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L'économie sociale : Une alternative au capitalisme - Couverture souple

 
9782717855425: L'économie sociale : Une alternative au capitalisme
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Extrait :
Du capitalisme comme il va

Cap sur le capitalisme

Il ne paraît pas inutile avant d'entamer cette réflexion de regarder dans le rétroviseur du capitalisme pour savoir d'où il vient et, dans notre élan, où il pourrait nous conduire si ne se développait pas une alternative crédible.
C'est avec l'avènement de l'ère industrielle au XIXe siècle que le capitalisme a été théorisé et s'est développé de manière fulgurante.
En s'imposant comme LE moteur d'une production pélasgique exigée par le développement des grands projets industriels, les capitalistes sont devenus propriétaires des outils de cette production. Il n'est pas anodin de remarquer que les banques se sont développées à cette occasion car nombre des primo capitalistes étaient des bourgeois, pas forcément très riches qui disposaient d'un savoir-faire et d'une inventivité certaine mais pas forcément de capitaux disponibles.
Apporteurs de liquidités, ils répondaient également aux attentes des consommateurs. Ils favorisaient les échanges économiques et exigeaient, en contrepartie, de percevoir l'essentiel de la plus-value pour le réinvestir et se rémunérer, comme les ouvriers l'étaient (sans commune mesure, cela va de soi) pour leur travail. Ils gagnaient (et continuent de gagner) donc sur les deux tableaux.
Très vite, l'accumulation du capital est devenue centrale dans les objectifs de ses détenteurs. Cette philosophie de vie, pointée notamment par Max Weber, a conduit les capitalistes à «s'organiser méthodiquement dans le seul but de produire, non tant dans un souci de consommation future ou de sécurité [armement], mais dans une logique de pure croissance». C'est ce principe de marche en avant qui fait du capitalisme un système à l'imagination débordante mû par le souci d'installer son idéologie. Cette marche forcée est consubstantielle à la notion de capitalisme. Karl Marx le décrit bien en soulignant qu'il y voit la «permanence de l'instabilité et du mouvement». En clair : il ne faut pas cesser d'accumuler les moyens techniques et financiers, il ne faut pas cesser d'investir, il ne faut pas cesser de faire évoluer les modalités de la production ; il faut toujours avancer. Au risque, l'histoire le montrera, de bouleverser les acquis sociaux.
Ainsi au XXIe siècle, le peu subversif Larousse constate-t-il que «le capitalisme se caractérise par la recherche du profit, l'initiative individuelle, la concurrence entre les entreprises». Voilà qui est dit !
Ni le souci du bien commun ni les préoccupations humaines et encore moins celles liées à l'environnement ne sont au coeur du projet capitaliste tel qu'il s'est bâti depuis plus d'un siècle dans le monde. Le capitalisme n'est pas un système de partage des pouvoirs. Au contraire il le concentre autour de ceux qui détiennent l'argent.
Même si, au fil des années, évoluant et se transformant, il a fait preuve d'une certaine plasticité. Parce qu'il n'est ni statique ni frileux, le capitalisme s'est adapté, au moins sur la forme et les grands principes, aux exigences minimales des Etats et des citoyens (du droit du travail au respect des environnements). Il a ainsi su tenir compte des rapports de force (cf les mesures de sécurité sociale prises en Allemagne par le Chancelier Bismarck en réponse aux forces socialistes revendicatives). Il s'est imposé comme le seul système économique viable pour garantir le progrès de l'humanité, aussi inégal soit-il «pour l'instant» tente-t-on nous rassurer...
Présentation de l'éditeur :
Le capitalisme, sous ses différents visages, a-t-il définitivement gagné la bataille idéologique en portant à faire croire que croissance économique et progrès social sont les fruits de l'accumulation de richesses d'abord financières ? Pourquoi ressasser les cours de la bourse, en direct ou sur tous les médias, plutôt que le nombre d'hectares dévastés en Amazonie, le nombre d'enfants malnutris ou des habitants de la planète vivant sous le seuil de pauvreté ?
Depuis la chute du mur de Berlin, les alternatives au capitalisme ont le plus grand mal à s'imposer comme des forces de propositions crédibles et paraissent enfermées dans la protestation.
Pourtant, il existe, inscrits dans les économies de marché (du nord comme du sud), des entreprises et des pans entiers de l'activité productive, gérés différemment, mettant en oeuvre une démocratie vivante et une gestion des richesses dans le sens de l'intérêt commun.
Ces entreprises de personnes se reconnaissent sous le terme d'«économie sociale». Elles rassemblent mutuelles, coopératives et associations, fondations, communautés, présentes à l'échelle planétaire.
Historiquement peu communicantes, ces entreprises, parfois puissantes, devront faire entendre leur voix au XXIe siècle face à un capitalisme financier de plus en plus ravageant pour les citoyens.
Cet ouvrage montre que l'économie sociale est, dans un monde se voulant pluriel, une réponse moderne, déjà bien rodée, aux attentes citoyennes... à amplifier.

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  • ÉditeurEconomica
  • Date d'édition2008
  • ISBN 10 2717855424
  • ISBN 13 9782717855425
  • ReliureBroché
  • Nombre de pages82

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Jeantet, Thierry
Edité par ECONOMICA (2008)
ISBN 10 : 2717855424 ISBN 13 : 9782717855425
Neuf Couverture souple Quantité disponible : 4
Vendeur :
Gallix
(Gif sur Yvette, France)
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Description du livre Etat : Neuf. N° de réf. du vendeur 9782717855425

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