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Jean Bertholle (1909-1996): La matière et l'esprit - Couverture souple

 
9782757204528: Jean Bertholle (1909-1996): La matière et l'esprit
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Somogy, Musées d'art, Dijon, 2011. In-4 (27 x 24 cm) broché, couverture illustrée en couleurs, illustrations en couleurs, 143 p.

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Présentation de l'éditeur :
L'art fut pour Jean Bertholle (1909-1996) une passion, une aventure, un viatique. Frôlant brièvement le surréalisme et ayant assimilé la leçon des cubistes et des fauves, le peintre chemina en toute indépendance au côté d'une génération d'artistes qui renouvelait la tradition de la peinture et de la sculpture tout en s'inscrivant dans leur continuité. Cet itinéraire passa, de 1954 à 1969, par l'étape fondamentale de la non-figuration. Bertholle réaffirma par la suite l'importance du sujet, et la permanence de thèmes dotés d'une forte charge symbolique comme le cheval ou la table. Évoluant «stylistiquement», le peintre ne varia pas dans ses valeurs, telle la recherche de l'harmonie ou la création d'une lumière émanant de l'oeuvre. Donnant toute sa mesure dans le tableau de chevalet, Bertholle multiplia pourtant les modes et moyens de son expression : de la peinture murale à l'illustration de textes, des polyptyques aux vitraux. Cette démarche multiforme était traversée par la conviction que la peinture pouvait encore porter un sens, une identité, une nécessité. Spirituellement engagé, Bertholle ne dissociait pas son combat intérieur du corps-à-corps avec la peinture et fit siens ces mots de Paul Claudel : «je fais à l'art du peintre l'honneur de croire qu'il a une autre fin que de produire un bouquet de tons agréables ; il existe pour être à l'âme un agent d'expression.»

Né à Dijon en 1909, Jean Bertholle est l'un des importants de la Nouvelle école de Paris. Comme ses proches, Le Moal, Zoran Music, Estève, Manessier ou Roger Bissière, Jean Bertholle s'adonne à la non-figuration, oscillant entre un ancrage dans la tradition et une modernité affranchie d'un ensemble de codes picturaux. On retiendra de cette période la création d'une peinture murale, avec Le Moal et Zelmann, pour l'immense plafond du pavillon français de l'Exposition universelle de New York. 1944, c'est l'exposition collective à la Galerie de France avec Bissière, Le Moal, Singier et Etienne Martin ; enfin, 1947 marque le début d'une longue collaboration avec la galerie Jeanne Bûcher. La carrière de Bertholle fut prolifique, entre expériences abstraites et modes figuratifs, passant même par une veine ésotérique ; la reconnaissance fut au rendez-vous : sélectionné deux fois pour la Biennale de Venise en 1949 et i960, il participe en 1959 à l'exposition d'art contemporain de l'Institut Carnegie de Pittsburg. Nommé professeur à l'école des Beaux-Arts par Malraux, Bertholle fonda sa propre académie de peinture, Saint-Roch.

Ouvrage de Michel Georges Bernard, Lyd Harambourg, Frère Michel Albaric, Philippe Le Burget et André Bouzereau
Extrait :
Extrait de l'avant-propos de Madeleine Blondel, directrice des musées d'Art sacré et de la Vie bourguignonne Perrin de Puycousin, à Dijon et Rémi Cariel, conservateur-adjoint au musée des Beaux-Arts de Dijon et directeur du musée Magnin.

Pionniers de nouvelles formes d'expression, notamment la voie de la non-figuration, les artistes qui, après la Seconde Guerre, prirent le relais de l'École de Paris se sentaient héritiers d'une tradition artistique, cubisme inclus, qui maintenait le lien avec la réalité. L'attachement à la forme, à une palette, à une recherche d'harmonie leur valut d'être sollicités tant par le monde du théâtre que celui de l'art sacré.

On sait que la Biennale de Venise de 1964 consacra la place artistique de New York. Les années i960 connurent aussi des courants artistiques radicaux (Cobra, Zéro, Nouveaux Réalistes, arte povera, art cinétique, art conceptuel...) qui n'empêchèrent pas Bertholle, Le Moal, Manessier, Stahly, Martin, épris du langage de la peinture et de la sculpture, de continuer leur oeuvre, mais ils finirent, à quelques exceptions près (de Staël, Poliakoff), par les marginaliser. Certains (Estève, Bazaine) bénéficièrent de la reconnaissance tardive d'une exposition nationale.

Post-modernisme aidant, on constate depuis quelques années un regain d'intérêt, certes encore timide, pour ces artistes : L'Envolée lyrique au musée du Luxembourg, Manessier à Abbeville, L'Académie Ranson à Rambouillet, Le Moal prochainement... L'exposition de Dijon voudrait participer à cette réévaluation.

Son premier objectif est de combler un manque : aucune exposition d'envergure n'a été réalisée pour Bertholle. Embrasser l'oeuvre sur près de soixante ans permet de mettre en valeur ses différents visages. On y voit, d'une part des changements notables, tels le passage à l'abstraction dans les années 1950 et le retour à la figuration à la fin des années i960; et d'autre part, des éléments de continuité -attachement au dessin, à la composition, thèmes récurrents et obsessions, comme cette conviction que «toute oeuvre de qualité est claire-obscure».

Le second parti de l'exposition consiste à mettre en valeur l'oeuvre à dominante religieuse. La peinture de Bertholle n'est pas une profession de foi, et l'artiste a la chance de pouvoir se créer un monde où le profane et le sacré ne sont pas séparés. Mais chez ce chrétien qui peignait Bible ouverte, la Passion ou la Table d'oblat rejoignaient l'appétence pour le mystère, nourrissaient la soif de sacré, confirmaient la vision personnelle et artistique d'un monde traversé par le combat de l'ombre et de la lumière.

Une place particulière a été faite aux oeuvres des années 1950 : plusieurs peintures de ces années-là n'ont jamais été montrées jusqu'à une date récente, et le regard que l'on porte sur cette période en général et sur celle de Bertholle en particulier est, pour des raisons qui nous échappent en partie, particulièrement bienveillant.

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  • ÉditeurSomogy Editions d'Art
  • Date d'édition2011
  • ISBN 10 2757204521
  • ISBN 13 9782757204528
  • ReliureBroché
  • Nombre de pages144

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Michel-Georges Bernard, Lydia Harambourg, Frère Michel Albaric, Philippe Le Burge, André Bouzereau, musée d'art sacré de Dijon, musée de la vie bourguignonne de Dijon et musée des beaux-arts de Dijon
Edité par Somogy Editions d'Art (2011)
ISBN 10 : 2757204521 ISBN 13 : 9782757204528
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