Pierre Clerc est co-auteur de la collection "J'apprends les maths" avec Rémi Brissiaud et André Ouzoulias.
Spécialiste de l'apprentissage de la lecture-écriture et de ses difficultés, André Ouzoulias a notamment dirigé l'élaboration de Médial, utilisé par de nombreux RASED, et de Prévelire,un guide pour l'évaluation continue à visée préventive au cycle 2.
Il a également conçu les MACLÉ (Modules d'approfondissement des compétences en lecture-écriture).
Professeur agrégé de philosophie, André Ouzoulias était impliqué dans la formation initiale et continue des maîtres depuis 1980 comme psychopédagogue. Ses recherches et ses productions ont principalement porté sur les apprentissages en lecture-écriture et leurs difficultés. Il était également coauteur de la collection J'apprends les maths, dirigée par Rémi Brissiaud, avec qui il a commencé à travailler vers la fin des années 80. Il dirigeait la collection Comment faire ? (Retz-CRDP de Versailles).
Rémi Brissiaudest titulaire d'une maîtrise de mathématiques et d'un doctorat en psychologie cognitive. Il est maître de conférences honoraire en psychologie cognitive à l'Université de Cergy-Pontoise (ESPE de Versailles) et chercheur associé à l'équipe " Compréhension, Raisonnement, et Acquisition de Connaissances " (laboratoire Paragraphe : http://www.crac-paragraphe.univ-paris8.fr/).
Les travaux de Rémi Brissiaud s'inscrivent dans le courant de la "
psychologie culturelle" et ils mettent en évidence l'existence d'une pluralité de chemins vers le nombre. Pour l'essentiel, ces cheminements dépendent des outils culturels qui sont mis à la disposition de l'enfant (en Petite section de maternelle, différentes façons de " parler des nombres ", puis diverses stratégies de comptage et de calcul, etc.). Tous ces outils culturels ne se valent pas. En s'appuyant sur les résultats des recherches en psychologie cognitive, en didactique du nombre, en psychologie clinique, en psychologie interculturelle et en histoire des pratiques et des discours scolaires, il a montré qu'il est préférable d'
enseigner les décompositions des nombres et le comptage-dénombrementplutôt que le comptage-numérotage, comme cela s'est fait dans l'École française entre 1990 et 2015.
Le cadre théorique qu'il avance permet également de penser le progrès des enfants dans la
résolution de problèmes arithmétiques. Il souligne notamment l'importance du
calcul mentalen montrant comment l'appropriation de stratégies de calcul de haut niveau favorise le progrès dans l'usage des diverses opérations arithmétiques, ainsi que le progrès dans la conceptualisation des nombres décimaux.
Dans ses interventions, Rémi Brissiaud joint le point de vue de l'analyse théorique et celui du fonctionnement en classe. Il guide ainsi les enseignants dans leurs choix pédagogiques.
En s'appuyant sur
de nombreux exemples issus des classes, Rémi Brissiaud rapporte les résultats des recherches les plus récentes et fait partager aux enseignants des trois cycles de l'école primaire les questions que ces recherches suscitent.
En même temps qu'elle apporte un éclairage didactique particulièrement efficace, l'intervention de Rémi Brissiaud est toujours le catalyseur d'un très grand enthousiasme pédagogique.
La collection qui donne à l'enfant des bases solides en mathématiques.Cinq points forts: l'apprentissage simultané, dès le début d'année, de deux comptines numériques: la comptine habituelle (un, deux... dix, onze...) et une comptine régulière " à l'asiatique " (un, deux... dix et un, dix et deux... deux dix, deux dix et un...) pour une meilleure transparence du système de numération du point de vue langagier. une place importante est accordée aux situations-problèmes d'anticipation (en utilisant les 32 cartons fournis avec le livre du maître et téléchargeables ci-contre) ; deux modes de représentation des nombres, : l'un basé sur leur organisation en constellation du dé (les " nombres comme Dédé ", appui sur le nombre 5); l'autre basé sur leur organisation par paires (les " nombres comme Perrine "). Celui-ci favorise d'autres stratégies et permet une plus grande souplesse de calcul. Il conduit aussi à une meilleure compréhension du groupement par 10 ; l'étude des groupements par 2 et par 5 avant d'aborder le groupement par 10, ce qui facilite l'enseignement de la numération décimale et prépare à l'étude de la multiplication et de la division ; la soustractionest introduite dans une situation de comparaison : le signe " - " de la soustraction est d'emblée introduit dans une situation de différence afin d'aider les élèves à comprendre que cette opération permet de résoudre bien d'autres problèmes que ceux où l'on retire, où l'on perd, etc. En géométrie, l'utilisation d'un procédé pédagogique favorisant la verbalisation des conditions de la réussite de la tâche, l'anticipation et l'auto-évaluation (grâce aux personnages de Couic-Couic et Géom). J'apprends les maths avec Tchou renoue ainsi avec une pratique pédagogique privilégiée par l'illustre pédagogue qu'était Cuisenaire.