Présentation de l'éditeur :
Un antiquaire de renom sur la place toulousaine meurt assassiné. Son vase à parfum datant de l'époque hellénistique disparaît. Le commissaire Pierre Oreste veut croire à la thèse du crime crapuleux ou passionnel. Mais des morts violentes se succèdent. Ce vase paraît doté d'un pouvoir fascinant. «Objet inanimé, avez-vous une âme qui s'accroche à notre âme et la force d'aimer...» Qui décline donc les vers de Lamartine en lettres de sang dans les rues de Toulouse ?
Enquête prioritaire. Quelle ombre le commissaire Pierre Oreste poursuit-il de ses yeux ambrés et insomniaques ? Est-ce bien Etienne Méhul auteur compositeur mort il y a plus de deux cents ans ? Ou un fantôme plus proche ? Touché, Oreste hésite, vacille. Saura-t-il aller jusqu'au bout ?
Un roman plébiscité par un comité de lecture grand public
"J'ai très envie de retrouver Oreste, sa roulotte, son ânesse et son saxo dans de nouvelles aventures." Sylvie, 45 ans, Seine-et-Marne
"Très bon policier.au style clair et enlevé, que l'on lit d'une traite en découvrant au passage l'existence d'objets de l'Antiquité et du Moyen Age. Les personnages sont attachants." Gladys, 34 ans, Charente-Maritime
"J'ai adoré la richesse des détails artistiques, les descriptions de la ville, la profondeur du personnage principal (le commissaire)." Christine, 35 ans, Calvados
"L'intrigue est bien ficelée. Les références à l'art, aux mythologies égyptienne et grecque nous ouvrent sur une autre dimension. Sans oublier l'apport de la musique (Opéra) et des senteurs..." Chantal, 65 ans, Gard
Marie-Christine Janton
44 ans. Toulousaine.
Flâneuse, gourmande des mots et passionnée d'antiquité.
Extrait :
- Eh bien, voilà, qui clôt l'histoire de l'art sculptural du Bas Moyen-âge. Pour nous détendre un peu, nous commencerons à étudier la semaine prochaine l'histoire cachée du sexe et de la peinture, tout ce que l'Église a voulu nier....
Petits rires dans l'amphithéâtre.
Auguste Cintreau prit son sac et descendit de l'estrade. Il répondit à quelques questions d'étudiants postés à l'entrée et se retrouva au soleil.
Ce mois de septembre à Toulouse était somptueux : chaud et lumineux.
Il défit son col mao, empoigna son vélo, se mit à la poursuite du bus n°12 qui l'amenait de l'université du Mirail au centre ville et s'y accrocha.
Une demi-heure plus tard, Auguste gravissait les majestueuses marches qui conduisaient à la SCP Grandjan et Jocquet. Cette société professionnelle de commissaires-priseurs occupait rue Ozenne deux étages d'un vieil immeuble cossu. La façade noircie par la pollution et les gargouilles usées par le temps cachaient l'opulence de la société.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.