L'Utile et le Futile: L'économie de l'immatériel - Couverture souple

Goldfinger, Charles

Couverture souple

ISBN 10 : 2738102476 ISBN 13 : 9782738102478

Editeur : Odile Jacob, 1994

A propos du livre

Revue de presse :

Dommage que L'économie de l'immatériel, sous-titre de L'utile et le futile "pèse" plus de 600 pages ! Dommage car le nombre de décideurs achevant un ouvrage est inversement proportionnel au nombre de pages. Et pourtant cette démonstration de la primauté de l'immatériel constitue une lecture fort utile pour la plupart des dirigeants. L'auteur note en particulier que l'effet de taille, toujours valable au niveau des productions, est globalement moins critique que la capacité de projection (d'où les efforts en matière d'image) et de déploiement. Ce qui explique l'efficacité de Microsoft (16 000 personnes) face à des mastodontes dix fois plus gros. Il remarque aussi le triomphe des sous-traitants comme Intel ou la société de Bill Gates qui ont su jouer la spécialisation face aux assembleurs de l'électronique. --Futuribles-- -- Futuribles

L'économie de l'immatériel est une économie d'abondance
Contrairement aux biens matériels, les immatériels peuvent être multipliés très facilement et leur consommation par un individu ne limite pas la possibilité de consommation des autres.
Primauté de l'immatériel sur le matériel caractérise les secteurs clés de la nouvelle économie
Informatique, télécommunications et audiovisuel sont en train de faire converger leurs technologies vers un univers "tout numérique" à la base duquel on trouve le logiciel.
L'économie de l'immatériel cherche à amplifier le poids du facteur humain
Contrairement à l'économie industrielle qui cherche, justement, à réduire ce facteur, l'économie de l'immatériel s'appuie sur la personnalisation des différents acteurs. En conséquence, une espèce de paganisme moderne est en train de voir le jour. La prolifération des idoles que sont les "stars" du petit écran trouve ses racines dans l'abus de personnalisation. -- Idées clés, par Business Digest

L'économiste, l'invisible et l'imprévisible
Oui, nous sommes bien entrés dans l'ère postindustrielle, et il devient urgent de modifier en conséquence nos modes de pensée et d'organisation, voire nos valeurs. Charles Goldfinger, ex-haut fonctionnaire, ex-banquier, aujourd'hui consultant en stratégie, avait été, en France, l'un des plus clairvoyants analystes de la mutation financière mondiale avec La Géofinance (Seuil, 1986).

Ce nouveau livre, encore plus ambitieux, illustre un basculement général vers l'immatériel qui dépasse largement ce qu'il est convenu d'appeler l'explosion des services. Non seulement les activités liées au tourisme, aux loisirs, à la finance, à l'information dépassent en importance, et surtout en vitesse de croissance, les secteurs industriels, mais les produits industriels eux-mêmes constituent de plus en plus les supports d'une valeur ajoutée immatérielle.
Bientôt, nous donnerons le matériel pour vendre du service derrière, prévoyait récemment un grand patron de l'informatique, cité par l'auteur. L'invasion de l'immatériel bouleverse tout. Le travail se libère des contraintes des horaires et des déplacements. Dans une entreprise de plus en plus éclatée, le réseau remplace la pyramide, l'information remplace l'autorité, le pari remplace la planification.

Enfin, l'ensemble de notre organisation sociale et politique est soumis à trois défis. D'abord celui de l'appartenance: les réseaux télématiques, la diffusion universelle des images dissolvent les liens anciens, fondés sur l'affinité culturelle ou la proximité géographique; déjà apparaissent des télécommunautés, communiquant par réseaux télématiques sur des centres d'intérêt communs.
Ensuite, le défi de la gouvernance: la démocratie médiatronique mine les structures traditionnelles de pouvoir et de représentation politique.
Enfin, le défi de la connaissance: les sciences, qu'elles soient exactes ou humaines, doivent admettre le caractère irréductible de l'incertitude et du chaos. Où nous mènent ces changements? Selon les humeurs du moment, à une nouvelle barbarie, sans culture et sans valeurs, ou à une société d'abondance, de choix et d'épanouissement personnel.
Incertitude parfaitement explicable, si on suit l'auteur: le propre de la société de l'immatériel, c'est son imprévisibilité... --Gérard Moatti-- -- L'Expansion

Le souk des invisibles
Voyage dans l'économie de l'immatériel. Au coeur de l'économie contemporaine, le futile est devenu le principal créateur de richesses. Dans cet ouvrage de compilation, l'auteur de Géofinance élargit son exploration de l'économie de l'immatériel à l'informatique, aux loisirs et autres fameux invisibles qui pèsent de plus en plus dans les échanges de services.

Charles Goldfinger décortique les trois dimensions des immatériels, pris d'abord comme produits finaux (le rêve vendu par Disney ou le Club Med), puis envisagés comme facteurs de production (le microprocesseur Pentium d'Intel) et enfin comme logique de développement. Celle-ci gagne tous les secteurs et définit de nouvelles règles d'organisation, de compétition et de valorisation.

Quelles conséquences pour les entreprises? Dans cette économie de l'immatériel, où l'offre abonde, tout repose sur le pari suivant: quelques succès planétaires (CNN) et beaucoup de fours monstrueux (la norme D2Mac, un film de Schwartzenegger). Le défi sera de gérer des systèmes de tarification qui, des marchés des changes aux réservations aériennes, ressemblent déjà à un souk planétaire.

Un reproche à ce livre passionnant: descriptif plus qu'explicatif, il se garde bien de trancher entre les optimistes (les millénaristes) et les pessimistes (les catastrophistes). --Etienne Gless-- -- L'Entreprise

Présentation de l'éditeur :

Futiles, les grandes manifestations sportives, les studios d'Hollywood, les jeux vidéo, les villages du Club Méditerranée ? Peut-être, mais ils sont aussi au coeur de l'économie moderne. Déroutants, les flux planétaires d'informations et d'images, la volatibilité financière ? Oui, mais ce sont les fondements d'une nouvelle dynamique économique. Ce livre nous donne les clés permettant de comprendre un univers surprenant et pourtant familier et d'aborder ses défis avec lucidité. Spécialiste des technologies de l'information et de la finance, Charles Goldfinger est actuellement consultant en stratégie. Il est l'auteur de La Géofinance.

À propos de cette édition

• Éditeur: Odile Jacob
• Date d'édition: 1994
• ISBN 10: 2738102476
• ISBN 13: 9782738102478
• Reliure: Broché
• Nombre de pages: 622