de chef de guerre, des légions et de l'argent pour les payer, soit tout ce qui lui manquait pour affronter Pompée et lui ravir la première place les armes à la main. La guerre des Gaules s'avère donc la grande chance de César, tant pour sa carrière politique que pour sa mémoire historique. On la connaît essentiellement par le récit détaillé qu'il en a fait dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules, rédigés dans un but de propagande et dont le dernier livre a été abandonné à son secrétaire Aulus Hirtius. C'est un ouvrage de huit livres écrit dans un style très dense où César parle de lui à la troisième personne et mêle son récit à des digressions géographiques. César a parachevé son triomphe en écrivant l'Histoire, enchaînant les historiens à sa roue. . "" **********. N° de réf. du vendeur edecw19096
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