Extrait :
ESSAI DE DÉFINITION...
Pour simplifier, nous dirons qu'une voiture de sport est un engin minimaliste : deux places, un coffre au volume réduit, sans équipement superflu. Le poids et les dimensions contenus sont des concessions au confort afin d'augmenter le plaisir de conduire. L'automobile, qui n'était au début du siècle dernier qu'un jouet de fortunés, s'est peu à peu démocratisée. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, les voitures de compétition étaient, la plupart du temps, des voitures "de sport". Celles-ci permettaient à leurs propriétaires de rouler la semaine et de participer à des épreuves sportives le week-end. Au fil des années, les voitures de compétition se sont de plus en plus spécialisées. Préparées, elles devenaient impossibles à utiliser au quotidien. Cette évolution a suscité l'apparition de toute une nouvelle génération de voitures de sport, moins pures et dures que leurs devancières mais beaucoup plus utilisables au quotidien, tout en ménageant un minimum de sensations et de plaisir. Et un côté exclusif, car même assemblées en série, ces voitures n'atteignent pas les mêmes niveaux de production que des berlines, par exemple. Dans un souci de rentabilité, il était donc important pour les constructeurs d'utiliser un maximum d'éléments mécaniques de grande série et de tirer les coûts. Avant la Seconde Guerre mondiale, certains constructeurs, comme MG, ont bâti leur succès avec ce type de voiture aux lignes évocatrices et aux performances moyennes. Un moteur de grande série, alimenté par deux carburateurs SU, un pont rigide, un Overdrive Laycock de Normanville, un long capot, une capote symbolique, deux places, un équipement électrique signé Lucas, voici l'essence et l'essentiel d'un cabriolet à la sauce anglaise. Qu'il s'agisse d'une Triumph TR 3, d'une Austin Healey ou encore d'une Jaguar XK 120, ces éléments sont comme des constantes. Les Italiens y mettent un peu plus de raffinement, avec par exemple un moteur équipé d'une culasse à double arbre à cames en tête et deux carburateurs Weber pour faire bonne mesure, sans oublier la "marmita" qui va donner un cachet à l'engin par son bruit caractéristique.
Présentation de l'éditeur :
Dans un monde automobile aseptisé, fait de limitations en tous genres, la Mazda MX-5 est une véritable bouffée d'oxygène, au propre comme au figuré. Au propre parce qu'il est possible de la décapoter, au figuré parce qu'elle permet de retrouver des sensations totalement oubliées de nos jours. La Mazda MX-5 est l'héritière directe de toute une génération de petits roadsters anglais et italiens dédiés au plaisir de conduire, à l'insouciance et aux sensations pures et dures. Des petites anglaises, elle a pris le meilleur, le charme et l'élégance ; de par ses origines japonaises, elle a une fiabilité sans faille et un comportement routier digne des meilleures sportives. Ses lignes élégantes et classiques intègrent le meilleur de la technologie. Modèle à part de la gamme Mazda, ses concepteurs ont toujours eu l'intelligence de l'améliorer régulièrement sans pour autant la dénaturer. Chaque changement de génération apporte son lot d'évolutions tout en lui conservant la fraîcheur de la version originelle des années 1990. Si vous désirez profiter de la nature et vous faire plaisir au volant, nul besoin de 300 ch, la MX-5 est idéale. Cheveux au vent, même aux allures les plus basses, la MX-5 est une voiture intense. Faites-vous plaisir et découvrez ses secrets au travers de cet ouvrage qui lui est entièrement consacré.
Dimitri URBAIN, journaliste et ancien collaborateur ETAI, est l'auteur du GUIDE de la GOLF GTI.
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