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Extrait :
Extrait de l'avant-propos :
Dans un environnement où la foi est contestée, un disciple du Christ ne peut pas se contenter d'une pratique fidéiste de l'Eucharistie et des autres Sacrements. Chacun doit pouvoir rendre compte de sa foi et de sa pratique sacramentelle, vis à vis des autres comme de lui-même. Une pratique aveugle peut se maintenir dans un contexte de chrétienté, où la foi est confortée par un ensemble d'institutions... mais il est manifeste qu'elle devient fragile lorsqu'un certain libéralisme matérialiste relayé par les médias dissout le tissu social et propose d'autres modèles de pensée et de comportement.
Dans un tel contexte, il est difficile de persévérer dans la foi et dans la pratique sacramentelle sans une certaine intelligence du message du Christ, de sa mission, et des raisons pour lesquelles il a confié les Sacrements à son Église.
Cet ouvrage voudrait aider les croyants à mieux comprendre les intentions du Sauveur, telles qu'elles se manifestent dans l'Écriture et dans la Tradition de l'Église, et ainsi, en nourrissant leur foi, les affermir dans la fidélité aux Sacrements.
Le matérialisme pratique de notre société n'a pas fait naître un monde meilleur.
Le progrès des techniques, qui concerne de nombreux aspects de notre condition humaine, est fréquemment associé à un manque de sagesse, et la société qui en résulte est souvent sans repères.
Quant à l'idéologie matérialiste, elle ne répond pas aux questions qui se posent à l'intelligence humaine.
Selon l'opinion scientiste courante, l'esprit scientifique serait indissociable du matérialisme théorique.
En vérité, il n'existe pas de continuité entre matérialisme et esprit scientifique, l'hypothèse matérialiste ne relevant pas du domaine de compétence des sciences de la nature.
Le matérialisme philosophique est un modèle de pensée relativement peu satisfaisant, fondé en dernier ressort sur une sorte d'acte de foi.
Le projet de la théologie est de montrer la cohérence interne de la foi et sa cohérence avec les vérités profanes.
Il n'existe pas de vérité scientifique établie qui soit en opposition avec la foi bien comprise... on se gardera cependant d'associer trop étroitement les vérités de foi aux sciences profanes, et d'imiter le réductionnisme scientiste qui ne distingue pas les différents domaines du savoir. Pour montrer la cohérence de la foi, la théologie doit l'exprimer dans un langage philosophique qui soit lui-même l'expression d'une pensée cohérente, capable de rendre compte de la réalité de l'univers.
Présentation de l'éditeur :
Dans un environnement où la foi est contestée, un disciple du Christ ne peut pas se contenter d'une pratique fidéiste de l'Eucharistie et des autres Sacrements. Chacun doit pouvoir rendre compte de sa foi et de sa pratique sacramentelle, vis à vis des autres comme de lui-même. Une pratique aveugle peut se maintenir dans un contexte de chrétienté, où la foi est confortée par un ensemble d'institutions... mais il est manifeste qu'elle devient fragile lorsqu'un certain libéralisme matérialiste relayé par les médias dissout le tissu social et propose d'autres modèles de pensée et de comportement.
Dans un tel contexte, il est difficile de persévérer dans la foi et dans la pratique sacramentelle sans une certaine intelligence du message du Christ, de sa mission, et des raisons pour lesquelles il a confié les Sacrements à son Église.
Cet ouvrage voudrait aider les croyants à mieux comprendre les intentions du Sauveur, telles qu'elles se manifestent dans l'Écriture et dans la Tradition de l'Église, et ainsi, en nourrissant leur foi, les affermir dans la fidélité aux Sacrements.
Le matérialisme pratique de notre société n'a pas fait naître un monde meilleur.
Le progrès des techniques, qui concerne de nombreux aspects de notre condition humaine, est fréquemment associé à un manque de sagesse, et la société qui en résulte est souvent sans repères.
Quant à l'idéologie matérialiste, elle ne répond pas aux questions qui se posent à l'intelligence humaine.
Selon l'opinion scientiste courante, l'esprit scientifique serait indissociable du matérialisme théorique.
En vérité, il n'existe pas de continuité entre matérialisme et esprit scientifique, l'hypothèse matérialiste ne relevant pas du domaine de compétence des sciences de la nature.
Le matérialisme philosophique est un modèle de pensée relativement peu satisfaisant, fondé en dernier ressort sur une sorte d'acte de foi.
Le projet de la théologie est de montrer la cohérence interne de la foi et sa cohérence avec les vérités profanes.
