Articles liés à IAD - COLLEGE UNIQUE POUR QUOI
L'édition de cet ISBN n'est malheureusement plus disponible.
Afficher les exemplaires de cette édition ISBN
Pourquoi revenir sur trente années de politique scolaire ?. La lente émergence de l'école moyenne (1832-1975). Tronc commun et premières mesures d'aide aux élèves en difficulté (1977-1993). Entre tronc commun et diversification : quelle lisibilité pour le collège ? (1994-2006). Comment les textes officiels désignent-ils les élèves en difficulté ?. L'aide matérielle apportée aux collèges : la priorité était ailleurs. Comment piloter les collèges depuis l'administration centrale ?. La question des contenus d'enseignement. Comment accueillir tous les élèves ? Tour d'horizon des aménagements pédagogiques. Comment assurer des aides spécifiques aux élèves en difficulté ?. Quelles structures spécifiques sont mises en place pour les élèves en difficulté ?. Les enseignants sont-ils suffisamment préparés à enseigner aux collégiens en difficulté ?
Les informations fournies dans la section « Synopsis » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.
Présentation de l'éditeur :
Le collège unique, pour quoi faire ?
Dans l'esprit de ses promoteurs, le collège unique répondait à un double objectif : élever le niveau de culture et de formation de l'ensemble des jeunes durant leur période de scolarité obligatoire pour répondre aux besoins du pays ; favoriser la mixité sociale pour préparer les futurs citoyens à une vie commune démocratique. Trente ans après, quel bilan dresser des difficultés que le collège unique a rencontrées sur son chemin ?
Parmi elles : comment parvenir à transmettre une culture commune à des publics scolaires hétérogènes sans constituer de nouvelles filières étanches ? Comment adapter le collège à ses différents publics en diversifiant les approches pédagogiques ? Comment apporter une aide personnalisée à des élèves en difficulté alors que le modèle du collège demeure en grande partie celui du lycée d'enseignement général avec une pédagogie frontale uniforme ? Comment aussi garantir un fond commun de connaissances sans niveler les savoirs fondamentaux par le bas ? Comment mieux former les enseignants à une individualisation du soutien ? Comment trouver l'équilibre entre l'autonomie des établissements et la gestion globale du territoire scolaire ?
En suivant pas à pas la réforme depuis 1975 jusqu'à nos jours, l'auteur aborde tous ces points en passant au crible les instructions et rapports officiels publiés régulièrement par les responsables qui pilotent et évaluent sa mise en place. Il souligne que les différents problèmes rencontrés, notamment concernant les «élèves en difficulté», ont donné lieu très tôt à des diagnostics et à des propositions d'action sans que ces prescriptions aient un impact suffisant.
Selon l'auteur, l'actualité récente plaide en faveur du maintien de la double ambition initiale du collège unique, tant il est vrai que la construction en France d'une vraie «école moyenne» demeure un défi majeur, défi qu'entend relever le nouveau socle commun de connaissances et de compétences.
Jean-Paul Delahaye est professeur associé à l'Université René Descartes-Paris V.
Extrait :
Dans l'esprit de ses promoteurs, le collège unique répondait à un double objectif : élever le niveau de culture et de formation de l'ensemble des jeunes durant leur période de scolarité obligatoire pour répondre aux besoins du pays ; favoriser la mixité sociale pour préparer les futurs citoyens à une vie commune démocratique. Trente ans après, quel bilan dresser des difficultés que le collège unique a rencontrées sur son chemin ?
Parmi elles : comment parvenir à transmettre une culture commune à des publics scolaires hétérogènes sans constituer de nouvelles filières étanches ? Comment adapter le collège à ses différents publics en diversifiant les approches pédagogiques ? Comment apporter une aide personnalisée à des élèves en difficulté alors que le modèle du collège demeure en grande partie celui du lycée d'enseignement général avec une pédagogie frontale uniforme ? Comment aussi garantir un fond commun de connaissances sans niveler les savoirs fondamentaux par le bas ? Comment mieux former les enseignants à une individualisation du soutien ? Comment trouver l'équilibre entre l'autonomie des établissements et la gestion globale du territoire scolaire ?
En suivant pas à pas la réforme depuis 1975 jusqu'à nos jours, l'auteur aborde tous ces points en passant au crible les instructions et rapports officiels publiés régulièrement par les responsables qui pilotent et évaluent sa mise en place. Il souligne que les différents problèmes rencontrés, notamment concernant les «élèves en difficulté», ont donné lieu très tôt à des diagnostics et à des propositions d'action sans que ces prescriptions aient un impact suffisant.
Selon l'auteur, l'actualité récente plaide en faveur du maintien de la double ambition initiale du collège unique, tant il est vrai que la construction en France d'une vraie «école moyenne» demeure un défi majeur, défi qu'entend relever le nouveau socle commun de connaissances et de compétences.
Jean-Paul Delahaye est professeur associé à l'Université René Descartes-Paris V.
Extrait de l'introduction :
L'ambition de cet ouvrage est d'apporter quelques éléments de réponse aux questions présentées ci-après en reprenant, presque année après année, le fil de la construction du collège unique depuis 1975. Il s'agit d'identifier, dans les politiques scolaires mises en oeuvre, à la fois les mesures destinées en principe à réduire le nombre des élèves en difficulté, mais aussi de mettre en relief ce qui a manqué dans le pilotage des réformes pour que ces mesures soient pleinement efficaces. Au total, ce retour sur trente années de politiques scolaires sera utile s'il permet de mieux comprendre les difficultés rencontrées dès l'origine par le ministère de l'Éducation nationale pour fixer à notre école moyenne des objectifs accessibles à tous.
