Articles liés à Nos dents : Une porte vers la santé: De l'équilibre...
L'édition de cet ISBN n'est malheureusement plus disponible.
Afficher les exemplaires de cette édition ISBN
Extrait :
Extrait de l'avant-propos :
Mon parcours
Je suis chirurgien-dentiste, en libéral.
J'opère aussi dans une clinique où j'extrais dents de sagesse et prémolaires selon les prescriptions de mes confrères dentistes et orthodontistes.
En ce qui concerne les prémolaires, il est fréquent de constater dans la bouche des enfants un chevauchement dentaire. Nous sommes donc contraints d'en arracher certaines pour permettre aux autres de bien se positionner.
De nos jours, extraire les prémolaires chez les enfants, vers l'âge de douze ans, est un acte banal et anodin.
Nous sommes en 1982...
Vu de l'extérieur : un parcours «sans faute», diplômé, une jolie femme, deux beaux enfants, un gros cabinet, donc de l'argent... la vie est belle.
Toujours en 1982...
Vu de l'intérieur : je souffre énormément du dos, à tel point que j'envisage d'arrêter ma profession de dentiste. Les médecins me parlent de «spondylarthrite ankylosante». Par ailleurs, j'ai continuellement mal au ventre. Je suis sportif et pourtant j'ai mal aux jambes lorsqu'il me faut monter un étage pour accéder à mon cabinet. Non, je n'ai pas 90 ans, j'en ai 28... et je suis exténué tous les matins, au réveil !
A cette époque, mon fils Claude a 3 ans. Depuis sa naissance, il pleure toutes les nuits. Ecarté du foyer par mon exercice débordant et stressant, je m'intéresse à lui épisodiquement. Mon épouse passe son temps à lui parler, à chanter, à raconter, à être une mère alors que moi je passe le mien à «paraître son père». Elle consacre de grands moments la nuit à le calmer afin de laisser dormir celui qui travaille, celui qui ramène de l'argent, le Chef quoi ! On ne réveille pas un Chef.
Démunis devant le comportement de notre enfant, nous décidons de consulter des spécialistes qui ne trouvent d'autre solution que celle de le «droguer» afin qu'il dorme... enfin, que je dorme, v. Puis, les pleurs se transforment en cauchemars très violents.
Témoignage de Claude à l'âge de 20 ans : J'avais 9 ans et depuis déjà longtemps, je vivais presque chaque nuit ce que les psychiatres appellent couramment des terreurs nocturnes, sans trop savoir ce que cela signifie vraiment pour les enfants qui subissent ces cauchemars aussi particuliers. Sans reprendre conscience, je me levais, les yeux grands ouverts (comme les somnambules), dans une terreur que je ne pouvais décrire avec des mots. Ma peur la plus grande et la plus profonde était de porter un jour atteinte à mes proches lors de ces phases incontrôlées, un peu comme la fillette du film «L'exorciste» envoûtée par le démon. Vous pouvez alors peut-être imaginer quelles étaient mes journées, dans ces conditions, car je demeurais avec la hantise permanente de la nuit qui approche. Le meilleur moment était d'ailleurs pour moi le matin, c'est-à-dire celui le plus éloigné de la nuit, quand on pouvait voir la lumière du soleil.
«Cela passera» nous répondent systématiquement les pédiatres consultés. Mais malgré leur avis rassurant, cela ne passe pas ! L'enfant grandit avec ses cauchemars...
Parallèlement sa bouche apparaît de plus en plus déséquilibrée et, finalement, les orthodontistes diagnostiquent l'extraction des quatre prémolaires qui devra nécessairement être suivie de celle des quatre dents de sagesse...
A cette époque de ma vie, l'idée d'extraire des dents saines à des enfants commençait à me déranger. J'avais donc décidé d'arrêter cette activité, une année auparavant.
Imaginez ma réaction ! Quoi ? Mon propre fils n'a pas la place de ranger toutes ses dents sur son arcade ? Moi son père, chirurgien-dentiste, censé «tout savoir» dans ce domaine, j'allais devoir me résoudre à lui enlever des dents définitives alors que j'avais cessé cet exercice pour les autres petits patients ! Intellectuellement, cette éventualité m'apparut inacceptable, mais dans la pratique il n'existait aucune autre solution. Je savais le diagnostic irréfutable et aucune alternative n'était envisageable. Mais de toutes mes forces je refusais cela.
