Présentation de l'éditeur :
Le XXIe siècle hérite de profonds bouleversements géostratégiques. Ce nouveau siècle s'engage sur une crise mondiale sévère qui met à mal les économies des pays développés et émergents. L'époque du «on rase gratis» est révolue. Les discours devront être plus responsables, à commencer par ceux des hommes politiques, mais également des décideurs marketing. Au-delà des promesses, les consommateurs exigent des actes et gare à ceux qui voudront se cacher derrière leur petit doigt. Naturellement, il y aura toujours des «gogos», mais aujourd'hui, le client est acteur. Il compare et repère. Dans un univers de plus en plus ouvert et transparent, il est très informé et développe des qualités qui confinent à l'inquisition grâce aux réseaux sociaux. Le décideur marketing doit composer avec des attentes fortes où convergent qualité, authenticité et respect identitaire.
La 6e édition de Marketing international est plus que jamais tournée vers la décision confrontée aux dimensions culturelles mais également vers les aspects opérationnels. Que doit-on mettre en oeuvre pour gagner du chiffre d'affaires et de la marge ? L'auteur a pris un soin particulier à approfondir les concepts fondamentaux. De nouveaux textes d'illustration renforcent le côté incontournable de la discipline. L'accent est mis sur l'évolution du marketing vers les marchés émergents, comme l'Inde, le Brésil ou la Russie.
Les nouveautés :
° pour chaque chapitre, des mini-cas viennent enrichir la lecture. Par les questions qu'ils suscitent, ils permettent de prendre en compte l'évolution des marchés et les nouveaux comportements du consommateur.
° un nouveau chapitre dédié à la stratégie marketing en univers international renforce la complétude des concepts appréhendés. Ce onzième chapitre apporte des éléments de réflexion aux étudiants de niveau Master, ainsi qu'aux managers d'entreprises.
En 2000, peu de gens auraient accordé du crédit à l'arrivée d'une crise mondiale replaçant le curseur du bonheur universel à un niveau plus réaliste... celui d'une cohabitation harmonieuse de 10 milliards d'habitants d'ici 2050 ; trois milliards de plus qu'aujourd'hui. Associé à la science, le marketing devra intégrer ce nouvel enjeu... Et y apporter des solutions concrètes.
Cet ouvrage intéressera non seulement les étudiants de Master en Gestion, LEA, spécialité Management international et Marketing, les étudiants d'écoles supérieures de commerce, les élèves ingénieurs en fin de formation qui veulent se spécialiser en Management international en marketing-management international, les étudiants de Licence en Gestion (cours sur l'export, la gestion commerciale internationale), mais aussi les salariés en formation : spécialisation Commerce international, Marketing, Management international, les cadres (formation ingénieurs ou managers) confrontés à l'ouverture internationale de leur entreprise.
Charles Croué
Maître de Conférences habilité à diriger des recherches, il est responsable du master 2 marketing des services à l'Institut de Gestion de l'Université de La Rochelle.
Son expérience professionnelle l'a conduit à ouvrir des marchés sur le Moyen-Orient et l'Afrique pour des marques européennes de l'industrie textile. Il intervient dans plusieurs universités et grandes écoles en France et à l'étranger (Algérie, Tchéquie, Roumanie, Maroc, Chine).
Il collabore avec de grands groupes industriels et anime des cycles de formation pédagogique à la Centrale de Cas et des Médias Pédagogiques de Paris.
Extrait :
Extrait de l'introduction
Aujourd'hui, de nombreux experts s'accordent à dire que la crise financière et économique mondiale que nous traversons sera plus dévastatrice que celle de 1929. L'année 2012 est là, et nous n'en sommes pas sortis, loin de là ! Le marketing s'est structuré sur les cendres de la crise du capitalisme américain de la grande dépression de 1929. S'il a bénéficié des effets du New Deal, aujourd'hui, l'époque n'est plus la même, mais le contexte est pire ! Nos sociétés occidentales, secouées par l'émergence d'une concurrence toujours plus rude, n'ont ni prévu ni anticipé la crise financière américaine, qui s'est amorcée à l'été 2007 pour aboutir à la chute de la banque Lehman Brothers. Au-delà du qualificatif de crise des subprimes se profile une crise où le marketing a une part de responsabilité. Enfin, aucun plan de relance mondiale ne semble poindre, chaque pays espérant profiter du redémarrage économique de son voisin, et ce, dans un contexte de protectionnisme rampant.
La mondialisation joue une partition en trompe-l'oeil. En donnant l'impression que le monde des échanges est ouvert, c'est tout l'inverse qui se construit. Derrière les enjeux de l'ultralibéralisme, chaque nation tente de maquiller habilement un protectionnisme social et économique. Pour résister aux stratégies de domination des sociétés mondiales, dont l'éthique est parfois douteuse (affaire Enron), les États s'associent, renforcent leurs liens, font revivre des associations économiques en léthargie. Les États-Unis rêvent d'une association qui réunirait l'ensemble du continent nord- et sud-américain. On assiste également à la floraison de petites zones d'échanges en Afrique, en Asie, ainsi qu'à l'élargissement de l'ALENA ou de l'ASEAN, à laquelle la Chine voudrait participer pour prendre une place de leader et détrôner le Japon dans le bassin d'Asie de l'Est. Le monde se cloisonne pour mieux se protéger.
Face à ces évolutions géopolitiques, l'entreprise doit manoeuvrer pour être toujours plus profitable. Distancer ou tuer ses concurrents et en se jouant des contraintes rendant toujours plus difficile l'accès aux marchés internationaux, voilà l'enjeu du développement international. Partage de technologies, de capital, de formation, de création de richesses en produisant sur place, telles sont les nouvelles exigences pour s'imposer sur le plan mondial.
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