La Cerisaie - Couverture souple

Tchekhov, Anton

3,69

40�315 �valuations de Goodreads

Couverture souple

ISBN 10 : 2742739467 ISBN 13 : 9782742739462

Editeur : Actes Sud, 2002

Afficher les exemplaires de cette �dition ISBN

Quatri�me de couverture :

�C'est dans cette chambre que je dormais, d'ici que je regardais le jardin, le bonheur se r�veillait en moi tous les matins...� Lioubov Andreevna Raveska�a revient chez elle apr�s une longue absence, ruin�e par l'amant qu'elle a suivi cinq ans auparavant. Elle est dans l'obligation de vendre la Cerisaie, son domaine et, qui plus est, � celui qui auparavant la servait : autres temps, autres classes sociales... C'est dans ces circonstances qu'elle retrouve une derni�re fois sa famille et r�gle les d�tails de la vente. En quatre actes, on parle, on chante, on r�ve, on soupire, on danse jusqu'au matin. Un v�ritable bal � regarder et � �couter, entre deux cerisiers qui h�sitent � fleurir.L'accompagnement critique r�pond � l'objet d'�tude �Th��tre : texte et repr�sentation�. Toute l'analyse litt�raire est orient�e dans l'optique du passage � la sc�ne. Plusieurs mises en sc�nes sont pr�sent�es : la premi�re, celle de Stanislavski en 1904, puis celles de Giorgio Strehler, Peter Stein, Peter Brook, Peter Zadek, et enfin celle de Georges Lavaudant au Th��tre de l'Od�on en 2004 (note d'intention de Lavaudant, interview du dramaturge et d'une com�dienne, textes critiques � l'appui).Pi�ce (XX

Amazon.fr :

Peu de pi�ces auront �t� autant jou�es que La Cerisaie, depuis sa cr�ation en 1904. Et support� des �clairages, des commentaires aussi contradictoires. Pi�ce-testament (Tchekhov meurt l'ann�e m�me de la parution de la pi�ce), oeuvre charni�re, La Cerisaie referme doucement une porte sur un monde agonisant, tandis qu'une autre s'entrouvre, par o� p�n�tre, comme par effraction, l'aube d'une �re nouvelle. Aube ou cr�puscule ? Tchekhov ne tranche rien. Il d�crit le neuf et l'ancien, le pass� comme l'avenir, avec les m�mes couleurs ind�cises, fluctuantes. Ses personnages ont l'allure de fant�mes, d'ombres blanches, de marionnettes aux fils bris�s. Leurs dialogues d�cousus, h�sitants, laissent surgir des plages de silence, un vide soudain mis � nu o� r�sonnent d'�tranges �chos. On ne peut ici s'accrocher � rien. M�me la mort para�t incertaine, quand "la vie a fil�, et on dirait qu'elle n'a pas commenc�". Ainsi pos�e en suspens, la voix de Tchekhov, son murmure, ne cesse de nous interroger, avec une douce insistance. --Scarbo

Les informations fournies dans la section � A propos du livre � peuvent faire r�f�rence � une autre �dition de ce titre.