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Le sens du savoir: Éléments pour une théorie de l'action conjointe en didactique - Couverture souple
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Extrait :
Extrait de l'introduction
Ce livre est un point d'arrivée, et se veut un point de départ.
Un point d'arrivée, parce qu'il reprend des travaux effectués au sein d'un collectif depuis plusieurs années, et tente d'en organiser une structure, dans l'élaboration d'éléments pour une théorie de l'action conjointe en didactique, afin de proposer une contribution aux sciences didactiques. Cette contribution s'ancre dans certains travaux accomplis dans ce domaine, en particulier dans ceux produits dans le champ de l'approche comparatiste en didactique (Mercier, Schubauer-Leoni, Sensevy, 2002), mais elle ne s'y limite pas.
L'ouvrage est aussi un point de départ, parce que cette élaboration - au-delà du fait que ses éléments soient évidemment révisables - est encore très lacunaire et imparfaite. Je ne veux pas dire seulement par là les défauts du livre. Je veux surtout évoquer le fait que cet ouvrage est fortement situé.
En effet, il concerne l'école élémentaire en très grande partie, et essentiellement les savoirs scolaires. Il s'attache donc seulement à certains domaines du savoir en particulier, et en ignore beaucoup d'autres, même dans le seul cadre de l'école élémentaire. D'une manière générale, pour reprendre une distinction de Brandom (2009) que je vais utiliser dans ce livre, il concerne plutôt la sapience, c'est-à-dire les processus de conceptualisation liés au savoir, plutôt que la sentience, qui rassemble processus affectifs et esthétiques, au sens premier de ce dernier terme. Pour autant, cette restriction ne signifie nullement de ma part une volonté de centration exclusive, et encore moins la signification d'une prééirrinence.
En effet, ce livre tient bien entendu une grande partie de son orientation, de sa substance, et de sa logique, de la matière qui est la sienne. Mais il repose aussi sur l'idée fondamentale que la spécificité nécessaire de sa situation n'obère pas une forme de généricité, certes formidablement lacunaire en l'état, mais dont la visée est consubstantielle à son projet. Cette tentative de production d'idées génériques, à même une spécificité, réclame en elle-même d'autres spécificités. Ce livre est donc un point de départ vers l'ouverture à d'autres domaines du savoir, scolaires et non scolaires, impliquant concepts et affects, dans le travail collectif des notions élaborées ou réélaborées dans cet ouvrage. On verra plus précisément ce que cela signifie dans le cours même de ce livre.
Avant d'entrer dans le vif du sujet avec le premier chapitre, précisons quelques aspects de l'entreprise qui se lance ici, sur le fond et sur la forme.
Ce livre est un livre de didactique. Pour fixer les idées, je donne une définition de la didactique, volontairement lapidaire, et, pourrait-on dire, de parti pris.
Présentation de l'éditeur :
Ce livre est un point d'arrivée, et se veut un point de départ.
Un point d'arrivée, parce qu'il reprend des travaux effectués au sein d'un collectif depuis plusieurs années, et tente d'en organiser une structure, dans l'élaboration d'éléments pour une théorie de l'action conjointe en didactique, afin de proposer une contribution aux sciences didactiques. Cette contribution s'ancre dans certains travaux accomplis dans ce domaine, en particulier dans ceux produits dans le champ de l'approche comparatiste en didactique (Mercier, Schubauer-Leoni, Sensevy, 2002), mais elle ne s'y limite pas.
L'ouvrage est aussi un point de départ, parce que cette élaboration - au-delà du fait que ses éléments soient évidemment révisables - est encore très lacunaire et imparfaite. Je ne veux pas dire seulement par là les défauts du livre. Je veux surtout évoquer le fait que cet ouvrage est fortement situé.
En effet, il concerne l'école élémentaire en très grande partie, et essentiellement les savoirs scolaires. Il s'attache donc seulement à certains domaines du savoir en particulier, et en ignore beaucoup d'autres, même dans le seul cadre de l'école élémentaire. D'une manière générale, pour reprendre une distinction de Brandom (2009) que je vais utiliser dans ce livre, il concerne plutôt la sapience, c'est-à-dire les processus de conceptualisation liés au savoir, plutôt que la sentience, qui rassemble processus affectifs et esthétiques, au sens premier de ce dernier terme. Pour autant, cette restriction ne signifie nullement de ma part une volonté de centration exclusive, et encore moins la signification d'une prééirrinence.
En effet, ce livre tient bien entendu une grande partie de son orientation, de sa substance, et de sa logique, de la matière qui est la sienne. Mais il repose aussi sur l'idée fondamentale que la spécificité nécessaire de sa situation n'obère pas une forme de généricité, certes formidablement lacunaire en l'état, mais dont la visée est consubstantielle à son projet. Cette tentative de production d'idées génériques, à même une spécificité, réclame en elle-même d'autres spécificités. Ce livre est donc un point de départ vers l'ouverture à d'autres domaines du savoir, scolaires et non scolaires, impliquant concepts et affects, dans le travail collectif des notions élaborées ou réélaborées dans cet ouvrage. On verra plus précisément ce que cela signifie dans le cours même de ce livre.
Avant d'entrer dans le vif du sujet avec le premier chapitre, précisons quelques aspects de l'entreprise qui se lance ici, sur le fond et sur la forme.
Ce livre est un livre de didactique. Pour fixer les idées, je donne une définition de la didactique, volontairement lapidaire, et, pourrait-on dire, de parti pris.
La vocation de cet ouvrage inédit est d´abord anthropologique, puisqu’il cherche à présenter une conception du savoir en tant que puissance d´agir, dans une conception ouverte de la didactique. Ce livre est le fruit du travail d´un collectif international accompli pendant plus d´une dizaine d´années, pour élaborer les premiers éléments d´une théorie de l´action conjointe en didactique. Après avoir montré comment cette théorie s´inscrit dans le paradigme émergent, en SHS, de l´action conjointe,l’ouvrage établit les fondements épistémologiques, théoriques, méthodologiques et éthiques de la théorie. Illustré de nombreux exemples, il présente des pratiques d´enseignement et d’apprentissage, d´abord au sein de situations ordinaires, scolaires et hors scolaires, puis dans le cadre de deux vastes dispositifs didactiques dont l´auteur montre la fécondité, la pertinence, et dont il précise en quoi ils pourraient contribuer au renouveau de la forme scolaire, renouveau dont il montre la nécessité.
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- ÉditeurDE BOECK SUP
- Date d'édition2011
- ISBN 10 2804163458
- ISBN 13 9782804163457
- ReliurePoche
- Numéro d'édition1
- Nombre de pages796
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Le sens du savoir: Éléments pour une théorie de l'action conjointe en didactique
Edité par
DE BOECK SUP
(2011)
ISBN 10 : 2804163458
ISBN 13 : 9782804163457
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Description du livre Etat : New. Book is in NEW condition. N° de réf. du vendeur 2804163458-2-1
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