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Extrait :
Extrait de l'avant-propos :
Avec ce livre, Composantes de la Richesse des Nations, la Banque Mondiale publie ce que l'on pourrait appeler l'évaluation millénaire du capital : l'estimation de l'ensemble des actifs - produits, naturels et intangibles - dont dépend le développement. Bien que des lacunes importantes subsistent, cette photographie d'ensemble de la richesse de 120 pays au tournant du millénaire a pour objet d'améliorer notre compréhension des liens entre les résultats du développement d'une part et le niveau et la composition de la richesse d'autre part.
Les figures 1 et 2 fournissent des aperçus importants sur le rôle des ressources naturelles dans les pays à faible revenu (à l'exclusion des États producteurs de pétrole dans lesquels les rentes pétrolières dépassent 20 % du Produit Intérieur Brut (PIB). Le premier message clé est que le capital naturel constitue une part importante de la richesse totale, supérieure à la part du capital produit. Ce constat suggère que la gestion des ressources naturelles doit être un élément clé des stratégies du développement. La composition de la richesse naturelle dans les pays pauvres met en relief le rôle majeur de la terre agricole, mais les actifs du sous-sol de même que les ressources en bois et autres correspondent à un autre quart de la richesse naturelle totale.
La part importante des ressources naturelles dans la richesse totale et la composition de ces ressources constituent un argument fort quant au rôle des ressources environnementales dans la réduction de la pauvreté, la lutte contre la faim et la réduction de la mortalité infantile. L'analyse développée dans ce volume débute par une vue d'ensemble de la richesse des nations afin d'analyser le rôle majeur du management des richesses à travers l'épargne et les investissements. Il se penche aussi sur l'importance du capital humain et de la bonne gouvernance et engage les ministres des Finances à mettre en place un programme complet considérant les ressources naturelles comme étant une partie intégrante du domaine de leurs politiques. Composantes de la Richesse des Nations est organisé autour de trois questions principales et essentielles. Chaque chapitre traite un aspect particulier de l'équation richesse-bien-être et décrit l'histoire au-delà des chiffres et des conséquences des politiques. Avant d'aborder les problèmes clé, le chapitre 1 et le chapitre 2 introduisent le lecteur dans la structure, les résultats et les principales conséquences en matière de politique économique de l'ouvrage.
Le chapitre 1 offre une vue d'ensemble de l'évaluation de la richesse en mettant l'accent sur le rôle des responsables des politiques. Il introduit la notion de développement comme étant un processus de gestion de portefeuille, cadre puissant pour l'action. Certains actifs dans le portefeuille sont épuisables et ne peuvent être transformés en d'autres actifs que par l'investissement des rentes qu'ils procurent. D'autres actifs sont renouvelables et peuvent générer des flux soutenables de revenu. L'analyse économique peut éclairer les décisions concernant la taille optimale de ces actifs du portefeuille. Les évaluations de richesse montrent que partout la forme prépondérante de richesse est le capital intangible - le capital humain et la qualité des institutions formelles et informelles - résultat que l'on pouvait prévoir. En outre, la part des actifs produits dans la richesse totale est pratiquement constante parmi les divers groupes de revenu, avec, cependant, une augmentation modérée de la part du capital produit dans les pays à revenu moyen. La part du capital naturel dans la richesse totale tend à diminuer avec le revenu tandis que la part du capital intangible augmente. Le dernier point est tout à fait logique - les pays riches sont grandement riches en raison des qualifications de leurs populations et de la qualité des institutions en charge de l'activité économique.
Le chapitre 2 conduit le lecteur à prendre connaissance de la méthodologie utilisée pour évaluer la richesse. En termes simples, il explique les méthodes et hypothèses utilisées. Les évaluations de la richesse totale qui figurent dans cet ouvrage sont fondées sur la combinaison de deux méthodes d'approche. Conformément à la théorie économique, la richesse totale est évaluée comme étant la valeur actualisée de la consommation future. Les stocks de capital produit sont dérivés de données historiques de l'investissement à l'aide du modèle d'inventaire perpétuel (PIM). Les valeurs du stock de ressources naturelles sont basées sur des données au niveau du pays sur les stocks physiques et les rentes procurées par ces ressources naturelles sont évaluées à l'aide des prix mondiaux et des coûts locaux. Le capital intangible est mesuré, quant à lui, comme étant la différence entre la richesse totale et les autres stocks produits ou naturels. Les évaluations de la richesse naturelle sont limitées par les données disponibles - les stocks de poissons et d'eau souterrains surexploités ne figurent pas dans ces estimations et les services environnementaux qui sont à la base des sociétés humaines et des économies ne sont pas explicitement mesurés.
