Présentation de l'éditeur :
Marqué par la perte récente de son fils unique, l'inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d'une enquête sur un assassinat commis à Edimburg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n'est pas revenu depuis dix-huit ans. Un cadavre exécuté selon le même modus operandi vient d'y être découvert. Cependant, dès l'autopsie effectuée par le médecin légiste, Fin ne croit plus à un lien entre les deux affaires.
Sur cette île tempétueuse du nord de l'Ecosse, couverte de landes, où l'on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin retrouve les acteurs de son enfance, à commencer par Ange, chef tyrannique de la bande dont il faisait partie. Marsaili, son premier amour, vit aujourd'hui avec Artair. Ce même Artair dont le père a perdu la vie en sauvant celle de Fin lors de l'expédition qui, chaque année, depuis des siècles, conduit une douzaine d'hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs.
Que s'est-il passé il y a dix-huit ans entre ces hommes, quel est le secret qui pèse sur eux et ressurgit aujourd'hui ?
Sur fond de traditions ancestrales d'une cruauté absolue, Peter May nous plonge au coeur de l'histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod. Fausses pistes, dialogues à double sens, scènes glaçantes : l'auteur tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page.
Écrivain écossais, Peter May habite depuis une dizaine d'années dans le Lot Il a d'abord été journaliste avant de devenir l'un des plus brillants et prolifiques scénaristes de la télévision écossaise. Il y a quelques années, Peter May a décidé de quitter le monde de la télévision pour se consacrer à l'écriture de ses romans. Au Rouergue, six d'entre eux ont déjà été traduits, dans sa série chinoise : Meurtres à Pékin (2005, finaliste du Prix des lectrices de Elle,), Le Quatrième sacrifice (2006), Les Disparues de Shanghaï (2006), Cadavres chinois à Houston (2007, prix Intramuros 2007 du salon Polar & Co de Cognac), Jeux mortels à Pékin (2007) et L'Éventreur de Pékin (2008).
Revue de presse :
Peter May, avec une maîtrise impressionnante, et sans jamais sombrer dans le pathos ni la noirceur complaisante, met en scène, englués dans leur passé aussi sûrement que les oiseaux pourchassés dans leurs pièges, des personnages complexes, durs à la tâche et à la peine, injustes souvent, cruels et violents parfois, rongés par des fautes anciennes et en quête d'une rédemption à laquelle ils ont cessé de croire. Un roman noir d'une intensité qui ne se relâche jamais, glacé et brûlant à la fois, comme le pays extraordinaire qui lui sert de cadre. Un chef-d'oeuvre assurément. (Roger Martin - L'Humanité du 28 octobre 2010)
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