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Zep: Titeuf 20 ans...et toujours à l'école, Glénat, 2013. Format: 29 x 22cm. Poids: 643g. E29. BD très bon état.
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Biographie de l'auteur :
Extrait :
Zep est né en Suisse en 1967. Il s’inscrit aux Arts Déco de Genève d’où il sortira diplômé. Il publie Victor dans la presse, puis est remarqué par Le Journal de Spirou. Après quelques albums, en 1992, il donne naissance à Titeuf par hasard, sur un carnet de croquis, alors qu’il dessine des souvenirs d’enfance ! La première planche est publiée dans un fanzine et, à sa lecture, Jean-Claude Camano des éditions Glénat lui propose de l’éditer.
C’est le début de la grande aventure de Titeuf. Le succès est croissant et devient rapidement un véritable phénomène du monde de l’édition. Plus de 20 millions d’albums de Titeuf ont été vendus, et il est traduit dans plus de 25 pays, dont la Chine. En mai 2000, Titeuf fait son apparition dans les romans de la Bibliothèque Rose chez Hachette Jeunesse.
En 2001, paraît Le Guide du zizi sexuel (textes d’Hélène Bruller). Ils lancent ensemble Les Minijusticiers chez Hachette Jeunesse en 2003, dont Zep supervise aussi l’adaptation en série animée qui est diffusée sur TF1. Zep a également illustré la même année un livret pédagogique pour Handicap International et réalisé un carnet de 68 pages pour l’album Chansons pour les pieds de Jean-Jacques Goldman. Zep a collaboré à Sol En Si en réalisant la pochette et les illustrations du livret du disque Sol En Cirque.
En janvier 2004, il reçoit le Grand Prix de la ville d’Angoulême le récompensant pour l’ensemble de sa carrière. Il publie la même année Le Monde de Zep, une invitation à pénétrer dans son univers et parcourir sa – déjà si complète – vie d’artiste. Il a été le président du Festival d’Angoulême en 2005.
Zep a démarré en 2004 une collaboration avec Tebo sur la série Captain Biceps (6 tomes parus), adaptée et diffusée sur France 3. Il renouvelle cette collaboration en 2008 avec la parution de Comment dessiner ? Il s’associe également en 2008 avec Stan et Vince pour le lancement de Chronokids (5 tomes parus), les aventures de deux enfants capables de remonter le temps : en 2011, pour le tome 3, la série a reçu le prix de la meilleure série jeunesse au Festival international de la BD d’Angoulême. En 2009, Zep a publié chez Delcourt Happy Sex dans un registre plus adulte, suivi de Happy Girls et Happy Rock.
Il écrit et réalise Titeuf, le film sorti en avril 2011.
En 2013, Titeuf fête ses 20 ans et, à cette occasion, une grande exposition lui est consacrée au Salon du livre de Paris, puis au Salon du livre de Genève. La même année, l’ensemble de la série devient disponible en numérique dans le monde entier !
En septembre 2013, avec la parution d’Une histoire d’hommes, Zep propose, dans un tout autre registre, un album au graphisme ouvertement réaliste dont la thématique dresse l’inventaire des passions et des désirs enfouis d’un groupe d’ex-musiciens.
L’année suivante, Zep revient à l’humour et publie Happy Parents, un album drôle et touchant sur la relation parents-enfants, ainsi qu’un album spécial des Chronokids consacré aux Grandes inventions de l’Histoire.
Depuis novembre 2014, il anime régulièrement le bl
1993-2073. DEPUIS SA CRÉATION, IL Y A 20 ANS, TITEUF S'EST IMPOSE COMME UNE EXCEPTIONNELLE RÉUSSITE, AVEC PLUS DE 20 MILLIONS D'ALBUMS VENDUS, DES TRADUCTIONS DANS PLUS DE 25 LANGUES, DES SÉRIES ANIMÉES À LA TÉLÉVISION, UN LONG-MÉTRAGE AU CINÉMA... ZEP, LE CRÉATEUR DE TITEUF, A RÉVOLUTIONNÉ LA FAÇON D'ABORDER ET DE TRAITER L'ENFANCE DANS LE CHAMP ÉDITORIAL. IL A IMPOSÉ, PAR LA VERVE D'UN LANGAGE GRAPHIQUE HORS PAIR ET D'UN TALENT D'ÉCRITURE RARE, UNE VISION DÉCOMPLEXÉE DE LA PRÉ-ADOLESCENCE QUI AMUSE ET SÉDUIT TOUTES LES TRANCHES D'ÂGE, TOUTES LES GÉNÉRATIONS... ZEP CONTINUE DE FAIRE VIVRE TITEUF COMME SA "PART D'ENFANCE". IL VOUS INVITE À PARTAGER 20 ANS DE SOUVENIRS...
