Quatrième de couverture :
" Ce qui fait la force des Petites Filles et la mort, souligne le traducteur, c'est que l'héroïne n'est pas une création arbitraire. Ce n'est ni un monstre ni une folle. C'est une femme très semblable à celles que l'on rencontre en Grèce dans les îles et les campagnes (...), parfaitement lucide et douée d'une imagination fertile et d'un violent désir d'aider les autres avec les pauvres moyens dont elle dispose. " Yannou, la vieille femme que met en scène Papadiamantis, tente - par tous les moyens - d'épargner aux petites filles de son entourage, ces femmes futures, l'enfer de la servitude qu'elle a, sa vie durant, subi. Et cette tragédie populaire - celle de la condition féminine -, un classique de la littérature néo-hellénique, bien qu'écrite en 1903, se révèle d'une étonnante modernité.
Présentation de l'éditeur :
La vieille Yannou est au chevet de sa petite-fille, âgée de quelques jours à peine et déjà gravement malade. Au fil des heures de veille durant lesquelles elle se remémore sa vie passée, elle découvre qu'elle n'a jamais vécu que dans la servitude. Elle se persuade alors que son devoir est de délivrer - par tous les moyens - les petites filles de l'enfer qui les attend. Ecrit en 1903, Les Petites Filles et la Mort (dont le titre original se traduit par La Meurtrière) est le maître livre de Papadiamantis. Dans une tragédie qui va bien au-delà du tableau de mœurs, il invente une langue somptueuse et propose une réflexion sur la condition féminine, tissée d'obsessions personnelles, qui se révèle d'une inquiétante modernité.
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