Biographie de l'auteur :
A Paris. Dominique Fernandez, de l'Académie française, a publié de très nombreux textes sur la Russie, dont La magie blanche de Saint-Pétersbourg (1994) ; Saint-Pétersbourg (1996) ; Dictionnaire amoureux de la Russie (2004) ; Place Rouge (2008) ; L'Ame russe (2009) et Avec Tolstoi (2010). Emmanuel Ducamp, spécialiste de l'architecture et des arts décoratifs russes, a publié Portraits russes à l'aquarelle, 1825-1855 (1994) ; Vues du Palais d'hiver, Saint-Pétersbourg (1995) ; Grandes collections de la Russie impériale (2004) ; Palais d'été des tsars (2007) et Tsarkoié Sélo (2010). A Moscou, galerie nationale Tretiakov. Lidia Iovleva, directrice adjointe de la galerie, a publié à de nombreuses reprises sur l'art russe. Loudmila Markina, directrice du département des peintures, a écrit divers articles et publié certaines monographies : Christoph Wilhelm Groote, portraitiste et les paysagistes allemands en Russie au XVIIIe s (1999) ; Fedor Moller, peintre (2002) avant Fedor Rokotov, portraitiste ; Dimitri Levitski, portraitiste et Vladimir Borovikovski représenté dans cet ouvrage. Anna Antonova, directrice adjointe du cabinet des arts graphiques, a contribué au catalogue Kassel Russische Malerei der Biedermeierzeit (1999) et publié des articles sur Oreste Kiprenski, Fedor Tolstoi et Aleksander Orlowski figurant dans ce volume. Irina Krasnikova, directrice du département des sculptures, a publié Le Bronze d'art russe au XIXe s, une collection privée (2008).
Présentation de l'éditeur :
Issu du siècle des Lumières dès le règne de la Grande Catherine, qui troue avec Diderot une amitié éclairée, le génie romantique russe s'impose en France, à l'époque de Custine, Dumas et Gautier, sous la plume de Pouchkine et Gogol. Après les dramatiques campagnes napoléoniennes, le tsar Alexandre puis son frère Nicolas Ier prônent une identité nationale féconde qui puise ses racines bien au-delà de l'emblématique anneau d'or. Ainsi s'est, immortalisée une Russie romantique, aux chefs-d'oeuvre intemporels. Exceptionnellement prêtés par la célèbre galerie nationale Tretiakov de Moscou, quelque quatre-vingts peintures et. dessins, sculptures et objets d'art. inédits en France, témoignent ici de cette puissance impériale retrouvée, traduite avec majesté par d'éclatants portraits signés Karl et Alexandre Rrioullov, Kiprenski ou Sokolov, des paysages sourds deVorobiev et lvanov, de poétiques intérieurs de Tikhobrazov et Antonov, comme de brillants trompe-l'oeil et bas-reliefs de Fedor Tolstoï.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.