Présentation de l'éditeur :
Avec ce livre, Composantes de la Richesse des Nations, la Banque Mondiale publie ce que l'on pourrait appeler l'évaluation millénaire du capital : l'estimation de l'ensemble des actifs - produits, naturels et intangibles - dont dépend le développement. Bien que des lacunes importantes subsistent, cette photographie d'ensemble de la richesse de 120 pays au tournant du millénaire a pour objet d'améliorer notre compréhension des liens entre les résultats du développement d'une part et le niveau et la composition de la richesse d'autre part.
Les figures 1 et 2 fournissent des aperçus importants sur le rôle des ressources naturelles dans les pays à faible revenu (à l'exclusion des États producteurs de pétrole dans lesquels les rentes pétrolières dépassent 20 % du Produit Intérieur Brut (PIB). Le premier message clé est que le capital naturel constitue une part importante de la richesse totale, supérieure à la part du capital produit. Ce constat suggère que la gestion des ressources naturelles doit être un élément clé des stratégies du développement. La composition de la richesse naturelle dans les pays pauvres met en relief le rôle majeur de la terre agricole, mais les actifs du sous-sol de même que les ressources en bois et autres correspondent à un autre quart de la richesse naturelle totale.
La part importante des ressources naturelles dans la richesse totale et la composition de ces ressources constituent un argument fort quant au rôle des ressources environnementales dans la réduction de la pauvreté, la lutte contre la faim et la réduction de la mortalité infantile. L'analyse développée dans ce volume débute par une vue d'ensemble de la richesse des nations afin d'analyser le rôle majeur du management des richesses à travers l'épargne et les investissements. Il se penche aussi sur l'importance du capital humain et de la bonne gouvernance et engage les ministres des Finances à mettre en place un programme complet considérant les ressources naturelles comme étant une partie intégrante du domaine de leurs politiques. Composantes de la Richesse des Nations est organisé autour de trois questions principales et essentielles. Chaque chapitre traite un aspect particulier de l'équation richesse-bien-être et décrit l'histoire au-delà des chiffres et des conséquences des politiques. Avant d'aborder les problèmes clé, le chapitre 1 et le chapitre 2 introduisent le lecteur dans la structure, les résultats et les principales conséquences en matière de politique économique de l'ouvrage.
Le chapitre 1 offre une vue d'ensemble de l'évaluation de la richesse en mettant l'accent sur le rôle des responsables des politiques. Il introduit la notion de développement comme étant un processus de gestion de portefeuille, cadre puissant pour l'action. Certains actifs dans le portefeuille sont épuisables et ne peuvent être transformés en d'autres actifs que par l'investissement des rentes qu'ils procurent. D'autres actifs sont renouvelables et peuvent générer des flux soutenables de revenu. L'analyse économique peut éclairer les décisions concernant la taille optimale de ces actifs du portefeuille. Les évaluations de richesse montrent que partout la forme prépondérante de richesse est le capital intangible - le capital humain et la qualité des institutions formelles et informelles - résultat que l'on pouvait prévoir. En outre, la part des actifs produits dans la richesse totale est pratiquement constante parmi les divers groupes de revenu, avec, cependant, une augmentation modérée de la part du capital produit dans les pays à revenu moyen. La part du capital naturel dans la richesse totale tend à diminuer avec le revenu tandis que la part du capital intangible augmente. Le dernier point est tout à fait logique - les pays riches sont grandement riches en raison des qualifications de leurs populations et de la qualité des institutions en charge de l'activité économique.
