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Le vote des Belges: (Bruxelles-Wallonie, 10 juin 2007) - Couverture souple

 
9782800414232: Le vote des Belges: (Bruxelles-Wallonie, 10 juin 2007)
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Présentation de l'éditeur :
Le scrutin fédéral du 10 juin 2007 a frappé les imaginations. L'ampleur des mouvements électoraux a été notable en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles. Mais que s'est-il vraiment produit ce dimanche 10 juin 2007 dans te chef des électeurs et comment comprendre la structure du vote ?

Pour approcher ces questions difficiles, le Centre d'étude de la vie politique de l'Université libre de Bruxelles (ULB) a réalisé une enquête «sortie des urnes» auprès de 3 000 électeurs bruxellois et wallons : cet ouvrage en présente les résultats. Ils sont déclinés et analysés à la lumière des approches classiques du comportement électoral et des divisions propres à la société belge.

Les lignes de démarcations traditionnelles sont mises en évidence : clivages socio-économique et philosophique, positionnements sur les questions de société ou sur l'ouverture à l'autre. Leur validité est testée, de même que la structuration de l'électorat par rapport à ces lignes de démarcation. Des indicateurs classiques de distinction du comportement, comme le niveau de capital scolaire, sont aussi abordés pour mesurer leur pertinence et leur influence sur l'expression du vote.

Mais des thématiques moins habituelles, plus nouvelles, sont aussi traitées : l'examen des transferts de voix d'une élection à l'autre, le comportement électoral d'un groupe de plus en plus important - l'électorat de confession musulmane - ou encore la configuration à Bruxelles, parent pauvre des études électorales en Belgique.

Au final, l'ouvrage donne nombre d'indications permettant de comprendre les ressorts du vote dans l'espace francophone en Belgique et d'approcher ce qui s'est produit le 10 juin 2007 chez les électeurs.

Pascal Delwit est professeur de science politique à l'Université libre de Bruxelles (ULB) et chercheur au Centre d'étude de la vie politique. Régulièrement amené à commenter les évolutions de la vie politique, il est l'auteur de nombreuses publications sur les acteurs politiques et les processus électoraux en Belgique et en Europe. En collaboration avec Philippe Poirier, il a publié 777e extreme right parties and power in Europe en 2007 aux Editions de l'Université de Bruxelles.

Emilie van Haute est docteure et chercheuse à l'Université libre de Bruxelles (ULB) au Centre d'étude de la vie politique. Ses travaux sont consacrés aux" partis politiques en Belgique et à l'étude des formes de participation politique, spécialement l'adhésion aux partis.
Extrait :
Le vote des Belges francophones aux élections législatives de juin 2007

Pascal Delwit, Emilie van Haute

A l'évidence, les résultats électoraux du scrutin fédéral du 10 juin 2007 ont frappé les imaginations par l'ampleur des mouvements à l'oeuvre.
Dans l'espace politique flamand, les deux partis du gouvernement sortant, le cartel SP.a-Spirit et l'Open VLD, ont enregistré une sévère défaite.
Sans qu'elle ait pu être anticipée à ce niveau, la chute du cartel entre le SP.a et Spirit est spectaculaire. Les socialistes flamands perdent trois cent mille suffrages et neuf des vingt-trois sièges qu'ils avaient conquis lors du scrutin de mai 2003. L'Open VLD est l'autre perdant en Flandre. Jamais le parti du Premier ministre sortant n'avait atteint un tel score plancher. Les libéraux flamands ne conservent que dix-huit des vingt-cinq sièges glanés en 2003.
Dans les rangs des vainqueurs s'impose d'abord le cartel entre le CD&V et la N-VA. Ensemble, les deux formations enlèvent trente sièges, huit de plus qu'en 2003. L'établissement du cartel peu avant le scrutin régional de juin 2004 avait permis aux démocrates chrétiens flamands de reprendre la main à la Région flamande et d'installer Yves Leterme comme ministre-président. Malgré un automne chahuté en 2006, la pérennisation du cartel fut porteuse électoralement et rendit le CD&V incontournable dans la confection de la majorité au fédéral. L'autre gagnant du scrutin, plus inattendu, est la liste Dedecker constituée quelques semaines avant le scrutin suite au revirement de la N-VA qui ne souhaitait plus accueillir le bouillant Jean-Marie Dedecker dans ses rangs. Rares étaient ceux qui croyaient en ses chances de franchir le seuil des 5%. La liste Dedecker y est pourtant arrivée, offrant une tribune de choix aux déclarations populistes de l'ancien entraîneur de l'équipe nationale de judo.
Pour leur part, les verts de Groen ! sortent des limbes après leur élection catastrophe en mai 2003, mais leur performance reste très modeste, surtout compte tenu du score calamiteux de la liste SP.a-Spirit. Enfin, le résultat du Vlaams Belang se décline comme une performance d'entre-deux. L'extrême droite flamande progresse quelque peu par rapport à mai 2003, mais reste très en deçà du pourcentage obtenu à l'élection régionale du 13 juin 2004. Au surplus, le Vlaams Belang perd un siège. L'«irrésistible» ascension a subi (provisoirement ?) un coup d'arrêt.

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