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SAINT SEIYA EPISODE G ASSASSIN T01 - Couverture souple

 
9782809452693: SAINT SEIYA EPISODE G ASSASSIN T01
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Revue de presse :

Une nouvelle série Saint Seiya, c'est toujours un événement en soi, et à titre personnel, c'est toujours pour moi une grande joie, et il faut avouer que ces derniers temps nous sommes servis, sans parler de Lost Canvas Chronicles ou de Saint Seiya Omega qui commencent un peu à dater, plus récemment nous avons pu découvrir Soul of Gold et Saintia Sho, deux séries vraiment intéressantes (en animé pour la première et en manga pour la seconde). Et voilà qu'un nouveau titre est annoncé : Saint Seiya G Assassin...
Forcément nous sommes plus sceptiques : il s'agit d'un dérivé de Saint Seiya G qui est bien loin d'être exceptionnel (voire carrément agaçant), et c'est toujours chez Panini...

Pour resituer dans le contexte, SSG nous narre les exploits des Golds Saints alors qu'ils n'ont que huit ans dans leurs affrontements contre les Titans. La série plaçait Aiolia du Lion en tête d'affiche et il rassemblait autour de lui les autres Golds Saints grâce à de longs discours pompeux et remplis de phrases toutes faites...

Cette fois, le héros de ce spin off du spin off de Saint Seiya se trouve être Shura du Capricorne, intimement lié à Aiolia puisqu'il est l'assassin de son frère...on peut donc penser (et cela se confirme très rapidement) que le Lion aura encore un rôle important à jouer...après tout ils ne sont que douze, cela aurait été dommage d'accorder un peu d'importance à un autre personnage.
Shura a donc quitté le sanctuaire (on ne sait pas si « Assassin » se situe avant ou après les événements de la première série G – ils ne semblent pas avoir entre 8 et 10 ans, mais c'est trompeur) pour effectuer une mission secrète. Considéré comme un traître, le grand Pope envoie le Lion pour l'exécuter... il faut ici saisir l'ironie de la chose ; le Grand Pope doit avoir beaucoup d'humour ou être particulièrement sadique. Mais une nouvelle guerre Sainte est sur le point de débuter et les guerres internes ne semblent plus à l'ordre du jour...

D'emblée un nombre incroyable de détails viennent agacer (les puristes d'autant plus). Pour commencer, l'action se situe à Shinjuku... Qui a envie de voir des Golds Saint s'affronter entre les immeubles de Shinjuku ? Pour le côté épique chevaleresque, on repassera. Le premier à entrer en scène est Aiolia avec sa mignonne capuche à oreilles de lapin...le charisme du personnage est posé ! Vient ensuite Shura accompagné d'une chouette parlante (WTF ???) coiffée d'un joli nœud (double WTF ???). On sent déjà qu'on va partir très loin dans l'absurde...et on ne se trompe pas ! Une momie de 3000 ans est engagée pour tuer un politicien (WTF???) et Shura suit les oracles prodigués par sa chouette pour faire régner la justice...C'est là que Aiolia le retrouve. Bien entendu tout se passe sous les yeux d'une jeune fille, parce qu'un shonen sans témoin à qui on va accorder de l'importance alors que le personnage ne sert à rien dans l'intrigue, c'est un shonen ne suivant pas bêtement les codes du genre, pour ne pas dire original, et ça on n'en veut pas ici !
Et c'est parti pour un affrontement de 1000 jours (la mythologie est respectée), mais il faut vite le finir puisqu'à minuit les autorités reviennent...donc si on pouvait boucler l'affrontement de 1000 jours en deux heures ce serait pas mal (WTF???).

Là on est bien...on est en train de passer un bon moment (sans parler du fait qu'on est en train de se ruiner les yeux...mais on y reviendra) !
A ce stade on se dit qu'on va peut-être ramener le volume, mais reste encore la possibilité de le brûler.

Puis arrive LA bonne idée du titre qui nous fait croire que peut-être cela pourrait être sympa : un nouvel adversaire vient perturber l'affrontement des deux Golds Saints en la personne de Lancelot, porteur d'une épée sacrée ! La guerre des épées sacrées est sur le point de débuter, et Shura, porteur d'Excalibur y a sa place... On se dit alors que l'auteur pourrait convoquer nombre de héros issus de divers mythes et légendes, de toutes les cultures, de toutes les époques, et alors l'espoir renaît (ou naît tout court), il y a moyen que cela soit grandiose, voir carrément épique (et en plus, de respecter l'hypermyth de Kurumada).
Bon suite à un début d'affrontement qui se terminera avec un « là je m'en vais, je vais surveiller la cuisson de mon rôti, mais... NOUS NOUS REVERRONS », mais comment ose t-on encore utiliser cette phrase devenu un cliché pathétique ?!), la colère s'empare à nouveau de nous !

Donc à ce stade on ose croire qu'il y a de l'espoir, mais on ne peut s’empêcher d'être vraiment très sceptique malgré tout, d’autant plus que...

