Présentation de l'éditeur :
Cet ouvrage présente une vue d'ensemble, claire et précise, de l'analyse économique du monde d'aujourd'hui.
Grâce à une confrontation permanente des faits (fonctionnement des marchés, politiques économiques et sociale, croissance, conjoncture, échanges internationaux de biens, de services et de capitaux, crises financières, etc.) et des développements les plus récents de la théorie économique, Économie contemporaine permet aux lecteurs non seulement de disposer des bases essentielles de l'analyse économique, mais aussi de tester le pouvoir explicatif des thèses économiques dominantes.
Cette 3ème édition, entièrement revue et complétée, ne se contente pas d'actualiser les données statistiques. Elle comporte trois chapitres supplémentaires permettant d'aborder plus directement des questions au coeur des débats contemporains. Elle propose également de nombreux développements et encadrés nouveaux sur des questions d'actualité ou des analyses économiques récentes dans un contexte de mondialisation, tels par exemple que les prélèvements obligatoires, le pacte de stabilité et de croissance européen, les politiques de l'emploi ou l'évolution de l'OMC...
Rédigée dans un esprit didactique et synthétique, cette nouvelle édition s'adresse tant aux étudiants de 1er et 2er cycles en économie, gestion ou administration économique et sociale qu'aux élèves de grandes écoles et de classes préparatoires.
Elle pourra être utilisée de façon ponctuelle - en se référant notamment à l'index détaillé - par quiconque souhaite obtenir un éclairage particulier ou aborder en connaissance de cause une question précise de l'actualité.
Jean-Didier Lecaillon
Professeur de sciences économiques à l'Université Panthéon-Assas (Paris 2), ses travaux portent sur l'économie internationale, les politiques sociales et la théorie du capital humain.
Jean-Marie Le Page
Professeur de sciences économiques à l'Université Paris II-Panthéon-Assas, il est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles sur la croissance, le cycle conjoncturel, le chômage et l'économie monétaire.
Christian Ottavj
Professeur de sciences économiques à l'Université Panthéon-Assas (Paris 2), ses travaux portent sur la théorie monétaire, la macroéconomie financière et l'analyse des mouvements de capitaux.
Extrait :
Extrait de l'introduction :
Les économies de type occidental dans lesquelles nous vivons ont trois caractéristiques essentielles :
° ce sont des économies de marché ;
° elles bénéficient d'une croissance globale mais irrégulière et souvent insuffisante pour assurer le plein emploi ;
° elles sont insérées dans un réseau de relations internationales intenses et s'intègrent généralement à des sous-ensembles régionaux.
Le but de cet ouvrage est d'expliquer le fonctionnement de ces économies sous ces trois aspects fondamentaux en faisant appel à l'analyse économique (que l'on appelait autrefois l'économie politique). Cette dernière permet en effet de comprendre en profondeur les mécanismes complexes qui régissent nos sociétés.
Rédiger un ouvrage dans une telle optique était d'autant plus difficile que «la science économique» doit aujourd'hui faire face à un défi qui appelle quelques précisions de notre part. Ce défi redoutable auquel l'analyse économique est confrontée n'est pas vraiment nouveau, mais resurgit de façon récurrente. Il s'agit de la remise en cause de «l'homo oeconomicus» doté d'une parfaite rationalité. Un article de Richard Thaler a eu dans ce domaine un grand retentissement. Selon cet auteur, les développements futurs de la science économique devraient élargir les hypothèses habituellement utilisées. Le degré de rationalité devrait davantage dépendre du contexte étudié ; la quasi-rationalité caractérisera la plupart des agents ; les modèles à agents hétérogènes avec une partie de la population parfaitement rationnelle et une autre seulement «quasi-rationnelle» devraient se multiplier ; le système cognitif de ces agents (par ailleurs «plus émotionnels» que l'homo oeconomicus) devrait également être étudié pour pouvoir mieux comprendre leurs attitudes. Enfin, la théorie économique distinguerait à l'avenir de façon plus nette qu'aujourd'hui les théories normatives (ou prescriptives) des théories descriptives qui cherchent à expliquer les phénomènes observés. Ces conjectures sont plausibles, mais à ce jour l'immense majorité des théories se contentent de la rationalité traditionnelle ; c'est ce parti que nous avons privilégié dans cet ouvrage.
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