Le chapitre 2 conduit le lecteur à prendre connaissance de la méthodologie utilisée pour évaluer la richesse. En termes simples, il explique les méthodes et hypothèses utilisées. Les évaluations de la richesse totale qui figurent dans cet ouvrage sont fondées sur la combinaison de deux méthodes d'approche. Conformément à la théorie économique, la richesse totale est évaluée comme étant la valeur actualisée de la consommation future. Les stocks de capital produit sont dérivés de données historiques de l'investissement à l'aide du modèle d'inventaire perpétuel (PIM). Les valeurs du stock de ressources naturelles sont basées sur des données au niveau du pays sur les stocks physiques et les rentes procurées par ces ressources naturelles sont évaluées à l'aide des prix mondiaux et des coûts locaux. Le capital intangible est mesuré, quant à lui, comme étant la différence entre la richesse totale et les autres stocks produits ou naturels. Les évaluations de la richesse naturelle sont limitées par les données disponibles - les stocks de poissons et d'eau souterrains surexploités ne figurent pas dans ces estimations et les services environnementaux qui sont à la base des sociétés humaines et des économies ne sont pas explicitement mesurés.
Quelles sont les composantes de la richesse des nations ? Une question qui a marqué les débuts de la science économique et qui est aujourd'hui au coeur des politiques de développement. La richesse d'une nation est le fondement de la production, de la croissance et du bien-être. La composition de la richesse est à la fois un facteur déterminant et un résultat du processus de développement.
Ce livre décrit le calcul des estimations de la richesse et ses composantes concernant près de 120 pays. Il considère que la politique économique correspond à un processus de gestion de portefeuille dans lequel les actifs sont le capital produit, les ressources naturelles et les ressources humaines. Dans un tel cadre d'analyse, la durabilité du développement est une partie intégrante de la conception des politiques économiques. Une analyse rigoureuse, présentée de façon accessible, procède à l'identification des conditions d'une croissance et d'un développement durables offrant d'utiles repères aux décideurs.
Cet ouvrage est constitué de quatre parties. La première partie introduit les estimations de richesse effectives et donne un aperçu du niveau et de la composition de la richesse de divers pays. La deuxième partie procède à l'analyse des changements de la richesse et de leurs implantations pour la politique économique. La troisième partie approfondit l'analyse grâce à la prise en considération de l'importance du capital humain et du capital institutionnel et du lien entre richesse et production. La quatrième partie passe en revue les applications existantes de la comptabilité des ressources et de l'environnement dans les pays développés et en développement.
Ce livre comble une lacune existant entre ministères des finances, de l'environnement et des ressources naturelles. Il suscitera l'intérêt des économistes, des praticiens du développement et des décideurs au sein des gouvernements, des organisations internationales et des milieux universitaires.
Ce livre décrit le calcul des estimations de la richesse et ses composantes concernant près de 120 pays. Il considère que la politique économique correspond à un processus de gestion de portefeuille dans lequel les actifs sont le capital produit, les ressources naturelles et les ressources humaines. Dans un tel cadre d'analyse, la durabilité du développement est une partie intégrante de la conception des politiques économiques. Une analyse rigoureuse, présentée de façon accessible, procède à l'identification des conditions d'une croissance et d'un développement durables offrant d'utiles repères aux décideurs.
Cet ouvrage est constitué de quatre parties. La première partie introduit les estimations de richesse effectives et donne un aperçu du niveau et de la composition de la richesse de divers pays. La deuxième partie procède à l'analyse des changements de la richesse et de leurs implantations pour la politique économique. La troisième partie approfondit l'analyse grâce à la prise en considération de l'importance du capital humain et du capital institutionnel et du lien entre richesse et production. La quatrième partie passe en revue les applications existantes de la comptabilité des ressources et de l'environnement dans les pays développés et en développement.
Ce livre comble une lacune existant entre ministères des finances, de l'environnement et des ressources naturelles. Il suscitera l'intérêt des économistes, des praticiens du développement et des décideurs au sein des gouvernements, des organisations internationales et des milieux universitaires.
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- ÉditeurEconomica
- Date d'édition2007
- ISBN 10 2717853227
- ISBN 13 9782717853223
- ReliureBroché
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D'où vient la richesse des nations ?
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ECONOMICA
(2007)
ISBN 10 : 2717853227
ISBN 13 : 9782717853223
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Description du livre Etat : Neuf. N° de réf. du vendeur 9782717853223
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