Banques suisses, les raisons de lutter - Couverture souple

Miauton Marie-Hélène

Couverture souple

ISBN 10 : 2832105378 ISBN 13 : 9782832105375

Editeur : Editions Slatkine, 2012

A propos du livre

Extrait :

Avant-propos

Depuis 1999 que je fournis chaque semaine une chronique au journal Le Temps, je crois avoir abordé tous les sujets possibles : politique internationale, nationale, cantonale. Papiers économiques aussi, liés à la formation professionnelle ou à la défense des PME. Sujets de société pour rappeler que les valeurs n'ont de sens que si elles sont appliquées dans la vie quotidienne, chez soi, dans la rue, au sein de l'entreprise, dans la pratique d'un sport. Souvent je me suis insurgée contre la bourse, devenue un grand casino, ou contre les outils financiers abscons dont le jargon sert trop souvent à cacher l'obscurité de la construction. Contre ce monde financier enfin qui, à l'échelle mondiale, s'est mis à se servir lui-même plutôt qu'à servir l'économie réelle. Pourtant, toujours j'ai défendu la Suisse, mon pays, aussi bien contre les esprits malveillants de l'extérieur, pétris de stéréotypes, dévorés de jalousie, que contre les censeurs de l'intérieur, enclins à l'auto-flagellation et pour qui l'herbe est plus verte dans le pré du voisin. C'est dans le même état d'esprit que j'entreprends ce livre. Critique quand il le faut, mais juste également vis-à-vis d'une profession dont les Suisses n'ont cessé d'être fiers qu'à partir du moment où elle fut attaquée de toutes parts. Pas très courageux, ce lâchage. Pas très combatifs, les fils de Tell !
Il est donc important que le lecteur comprenne ma démarche qui n'est pas en défense de certains banquiers, qui m'indisposent profondément et depuis longtemps, mais pour tenter de modifier la perception unilatérale que seule la Suisse a fauté, faute encore, fautera toujours ! Non, les établissements suisses ne sont pas pires que les autres. Parfois même sont-ils meilleurs ! Non, la crise économique que nous vivons n'est pas imputable qu'aux milieux financiers, mais aussi et surtout au monde politique.
Non, la Suisse ne doit pas céder tous ses atouts sans lutter car c'est bien une guerre économique qui lui est menée. Il faut bien comprendre que les affrontements entre États ont changés. Autrefois, lorsque le peuple avait faim, une petite troupe armée envahissait la contrée voisine, volait les troupeaux, pillait les greniers et rentrait chez elle en annexant le territoire conquis. Lorsqu'un roi avait besoin d'élargir son pouvoir en se débarrassant par la même occasion d'un concurrent potentiel, il levait une armée et, après quelques batailles héroïques qui entretenaient sa légende, il avait élargi les frontières de son royaume. A notre époque, de tels procédés ne sont plus admis, ce qui ne veut pas dire que la guerre a disparu. Elle a seulement changé de forme, ce pourquoi, la Suisse ayant une place financière forte, on veut la lui prendre. D'autant plus facilement que c'est un petit pays, mal armé pour se défendre face à des mastodontes internationaux. Et, si ça marche, on s'occupera peut-être aussi de ses autres fleurons, chaque chose en son temps...
C'est l'histoire de cette nouvelle guerre que je vais vous raconter en vous apportant la preuve que les arguments moraux qui sont avancés contre la Suisse et sa place financière ne sont que des manoeuvres d'intimidation. A travers les événements récents, je démontrerai la mauvaise foi des adversaires de la Confédération. A l'aide de faits précis, j'établirai que nos détracteurs agissent exactement comme nous, ce qui ne les empêche pas de nous en faire le reproche.
Tout cela pour vous inciter à une saine révolte contre ces voix qui conspuent la Suisse. Celles de l'extérieur pour mieux la piller. Celles de l'intérieur pour la modeler aux contours de leur idéologie. Tous ligués pour que cesse le scandale international d'un si petit pays doté d'une place financière si forte !

Présentation de l'éditeur :

Ce livre a pour objectif de modifier la perception unilatérale que seule la Suisse a fauté, faute encore, fautera toujours ! Il ne s'agit pas ici de défendre les banquiers mais de démontrer, événements récents à l'appui, la mauvaise foi des adversaires de la Confédération qui agissent exactement comme ils lui en font le reproche. Non, les établissements helvétiques ne sont pas pires que les autres. Parfois même sont-ils meilleurs ! Non, la Suisse ne doit pas céder tous ses atouts sans se battre, ni avant que les autres places financières soient également mises au pas, car c'est bien une guerre économique qui lui est menée, visant à faire cesser le scandale international d'un si petit pays doté d'une place financière si forte !
Des faits, rien que des faits, mis bout à bout pour éclairer le lecteur sur l'hypocrisie des arguments moraux servant à déstabiliser la Suisse afin qu'elle abandonne, sans aucune contrepartie, l'un de ses fleurons économiques. Avant d'en céder d'autres !
Un ouvrage nécessaire pour expliquer aux Suisses la guerre économique qui se déroule sous leurs yeux et dont leur place financière se retrouve à la fois le champ de bataille et l'enjeu.

Marie-Hélène Miauton est chroniqueuse au Temps depuis plus de dix ans. Elle y commente chaque semaine l'actualité politique, économique et sociale. Engagée depuis longtemps dans diverses associations de réflexion sur les thématiques actuelles, elle s'est notamment intéressée aux structures politiques, à la formation et à l'éthique. Elle a remis à ses cadres l'entreprise de services qu'elle avait fondée et se consacre désormais à l'écriture.

À propos de cette édition

• Éditeur: Editions Slatkine
• Date d'édition: 2012
• ISBN 10: 2832105378
• ISBN 13: 9782832105375
• Reliure: Broché
• Nombre de pages: 191