Graphiquement c'est une catastrophe !
Par quoi commencer ? Par les yeux immondes dévorant la moitié des visages des personnages ? Par la mise en scène des d'actions absolument illisibles où on devine à peine ce qu'il s'y passe ? Ou par les couleurs qui vont abîmer jusqu'au plus profond de notre rétine ?
Les grands yeux sont une marque de fabrique des auteurs japonais, mais encore faut-il garder un minimum de bon sens. Chez Okada cela en devient effrayant et les personnages font presque peur...les yeux d'Aiolia lui occupent la moitié du visage, c'en est effrayant !
Les scènes d'action n'ont jamais été le point fort de l'auteur, sans doute est-ce pour cela qu'il fait durer les affrontements à grands coups de sentences rhétoriques pompeuses...ici il se risque à mettre en scène le face à face entre Shura et Aiolia (c'est tout à son honneur)...mais on ne comprend tout simplement rien...et ça, c'est pas cool !
Et les couleurs ! Mais qu'est ce que c'est que ça ? Pour quoi faire ? En règle général, la couleur, c'est bien, c'est même souvent vu comme un bonus dans un manga, mais une colorisation façon Cobra dans ce cas, quelque chose de propre, de chatoyant, de beau... Là, la palette explose sous nos yeux et c'est tout simplement sale ! Ça déborde de partout, les armures d'or se confondent avec l'explosion d'énergie jaune...le seul avantage (pour l'auteur), c'est que cela évite de s'emmerder à dessiner un arrière-plan...
Et puis il faut évoquer l'armure de Lancelot...en voilà une bonne idée...immédiatement gâchée ! Elle est multicolore (donc elle aussi dégueulasse) et surtout elle n'a aucun signe distinctif, c'est une succession de traits, de courbes, de formes...à ce stade, toutes les nouvelles armures de cette série pourraient se ressembler. Seul le casque se démarque un peu et apparaît réussi.

Autant dire qu'on sort de cette lecture, bien loin d'être convaincu. Le problème étant qu'il s'agit de Saint Seiya, et qu'à titre personnel, il me paraît improbable de ne pas suivre cette série (chantage affectif)...mais il y a fort à parier que cela se fera dans la souffrance !

(Critique de www.manga-news.com)
Biographie de l'auteur :

Il habite la belle ville portuaire de Yokohama.

Tout jeune, Masami Kurumada est passionné par le manga. Après plusieurs concours, à 21 ans, il commence sa carrière dans l’hebdomadaire Shônen Weekly Jump. Un style vigoureux et un découpage percutant collent parfaitement à Ring Ni Kakero, une série qui se déroule dans le monde de la boxe. Avant la série qui le propulsera dans le panthéon des mangakas-cultes, Masami Kurumada imagine aussi Fuuma no Kojiro, la quête d’un personnage autour d’une épée sacrée ; puis Otoko Zaka, la vie difficile d’un homme soumis à de terribles épreuves. Passionné de mythologie, Kurumada y introduit déjà des références aux dieux grecs. Pendant quelques années, ces différentes parutions abordent les éléments qui nourriront le monde de Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque.
Masami Kurumada situe son manga en Grèce. Il crée en fait un sentaï* (voir lexique) mythologique, chaque Chevalier étant défini par une des cinq couleurs (rouge, jaune, rose, noir, bleu). Son goût pour les effets spéciaux le pousse à imaginer ses héros combattant à mains nues en concentrant leur énergie vitale. Il leur ajoute des armures puissantes : les Surplis. Les héros franchiront trois étapes : guerriers sacrés, combattants sacrés et enfin Saints. Naît ensuite l’idée d’une protection assurée par les constellations zodiacales. Après avoir compulsé des dizaines d’ouvrages sur les mythologies grecque, nordique et chinoise, Masami Kurumada les mélange avec subtilité pour en extraire cette saga extraordinaire de Saint Seiya, plus connue sous le nom des Chevaliers du Zodiaque. Masami Kurumada installe avec talent des héros vivants, sensibles et mus par une force intérieure intense, reflet de leur âme.

C’est en 1974 qu’il a fait ses vrais débuts de mangaka : il a commencé par dessiner « Suke ban Arashi », manga avec lequel il a gagné à un concours de fanzines. C’est ainsi que Masami Kurumada a entamé sa longue carrière.

Au Japon, « Ring ni Kakero », son premier grand succès public, restera dans les mémoires des lecteurs de mangas , plus encore que St Seiya. L’intensité et l’hommage rendu au manga « Ashita no Joe » de Tetsuya Chiba ont laissé une empreinte considérable dans le cœur des jeunes Japonais de l’époque.

A époque différente, impact différent. La publication de Saint Seiya a débuté en 1986 dans le « Shônen Weekly Jump » désormais célèbre même en Europe. L’engouement fut immédiat et, touchant un public très large, la série connaîtra toutes les adaptations possibles : dessins animés, jeux vidéo et même une comédie musicale en 1993 où l’on verra, composé de cinq garçons, le boys-band local SMAP monter sur scène et endosser les armures des chevaliers.

Saint Seiya deviendra le symbole des thèmes traités dans le « Weekly Jump ». En d’autres termes, c’est avec St Seiya que s’est réellement affirmé le style de l’hebdomadaire. C’est vraiment grâce lui qu’il a trouvé son lectorat et qu’il dépasse chaque semaine, les 5 millions d’exemplaires vendus.

Masami Kurumada connaît déjà le succès au Japon. La renommée mondiale arrive grâce à Saint Seiya. Son manga est rapidement adapté pour la télévision. Régulièrement diffusée, cette série est l’objet de jouets et divers produits dérivés. Elle a même été jouée en comédie musicale par le groupe Smap, un célèbre Boys Band japonais ! Après Saint Seiya-Les Chevaliers du Zodiaque, Masami Kurumada enchaîne avec Silent Knight. Depuis, il poursuit une carrière heureuse avec BT’X.

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  • ÉditeurPanini
  • Date d'édition2015
  • ISBN 10 2809452695
  • ISBN 13 9782809452693
  • ReliurePoche
  • Nombre de pages192
  • Evaluation vendeur
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Editeur : Panini, 2015
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OKADA+KURUMADA
Edité par PANINI (2015)
ISBN 10 : 2809452695 ISBN 13 : 9782809452693
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