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"J'écris sur le sexe parce que je ne sais pas écrire sur l'amour, et ce n'est pas faute d'avoir essayé. J'ai fait des tentatives, nombreuses, mais chaque fois j'ai l'impression de me trouver face à un mur lisse." Lila, 35 ans, exerce le dur métier de poète reconnu. Belle plante, elle apparaît de temps à autre dans People. Ce n'est pas la gloire, mais au moins un peu de célébrité. De longs cils, des cheveux noirs et fournis, un sex-appeal qui ne laisse pas les hommes indifférents et un franc-parler direct qui clame haut qu'elle déteste les longues promenades au bord de mer, les hommes qui pleurent, mais qu'elle n'a rien contre la pratique de la fellation et les refrains des Beatles. Ça se passe évidemment à New York où Lila ressasse ses années passées avec Max, son mari d'origine allemande, ses malentendus avec Henry, son nouvel amant (divorcé, deux enfants) et ses rapports complexes – attirance et répulsion – pour ses origines juives. On sent bien que Binnie Kirshenbaum aimerait avoir la tenue d'une Dorothy Parker pour raconter sa "paralysie émotive" et son "taux de détresse". Son cocktail de poésie, de sexe et de mélancolie semble un peu trop au goût du jour et de la mode. On peut toutefois l'ingurgiter en passant, sans risquer l'indigestion. --Denis Gombert
Quatrième de couverture :
Lila est une jeune femme new-yorkaise, brillante et angoissée. Poète reconnue, divorcée de Max, l'homme qu'elle a quitté parce qu'elle l'aimait trop, hantée par son identité juive qu'elle veut reconquérir, encombrée par un amant gentil qu'elle fuit dès qu'il parle mariage, elle solde douloureusement une enfance de « princesse » mal aimée. L'approche de son trente-cinquième anniversaire est l'instant de toutes les paniques, des bilans destructeurs, des dérobades impossibles, du désespoir apprivoisé.
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