Présentation de l'éditeur :
Une jeune Américaine fortunée visitant l'Europe à la fin des années 30 refuse de rentrer chez elle lorsque la guerre éclate, et comme des milliers d'autres, entraînée dans la débâcle de mai 40, échoue à Marseille, refuge de tous ceux qui tentent de gagner l'Amérique. C'est là que l'Histoire rattrape notre héroïne jusqu'à présent insouciante et oisive : elle rencontre Varian Fry, un compatriote en train de mettre sur pied le légendaire Emergency Rescue Committee, réseau destiné à faire sortir de France les innombrables intellectuels pourchassés par le nazisme. Pour la première fois, la jeune Mary Jane Gold s'engage, jouant au chat et à la souris avec la police de Vichy, faisant office de passeuse vers la frontière espagnole, et vivant en même temps une idylle orageuse avec une petite frappe du milieu marseillais, baptisé Killer, qui gagnera grâce à elle ses galons de héros. Mélange de drame et de comédie, de noirceur et de douceur de vivre, on retrouve dans ces souvenirs publiés pour la première fois aux Etats-Unis en 1980 les plus grands accents de Casablanca ou du Port de l'angoisse. Car il est vrai que la réalité dépasse toujours la fiction.
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Elle est jeune, très jolie, excessivement riche, et américaine jusqu'au bout des ongles. Elle a tout pour vivre une existence brillante, à l'abri des malheurs du monde. Mais elle aime la France, et nous sommes en 1940. Alors, dans ce pays bientôt exsangue, elle va participer à l'une des plus étonnantes aventures de ces années tragiques. Avec Vivian Fry et quelques amis du consulat américain de Marseille, elle aidera à sauver un contingent appréciable d'intellectuels, d'artistes, de syndicalistes allemands ou autrichiens, juifs ou non, piégés par la France de Vichy. Contraste surprenant, entre cette âme débordante de sensualité, de pragmatisme et d'enthousiasme, et la funèbre apocalypse alors en marche, la dépression morbide où sombre toute une nation : c'est sans doute la force de ce gros livre généreux, fourmillant de détails et de personnages fascinants, grands intellectuels comme André Breton, Alma Mahler-Werfel ou Victor Serge, et petites frappes de la pègre marseillaise comme son copain Killer, qu'elle aime avec une insouciance euphorisante. Car Mary Jayne est une femme libre, superbement libre, et cette liberté de corps et de jugement, ce regard intelligent et engagé sur une histoire qui n'aurait pas dû la concerner, en font un personnage unique et formidablement attachant. --Scarbo
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