22 x 14 cm, 199 pages
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Le 7 avril 1994, c'est une vraie bombe politique qui explose à l'Elysée. En fin de soirée, on retrouve dans son propre bureau le corps sans vie de François de Grossouvre, ami intime et homme de l'ombre de François Mitterrand, une balle de 357 Magnum dans la tête. «Lâché», «déçu», «dépressif», voire devenu «sénile», selon l'entourage du président, il se serait supprimé. Tout comme, à peine onze mois plus tôt, un certain Pierre Bérégovoy, avec la même thèse officielle pour unique explication.
Quinze ans plus tard, Éric Raynaud se penche sur une mort qui a fait grand bruit à l'époque, mais qui a aussi suscité bon nombre d'interrogations. Et le constat est terrible pour la vérité officielle. Son enquête, s'appuyant sur des faits avérés et vérifiés, des témoignages de premier ordre, démonte tout simplement la version du prétendu «suicide» de François de Grossouvre.
Cette enquête, qui se lit comme un «polar», emmène de manière captivante le lecteur dans les arcanes, secrets et manipulations d'État, entourant l'une des beaucoup trop nombreuses morts suspectes de la Ve République.
Éric Raynaud, journaliste d'investigation, a réalisé de nombreuses enquêtes sur des dossiers très sensibles. Il est l'auteur des Réseaux cachés des pervers sexuels, une enquête sur les disparues de l'Yonne (éditions du Rocher, 2004) ; Un crime d'État ? La mort étrange de Pierre Bérégovoy ; Ingrid Betancourt, femme courage ! et Benazir Bhutto, jusqu'au bout du destin, parus aux éditions Alphée en 2008.
Une bombe à l'Élysée !
Ce 7 avril 1994, en fin de soirée, c'est une véritable bombe qui explose à l'Elysée. François de Grossouvre se supprime d'une balle dans la tête dans le bureau qu'il occupait encore au saint des saints, dans l'aile ouest du palais présidentiel.
Le conseiller spécial - et surtout l'ami - de François Mitterrand est l'auteur d'une grande première avec ce geste de désespoir. Jamais le «Château» n'avait connu pareil épisode, aussi spectaculaire, sous aucun président. Il est d'ailleurs toujours un cas unique dans l'histoire politique de la France. Fort heureusement.
Ce sont le garde du corps et le chauffeur du conseiller qui découvrent le drame. François de Grossouvre avait expliqué qu'il les rejoindrait au véhicule de fonction dont il disposait, garé dans la cour intérieure, et, ne le voyant pas arriver, ils étaient allés aux nouvelles à son bureau. Vers 19 h 50, ils avaient ainsi découvert François de Grossouvre mort, dans son fauteuil, à son bureau, un 357 Magnum Manurhin encore à la main. Le sien.
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