Quatrième de couverture :
Parmi les notions qui constituent un obstacle à l'exercice critique de la pensée, lidentité et la représentation procèdent d'une même démarche stérile : reproduire à l'infini un sens préexistant plutôt que produire un sens nouveau. Elles s'épanouissent toutes deux dans la conformité aux idées reçues, incapables de se laisser chahuter par la turbulence du réel. Elles nous empêchent de réaliser qu'il y a de l'autre dans le moi et du moi dans l'autre. Il convient donc de rafraîchir les mots, de rendre vie à la langue. C'est une tâche tant individuelle que collective d'une extrême difficulté et qui doit sans cesse être reprise. Sulfureux mais suffisamment argumenté pour ne pas être péremptoire, ce livre polémique tire ses exemples de Pessoa, Kafka, Proust, Beckett... aussi bien que de Tintin ! François Laplantine combat ici pour une façon de penser, de parler, d'écrire autrement.
Présentation de l'éditeur :
L'identité, derrière laquelle nous préférons souvent nous réfugier, et la représentation, image fixe à laquelle nous réduisons volontiers un individu ou un groupe, sont deux notions qui figent la pensée. En réaction contre les certitudes identitaires, l'auteur propose de cultiver, de conjuguer nos différences. Une conception nouvelle et vivante de l'anthropologie. Sulfureux mais suffisamment argumenté pour ne pas être péremptoire, ce livre polémique tire ses exemples de Pessoa, Kafka, Proust, Beckett... aussi bien que Tintin !
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