Présentation de l'éditeur :
Grâce à une grande connaissance des ressources cachées de la mécanique humaine, sans complaisance, ni fatalisme, Xavier Maniguet raconte et analyse un grand nombre de situations stressantes du quotidien aux conditions extrêmes.
Dans cet ouvrage de référence, vous trouverez toutes les solutions pour détecter et échapper aux agressions professionnelles, familiales, affectives, sociales, administratives, fiscales, sexuelles, morales ou physiques. Vous comprendrez aussi pourquoi certaines conditions dites extrêmes : les séjours dans la jungle ou dans le désert, les prises d'otage, la torture, le stress du guerrier, la confrontation à la violence.
L'auteur développe aussi une méthode dont il est le concepteur : la méthode Emostress. Il démontre combien la composante émotionnelle est déterminante dans la gestion du stress, et comment profiter de ses aspects positifs (le " bon stress "). On ne guérit bien que ce que l'on comprend bien, c'est pourquoi vous découvrirez en vous des ressources insoupçonnées grâce à cette méthode.
Vous trouverez également des techniques de relaxation, des techniques sportives, des activités physiques adaptées, une vraie gestion du temps, le bon respect de la règle des trois S.
Sans oublier évidemment des conseils pour une hygiène de vie équilibrée.
Médecin spécialiste des conditions extrêmes, pilote professionnel et instructeur, plongeur et parachutiste, colonel ayant travaillé pour les services français, homme de tous les défis, Xavier Monique s'est très tôt orienté vers l'aventure tous azimuts. Le stress, il connaît. De l'intérieur, comme homme de terrain, mois aussi comme scientifique curieux de tous les rouages de la comédie humaine. Tropicaliste, il est aussi spécialiste de médecine aérospatiale, hyperbare, et sportive. Sa polyvalence scientifique et pratique lui permet d'aborder de façon quasi exhaustive tous les aspects du stress et les meilleurs moyens d'y remédier.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages de référence dont : Survivre : comment vaincre en milieu hostile ; La Montagne et vous ; Mieux Être ; et récemment French Bomber.
Extrait :
Extrait de l'introduction :
L'homme de Neandertal disposait des mêmes structures cérébrales que les nôtres et d'une physiologie du stress identique. Les conditions de vie étaient, en revanche, fondamentalement différentes. Bien que beaucoup plus solide que nous, l'homme du paléolithique souffrait déjà de sa frêle carcasse, qu'il devait sans cesse protéger. Il lui fallait piéger et chasser à la lance ou au gourdin pour se nourrir et se vêtir. Il devait creuser ou construire pour s'abriter du froid et des fauves. Chaque foyer fabriquait ses outils, depuis la hache de pierre jusqu'à l'aiguille d'os. Notre ancêtre devait entretenir le feu en permanence, sous peine de mourir de froid. Il lui fallait lutter au corps à corps avec les fauves et les hommes des tribus adverses, se défendre contre les inondations, les avalanches, les incendies de forêt ou les éruptions volcaniques, tous ces fléaux que l'homme ne comprenait pas et ne savait prévoir. Quand il ne pouvait pas lutter ou avait compris que la lutte était vaine, il fuyait. L'agressivité était la règle pour survivre ; agressivité aussi bien compétitive au sein du groupe pour s'approprier un objet de gratification (partenaire sexuel, territoire...), que défensive pour échapper à l'agression des autres.
L'adaptation était obligée, sous peine de se voir sacrifié sur l'autel de la sélection naturelle.
Les agressions psychoémotionnelles, comme le deuil ou la passion, ou socioprofessionnelles étaient réduites à leur plus simple expression. L'affectivité et l'émotionnel existaient, mais leur seuil de déclenchement restait élevé, à la hauteur des circonstances vitales qui passaient en priorité.
La polyvalence était rendue obligatoire car chacun devait nécessairement assumer un maximum de tâches quotidiennes pour la survie du clan. La femme qui «restait au foyer» ne programmait pas ses machines ; le cerf ou l'ours était dépecé entre deux tétées ou deux corvées de bois.
La particularité fondamentale du mode de vie de notre vieil ancêtre tenait dans un investissement physique permanent, pour les deux sexes.
Parallèlement, le libre arbitre était préservé. Chacun pouvait organiser son temps comme il le voulait ; la fuite ou la lutte face au danger était une décision individuelle, dépendant de l'expérience.
Le stress était physique, l'homme avait peur, mais il passait à l'action.
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