Extrait du quatrième de couverture
Pour les jeunes générations, cet ouvrage contribue au devoir de mémoire. Pour les plus anciennes, il retrace des événements dont ils ont eu, parfois, le témoignage direct d'un membre de leur famille. Il saura tisser le lien entre tous, formulant pour les plus vieux le message qu'ils aimeraient transmettre aux plus jeunes, d'un passé qui nous concerne tous et qui devrait nous aider à nous prévenir contre un futur à l'équilibre toujours fragile. Bien sûr, le ton germanophobe qu'on ne saurait nier à cet ouvrage n'est plus d'actualité. Il surprendra certainement le lecteur au premier abord. Il pourra même parfois le choquer par sa force, l'auteur s'attachant à mettre en exergue de chaque chapitre des citations de grands auteurs allemands au patriotisme exacerbé et à la franche francophobie, comme pour montrer l'importance de la haine réciproque. Mais il importe de remettre les écrits dans leur contexte et de ne s'attacher qu'au témoignage du vécu au jour le jour, avec le recul que le temps et l'histoire nous permettent. Ce qui frappe surtout, c'est le sentiment très profond qu'ont les habitants, d'être démunis. Ils subissent la présence des Allemands qui s'installent où bon leur semble, se servant au passage de tout ce dont ils ont besoin. Les perquisitions sont quotidiennes et s'amplifient au fil du temps, qu'il s'agisse de nourriture, de cuivre, de matelas, ou de bien d'autres choses encore. Les Laonnois sont affamés et sont dépourvus de tout. Mais c'est aussi le manque d'informations, le sentiment d'être abandonnés aux mains ennemies qui alimentent leur angoisse. Ils entendent au loin les combats qui parfois s'intensifient ou parfois, au contraire, ont l'air de s'interrompre,... © Micberth
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