Il n'existe pas de vérité scientifique établie qui soit en opposition avec la foi bien comprise... on se gardera cependant d'associer trop étroitement les vérités de foi aux sciences profanes, et d'imiter le réductionnisme scientiste qui ne distingue pas les différents domaines du savoir. Pour montrer la cohérence de la foi, la théologie doit l'exprimer dans un langage philosophique qui soit lui-même l'expression d'une pensée cohérente, capable de rendre compte de la réalité de l'univers.
«L'Église, fidèle à l'Écriture Sainte, a toujours cru que les Sacrements étaient efficaces : ils ne sont pas simplement des signes, ils donnent la grâce.
Les théologiens ont cru bien faire en les définissant comme des "signes efficaces". Formule qui constitue un paradoxe, puisqu'il n'existe pas de signe efficace !
Un Sacrement n'est pas un signe efficace, mais une action du Sauveur signifiée dans un rite ecclésial.
Cette définition ne remet pas en question la foi de l'Église... elle rend mieux compte de l'Écriture et de la Tradition, et elle évite de faire jouer au rite sacramentel le rôle de cause instrumentale de la grâce, ce qui libère la théologie d'un autre paradoxe.
Cette définition est une "révolution" et, en même temps, une banalité qui exprime plus simplement la foi de l'Église. Elle coupe court à toute tentation de réduire les Sacrements à de simples signes, et ainsi, se rapproche de l'Écriture. Elle dit clairement en quoi le Christ est présent et agissant dans chaque Sacrement. Elle permet de "faire le ménage" dans bien des domaines, et amène à repenser la théologie de la Rédemption.
Ce premier volume fait une présentation de l'histoire du Baptême et de la Confirmation, et il propose une réflexion sur les Sacrements en général. Les volumes suivants traiteront, selon le même plan, des autres Sacrements. Dans un volume sur les personnes divines, on verra que la Rédemption peut également être définie, sur ce même modèle, comme une action signifiante du Fils de Dieu."
J.-C. Pompanon.
Après des études de philosophie et de théologie qui l'ont conduit de Paris (pour une licence de philosophie à l'Institut Catholique) à Fribourg (pour la licence de théologie), en passant par Rome, et deux années à Oxford, JEAN-CLAUDE POMPANON, prêtre du diocèse de Versailles, s'est efforcé, depuis quarante ans, de concilier le service paroissial et la réflexion théologique, en particulier sur la notion de personne et sur les Sacrements.
Les théologiens ont cru bien faire en les définissant comme des "signes efficaces". Formule qui constitue un paradoxe, puisqu'il n'existe pas de signe efficace !
Un Sacrement n'est pas un signe efficace, mais une action du Sauveur signifiée dans un rite ecclésial.
Cette définition ne remet pas en question la foi de l'Église... elle rend mieux compte de l'Écriture et de la Tradition, et elle évite de faire jouer au rite sacramentel le rôle de cause instrumentale de la grâce, ce qui libère la théologie d'un autre paradoxe.
Cette définition est une "révolution" et, en même temps, une banalité qui exprime plus simplement la foi de l'Église. Elle coupe court à toute tentation de réduire les Sacrements à de simples signes, et ainsi, se rapproche de l'Écriture. Elle dit clairement en quoi le Christ est présent et agissant dans chaque Sacrement. Elle permet de "faire le ménage" dans bien des domaines, et amène à repenser la théologie de la Rédemption.
Ce premier volume fait une présentation de l'histoire du Baptême et de la Confirmation, et il propose une réflexion sur les Sacrements en général. Les volumes suivants traiteront, selon le même plan, des autres Sacrements. Dans un volume sur les personnes divines, on verra que la Rédemption peut également être définie, sur ce même modèle, comme une action signifiante du Fils de Dieu."
J.-C. Pompanon.
Après des études de philosophie et de théologie qui l'ont conduit de Paris (pour une licence de philosophie à l'Institut Catholique) à Fribourg (pour la licence de théologie), en passant par Rome, et deux années à Oxford, JEAN-CLAUDE POMPANON, prêtre du diocèse de Versailles, s'est efforcé, depuis quarante ans, de concilier le service paroissial et la réflexion théologique, en particulier sur la notion de personne et sur les Sacrements.
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- ÉditeurFrancois-Xavier de Guibert
- Date d'édition2008
- ISBN 10 2755402431
- ISBN 13 9782755402438
- ReliureBroché
- Nombre de pages245
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Le baptême, la confirmation: Une introduction aux sacrements
Edité par
F X DE GUIBERT
(2008)
ISBN 10 : 2755402431
ISBN 13 : 9782755402438
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Description du livre Etat : Neuf. N° de réf. du vendeur 9782755402438
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