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Extrait :
LES ANNÉES CINQUANTE
Bobet, premier champion français
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le cyclisme reprend peu à peu ses esprits. Les courses qui avaient dû être mises de côté reviennent sur le devant de la scène. Et les coureurs avec par la même occasion. Un plus particulièrement. Car comment évoquer les années 1950, sans prononcer, écrire ou même penser à Fausto Coppi. Le premier campionissimo que la petite reine connaisse véritablement. Celui qui, sans le conflit de 39-45, aurait probablement pu s'offrir un palmarès plus grand et plus beau encore. Son style sans égal et son frêle physique lui permettent tout de même de s'offrir la Flèche Wallonne et Paris-Roubaix en 1950, puis le Giro et le Tour de France en 1952, avant de remettre ça sur le Giro en 1953 avec le titre mondial en plus. Le Tour de Lombardie en 1954 restant son dernier grand bouquet. Autre coureur à avoir fait les frais de la guerre, son compatriote Gino Bartali qui remporta tout de même près de cent succès (91) entre 1935 et 1954. Dieu seul sait ce qu'aurait été la destinée de l'Italien sans cette période de troubles.
Jacques Anquetil, Raymond Poulidor, Bernard Hinault, Laurent Fignon, Richard Virenque, Laurent Jalabert... Des coureurs que le public français a adulé. Mais bien avant eux, le premier champion que la France ait connu fut Louison Bobet. À une époque où le cyclisme n'était pas celui d'aujourd'hui. Et de loin. Les tactiques n'étaient pas aussi minutieuses que dans l'ère moderne, les entraînements totalement différents ainsi que les scénarios de courses. Son premier maillot jaune, le natif de Saint-Méen-le-Grand l'acquit en 1948 après une échappée fleuve de 240 kilomètres entre Dinard et Nantes lors de cette étape remportée par Guy Lapébie. Un fait marquant qui va changer le regard des gens. Quatrième du général cette même année, troisième en 1950, le Breton monte sur la plus haute marche du podium en 1953. Performance qu'il réédite deux ans de suite. Avec trois succès à la file, il devient le premier à réaliser cette performance. Bien avant les cinq lauriers d'Anquetil, Merckx, Hinault, et Indurain ou les sept d'Armstrong. Mais Bobet ne se contente pas du Tour de France comme beaucoup le feront dans le cyclisme moderne. Le Français «claque» Milan-San Remo et le Tour de Lombardie (1951), Paris-Nice et le Grand-Prix des Nations (1952), le Tour des Flandres et le Dauphiné Libéré (1955), Paris-Roubaix (1956) et Bordeaux-Paris (1959) qui demeure son dernier succès retentissant. Sans omettre son titre mondial à Solingen en Allemagne en 1954.Titré devant les militaires français, il ne peut retenir ses larmes sur le podium protocolaire au moment où ces derniers entonnent «la Marseillaise». Dans la foulée des années Bobet, la relève tricolore arrive à vitesse grand V. Roger Walkowiak lui succède au palmarès du Tour de France, suivi par Jacques Anquetil en 1957, ainsi que par le succès de Jean Stablinski sur la Vuelta 1958, trois ans après celui de Jean Dotto (1955). La décennie se referme de la plus belle des manières avec un nouveau titre mondial pour la France avec André Darrigade qui devance au sprint l'Italien Michel Gismondi et le Belge Noël Foré. Il est le quatrième de l'histoire du cyclisme français après Georges Speicher (1933), Antonin Magne (1936) et Louison Bobet (1954).
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Présentation de l'éditeur :
Bobet, premier champion français
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le cyclisme reprend peu à peu ses esprits. Les courses qui avaient dû être mises de côté reviennent sur le devant de la scène. Et les coureurs avec par la même occasion. Un plus particulièrement. Car comment évoquer les années 1950, sans prononcer, écrire ou même penser à Fausto Coppi. Le premier campionissimo que la petite reine connaisse véritablement. Celui qui, sans le conflit de 39-45, aurait probablement pu s'offrir un palmarès plus grand et plus beau encore. Son style sans égal et son frêle physique lui permettent tout de même de s'offrir la Flèche Wallonne et Paris-Roubaix en 1950, puis le Giro et le Tour de France en 1952, avant de remettre ça sur le Giro en 1953 avec le titre mondial en plus. Le Tour de Lombardie en 1954 restant son dernier grand bouquet. Autre coureur à avoir fait les frais de la guerre, son compatriote Gino Bartali qui remporta tout de même près de cent succès (91) entre 1935 et 1954. Dieu seul sait ce qu'aurait été la destinée de l'Italien sans cette période de troubles.
