Présentation de l'éditeur :
Nous sommes en 1773: en route pour un fortin perdu au milieu de la steppe, où il doit faire ses premières armes d'officier, Piotr Griniov voit surgir de la tempête de neige un vagabond dans lequel il reconnaîtra bientôt l'usurpateur Pougatchov. Les aventures alors s'enchaînent. Dans ce premier roman qui est l'un de ses derniers chefs-d'œuvre, et qui ouvre l'âge d'or de la prose russe du XIXe siècle, Pouchkine a réussi à camper, à travers un roman d'amour à l'ancienne mode, un tableau plein de saveur de la société russe de la fin du XVIIIe siècle, et surtout à mettre en scène une relation paradoxale, mais symbolique, entre un représentant de l'élite européanisée de la nouvelle Russie et un homme du peuple incarnant l'élément national turbulent dont il est, bon gré mal gré, l'héritier.
Quatrième de couverture :
Bielogorsk, un fort aux confins des steppes Kirghizes. Le lieu est sauvage, désertique, mais la fille du capitaine, avec ses cheveux blonds, a bien du charme. Pour Maria Ivanovna, Pierre Andréitch Griniov se bat en duel. La belle à peine conquise, la forteresse est attaquée par les Cosaques. A leur tête, Pougatchov, un usurpateur qui se prend pour le tsar. Sauvé de la potence par le chef rebelle, Griniov est accusé de trahison par les siens. Prétendue collusion avec l'ennemi, qui lui vaut d'être condamné après la défaite de Pougatchov... Il n'est pas bon d'être ni vainqueur ni vaincu ! L'échafaud ou la Sibérie ? Véritable pasionaria, Maria, vole à son secours.
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