Mon atelier de Carouge avait une unique fenêtre qui donnait sur la cour de l'école primaire. J'envoyais un projet de bande dessinée par semaine aux journaux ou éditeurs et je guettais en vain ma boîte aux lettres. Je mangeais des conserves ou du chocolat et je survivais en illustrant la rubrique économique de L'Hebdo, de temps en temps une belle affiche sérigraphie et là, c'était viande à la maison ! À mon 267e projet refusé, je dégustais une barre chocolatée à la fenêtre et je me disais que c'était tout de même un beau métier... même si le Champagne, c'était pas pour tout de suite. C'était l'heure de la récré et j'écoutais les petits piailler deux étages au-dessous : "Pôv' connard du cul !", "Et toi, t'es un pourri du zizi à la crotte de nez !".
Était-ce une formule magique ? Une savante combinaison ésotérique ? ? Peut-être parce que je me suis retrouvé 18 ans plus tôt. J'avais 7 ans et je préparais mon cartable. Je m'apprêtais, boule au ventre, à traverser le quartier, affronter peut-être ce salaud de grand Diego qui nous rackettait, rejoindre au plus vite mes copains pour observer ensemble les filles et partager nos réflexions sur cette caste mystérieuse. La cloche de 1992 a sonné et je suis sorti de ma rêverie. Mais tout était là, les peurs, les révoltes, les grands espoirs, l'odeur de pain au chocolat, de caoutchouc vanillé des Big Jim, des albums de bande dessinée et les élastiques de slip qui grattent... Vite ! Du papier ! ! ! ! J'ai posé tout ça. Une vingtaine de pages en quelques jours et Titeuf était né.
J'ai proposé mes pages au fanzine "Sauve qui Peut", pour lequel je dessinais très assidûment (et très bénévolement). La série s'appelait "Souvenirs de mômes" et a suscité une avalanche de courrier. Huit lettres. Ce qui constituait tout de même près de 10 % des lecteurs ! C'était dans le numéro de mars 7992. Quelques semaines plus tard, Jean-Claude Camano, directeur de collection chez Glénat (le seul grand éditeur à qui je n'avais pas envoyé mon beau projet), considère la pile de magazines qui envahit son bureau, rue Brezin, Paris 74e. Il y en a un qui dépasse un peu. Il le tire. S'il a delà chance, la pile ne s'écroulera pas. Il a de la chance. C'est un magazine suisse : "Sauve qui Peut". Il le feuillette et tombe sur qui vous savez. Ça a commencé comme ça.
Mon atelier de Carouge avait une unique fenêtre qui donnait sur la cour de l'école primaire. J'envoyais un projet de bande dessinée par semaine aux journaux ou éditeurs et je guettais en vain ma boîte aux lettres. Je mangeais des conserves ou du chocolat et je survivais en illustrant la rubrique économique de L'Hebdo, de temps en temps une belle affiche sérigraphie et là, c'était viande à la maison ! À mon 267e projet refusé, je dégustais une barre chocolatée à la fenêtre et je me disais que c'était tout de même un beau métier... même si le Champagne, c'était pas pour tout de suite. C'était l'heure de la récré et j'écoutais les petits piailler deux étages au-dessous : "Pôv' connard du cul !", "Et toi, t'es un pourri du zizi à la crotte de nez !".
Était-ce une formule magique ? Une savante combinaison ésotérique ? ? Peut-être parce que je me suis retrouvé 18 ans plus tôt. J'avais 7 ans et je préparais mon cartable. Je m'apprêtais, boule au ventre, à traverser le quartier, affronter peut-être ce salaud de grand Diego qui nous rackettait, rejoindre au plus vite mes copains pour observer ensemble les filles et partager nos réflexions sur cette caste mystérieuse. La cloche de 1992 a sonné et je suis sorti de ma rêverie. Mais tout était là, les peurs, les révoltes, les grands espoirs, l'odeur de pain au chocolat, de caoutchouc vanillé des Big Jim, des albums de bande dessinée et les élastiques de slip qui grattent... Vite ! Du papier ! ! ! ! J'ai posé tout ça. Une vingtaine de pages en quelques jours et Titeuf était né.
J'ai proposé mes pages au fanzine "Sauve qui Peut", pour lequel je dessinais très assidûment (et très bénévolement). La série s'appelait "Souvenirs de mômes" et a suscité une avalanche de courrier. Huit lettres. Ce qui constituait tout de même près de 10 % des lecteurs ! C'était dans le numéro de mars 7992. Quelques semaines plus tard, Jean-Claude Camano, directeur de collection chez Glénat (le seul grand éditeur à qui je n'avais pas envoyé mon beau projet), considère la pile de magazines qui envahit son bureau, rue Brezin, Paris 74e. Il y en a un qui dépasse un peu. Il le tire. S'il a delà chance, la pile ne s'écroulera pas. Il a de la chance. C'est un magazine suisse : "Sauve qui Peut". Il le feuillette et tombe sur qui vous savez. Ça a commencé comme ça.
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- ÉditeurGLENAT
- Date d'édition2013
- ISBN 10 2723498182
- ISBN 13 9782723498180
- ReliureAlbum
- Nombre de pages96
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