Présentation de l'éditeur :
"A. Il y avait une petite fois, pendant la canicule, un type qui était assis devant une fenêtre ouverte ; c'était un garçon démesuré, un peu voûtê, et il s'appelait Adam ; Adam Pollo". Ces lignes sont les premières du Procès-Verbal. Et le premier dessin du livre montre un type démesuré assis devant une fenêtre ouverte. Pourtant cet homme n'est pas Adam Pollo. C'est un étranger à la recherche de lui-même et du temps où le dessinateur a lu le livre. El où le livre parlait de lui. Ces deux "types" qui ne se connaissent pas vont marcher ensemble, démultipliés dans les tues de la ville. Dans des rues parallèles. Un texte, un dessin, une espèce de dialogue entre un écrivain et un dessinateur. Entre ces deux Adam qui sont le même.
Quatrième de couverture :
«On me reprochera certainement des quantités de choses. D'avoir dormi là, par terre, pendant des jours ; d'avoir sali la maison, dessiné des calmars sur les murs, d'avoir joué au billard. On m'accusera d'avoir coupé des roses dans le jardin, d'avoir bu de la bière en cassant le goulot des bouteilles contre l'appui de la fenêtre : il ne reste presque plus de peinture jaune sur le rebord en bois. J'imagine qu'il va falloir passer sous peu devant un tribunal d'hommes ; je leur laisse ces ordures en guise de testament ; sans orgueil, j'espère qu'on me condamnera à quelque chose, afin que je paye de tout mon corps la faute de vivre...»
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