Jacques Anquetil, Raymond Poulidor, Bernard Hinault, Laurent Fignon, Richard Virenque, Laurent Jalabert... Des coureurs que le public français a adulé. Mais bien avant eux, le premier champion que la France ait connu fut Louison Bobet. À une époque où le cyclisme n'était pas celui d'aujourd'hui. Et de loin. Les tactiques n'étaient pas aussi minutieuses que dans l'ère moderne, les entraînements totalement différents ainsi que les scénarios de courses. Son premier maillot jaune, le natif de Saint-Méen-le-Grand l'acquit en 1948 après une échappée fleuve de 240 kilomètres entre Dinard et Nantes lors de cette étape remportée par Guy Lapébie. Un fait marquant qui va changer le regard des gens. Quatrième du général cette même année, troisième en 1950, le Breton monte sur la plus haute marche du podium en 1953. Performance qu'il réédite deux ans de suite. Avec trois succès à la file, il devient le premier à réaliser cette performance. Bien avant les cinq lauriers d'Anquetil, Merckx, Hinault, et Indurain ou les sept d'Armstrong. Mais Bobet ne se contente pas du Tour de France comme beaucoup le feront dans le cyclisme moderne. Le Français «claque» Milan-San Remo et le Tour de Lombardie (1951), Paris-Nice et le Grand-Prix des Nations (1952), le Tour des Flandres et le Dauphiné Libéré (1955), Paris-Roubaix (1956) et Bordeaux-Paris (1959) qui demeure son dernier succès retentissant. Sans omettre son titre mondial à Solingen en Allemagne en 1954.Titré devant les militaires français, il ne peut retenir ses larmes sur le podium protocolaire au moment où ces derniers entonnent «la Marseillaise». Dans la foulée des années Bobet, la relève tricolore arrive à vitesse grand V. Roger Walkowiak lui succède au palmarès du Tour de France, suivi par Jacques Anquetil en 1957, ainsi que par le succès de Jean Stablinski sur la Vuelta 1958, trois ans après celui de Jean Dotto (1955). La décennie se referme de la plus belle des manières avec un nouveau titre mondial pour la France avec André Darrigade qui devance au sprint l'Italien Michel Gismondi et le Belge Noël Foré. Il est le quatrième de l'histoire du cyclisme français après Georges Speicher (1933), Antonin Magne (1936) et Louison Bobet (1954).
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Bien entendu, les monstres sacrés Anquetil, Merckx, Poulidor, Hinault, Indurain et Armstrong resteront à jamais gravés dans les mémoires, mais d'autres ont également remporté de nombreux bouquets et méritent très largement leur place dans ce palmarès d'une soixantaine de champions ; un évènement heureux ou malheureux ayant marqué à jamais leur carrière.On se remémore alors Fignon deuxième sur les Champs-Élysées pour huit secondes de trop, Virenque effondré lors de l'affaire Festina, ou en remontant un peu plus dans le temps, Ocaña et sa chute terrible dans les Pyrénées ou encore la fin tragique de Simpson au Ventoux…Cette galerie de portraits, richement illustrée, nous plonge dans l'histoire du cyclisme, des années 1950 à aujourd'hui, avec ses moments forts, ses sprints endiablés, ses échappées, ses joies, ses drames… Et la roue continue de tourner pour cette petite reine qui verra encore bien d'autres champions aller puiser au plus profond d'eux-mêmes pour entrer dans la légende.
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- ÉditeurGlénat
- Date d'édition2012
- ISBN 10 2723486230
- ISBN 13 9782723486231
- ReliureCartonné
- Nombre de pages192
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Les grands noms du CYCLISME Leduc, Julien
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ISBN 10 : 2723486230
ISBN 13 : 9782723486231
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