Faut-il renoncer au collège unique ?
On dit que le collège unique a échoué. On dit aussi que son échec signe de fait la remise en cause de la scolarisation obligatoire à 16 ans. Si tel était le cas, ces deux affirmations ne seraient sans doute pas sans rapport l'une avec l'autre et l'on pourrait y voir le signe d'un renoncement à faire accéder toute une classe d'âge, y compris par des voies diversifiées, au même fond commun de connaissances à la fin de la scolarité au collège. Mais ce renoncement serait alors ciblé puisqu'il ne concernerait que les élèves dits «en difficulté», massivement issus des milieux populaires. Ce qui serait alors menacé, ce n'est pas tant le collège unique que le projet républicain de donner une culture commune à l'ensemble des citoyens. Une partie des enfants du peuple, quelle que soit leur origine, en serait ainsi privée. Quand on sait l'impact, dans notre pays bien plus qu'ailleurs, de la formation initiale sur le destin des individus, on mesure les effets destructeurs qu'aurait un tel renoncement.
L'ambition de cet ouvrage est d'apporter quelques éléments de réponse aux questions présentées ci-après en reprenant, presque année après année, le fil de la construction du collège unique depuis 1975. Il s'agit d'identifier, dans les politiques scolaires mises en oeuvre, à la fois les mesures destinées en principe à réduire le nombre des élèves en difficulté, mais aussi de mettre en relief ce qui a manqué dans le pilotage des réformes pour que ces mesures soient pleinement efficaces. Au total, ce retour sur trente années de politiques scolaires sera utile s'il permet de mieux comprendre les difficultés rencontrées dès l'origine par le ministère de l'Éducation nationale pour fixer à notre école moyenne des objectifs accessibles à tous.
Faut-il renoncer au collège unique ?
On dit que le collège unique a échoué. On dit aussi que son échec signe de fait la remise en cause de la scolarisation obligatoire à 16 ans. Si tel était le cas, ces deux affirmations ne seraient sans doute pas sans rapport l'une avec l'autre et l'on pourrait y voir le signe d'un renoncement à faire accéder toute une classe d'âge, y compris par des voies diversifiées, au même fond commun de connaissances à la fin de la scolarité au collège. Mais ce renoncement serait alors ciblé puisqu'il ne concernerait que les élèves dits «en difficulté», massivement issus des milieux populaires. Ce qui serait alors menacé, ce n'est pas tant le collège unique que le projet républicain de donner une culture commune à l'ensemble des citoyens. Une partie des enfants du peuple, quelle que soit leur origine, en serait ainsi privée. Quand on sait l'impact, dans notre pays bien plus qu'ailleurs, de la formation initiale sur le destin des individus, on mesure les effets destructeurs qu'aurait un tel renoncement.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.
- ÉditeurRETZ
- Date d'édition2006
- ISBN 10 2725626048
- ISBN 13 9782725626048
- ReliureBroché
- Nombre de pages160
Acheter neuf
En savoir plus sur cette édition
EUR 21,90
Frais de port :
EUR 45
De France vers Etats-Unis
Meilleurs résultats de recherche sur AbeBooks
Image d'archives
Le collège unique, pour quoi faire ?
Edité par
Retz
(2006)
ISBN 10 : 2725626048
ISBN 13 : 9782725626048
Neuf
Paperback
Quantité disponible : > 20
Vendeur :
Evaluation vendeur
Description du livre Paperback. Etat : NEUF. Dans l'esprit de ses promoteurs, le collège unique répondait à un double objectif : élever le niveau de culture et de formation de l'ensemble des jeunes durant leur période de scolarité obligatoire pour répondre aux besoins du pays ; favoriser la mixité sociale pour préparer les futurs citoyens à une vie commune démocratique.Trente ans après, quel bilan dresser des difficultés que le collège unique a rencontrées sur son chemin ? Parmi elles : comment parvenir à transmettre une culture commune à des publics scolaires hétérogènes sans constituer de nouvelles filières étanches ? Comment adapter le collège à ses différents publics en diversifiant les approches pédagogiques ? Comment apporter une aide personnalisée à des élèves en difficulté alors que le modèle du collège demeure en grande partie celui du lycée d'enseignement général avec une pédagogie frontale uniforme ? Comment aussi garantir un fond commun de connaissances sans niveler les savoirs fondamentaux par le bas ? Comment mieux former les enseignants à une individualisation du soutien ? Comment trouver l'équilibre entre l'autonomie des établissements et la gestion globale du territoire scolaire ? En suivant pas à pas la réforme depuis 1975 jusqu'à nos jours, l'auteur aborde tous ces points en passant au crible les instructions et rapports officiels publiés régulièrement par les responsables qui pilotent et évaluent sa mise en place.Il souligne que les différents problèmes rencontrés, notamment concernant les " élèves en difficulté ", ont donné lieu très tôt à des diagnostics et à des propositions d'action sans que ces prescriptions aient un impact suffisant. Selon l'auteur, l'actualité récente plaide en faveur du maintien de la double ambition initiale du collège unique, tant il est vrai que la construction en France d'une vraie " école moyenne " demeure un défi majeur, défi qu'entend relever le nouveau socle commun de connaissances et de compétences. - Nombre de page(s) : 1 vol. (157 p.) - Poids : 0g - Langue : fre - Genre : Pédagogie pour l'enseignement, Concours Professorat Défis d'éducation. N° de réf. du vendeur N9782725626048
Acheter neuf
EUR 21,90
Autre devise