Présentation de l'éditeur :
Mon parcours
Je suis chirurgien-dentiste, en libéral.
J'opère aussi dans une clinique où j'extrais dents de sagesse et prémolaires selon les prescriptions de mes confrères dentistes et orthodontistes.
En ce qui concerne les prémolaires, il est fréquent de constater dans la bouche des enfants un chevauchement dentaire. Nous sommes donc contraints d'en arracher certaines pour permettre aux autres de bien se positionner.
De nos jours, extraire les prémolaires chez les enfants, vers l'âge de douze ans, est un acte banal et anodin.
Nous sommes en 1982...
Vu de l'extérieur : un parcours «sans faute», diplômé, une jolie femme, deux beaux enfants, un gros cabinet, donc de l'argent... la vie est belle.
Toujours en 1982...
Vu de l'intérieur : je souffre énormément du dos, à tel point que j'envisage d'arrêter ma profession de dentiste. Les médecins me parlent de «spondylarthrite ankylosante». Par ailleurs, j'ai continuellement mal au ventre. Je suis sportif et pourtant j'ai mal aux jambes lorsqu'il me faut monter un étage pour accéder à mon cabinet. Non, je n'ai pas 90 ans, j'en ai 28... et je suis exténué tous les matins, au réveil !
A cette époque, mon fils Claude a 3 ans. Depuis sa naissance, il pleure toutes les nuits. Ecarté du foyer par mon exercice débordant et stressant, je m'intéresse à lui épisodiquement. Mon épouse passe son temps à lui parler, à chanter, à raconter, à être une mère alors que moi je passe le mien à «paraître son père». Elle consacre de grands moments la nuit à le calmer afin de laisser dormir celui qui travaille, celui qui ramène de l'argent, le Chef quoi ! On ne réveille pas un Chef.
Démunis devant le comportement de notre enfant, nous décidons de consulter des spécialistes qui ne trouvent d'autre solution que celle de le «droguer» afin qu'il dorme... enfin, que je dorme, v. Puis, les pleurs se transforment en cauchemars très violents.
Témoignage de Claude à l'âge de 20 ans : J'avais 9 ans et depuis déjà longtemps, je vivais presque chaque nuit ce que les psychiatres appellent couramment des terreurs nocturnes, sans trop savoir ce que cela signifie vraiment pour les enfants qui subissent ces cauchemars aussi particuliers. Sans reprendre conscience, je me levais, les yeux grands ouverts (comme les somnambules), dans une terreur que je ne pouvais décrire avec des mots. Ma peur la plus grande et la plus profonde était de porter un jour atteinte à mes proches lors de ces phases incontrôlées, un peu comme la fillette du film «L'exorciste» envoûtée par le démon. Vous pouvez alors peut-être imaginer quelles étaient mes journées, dans ces conditions, car je demeurais avec la hantise permanente de la nuit qui approche. Le meilleur moment était d'ailleurs pour moi le matin, c'est-à-dire celui le plus éloigné de la nuit, quand on pouvait voir la lumière du soleil.
«Cela passera» nous répondent systématiquement les pédiatres consultés. Mais malgré leur avis rassurant, cela ne passe pas ! L'enfant grandit avec ses cauchemars...
Parallèlement sa bouche apparaît de plus en plus déséquilibrée et, finalement, les orthodontistes diagnostiquent l'extraction des quatre prémolaires qui devra nécessairement être suivie de celle des quatre dents de sagesse...
A cette époque de ma vie, l'idée d'extraire des dents saines à des enfants commençait à me déranger. J'avais donc décidé d'arrêter cette activité, une année auparavant.
Imaginez ma réaction ! Quoi ? Mon propre fils n'a pas la place de ranger toutes ses dents sur son arcade ? Moi son père, chirurgien-dentiste, censé «tout savoir» dans ce domaine, j'allais devoir me résoudre à lui enlever des dents définitives alors que j'avais cessé cet exercice pour les autres petits patients ! Intellectuellement, cette éventualité m'apparut inacceptable, mais dans la pratique il n'existait aucune autre solution. Je savais le diagnostic irréfutable et aucune alternative n'était envisageable. Mais de toutes mes forces je refusais cela.
Le jour où sa route croisa celle d'un simple appareil en caoutchouc - un activateur plurifonctionnel - Michel Montaud ne pouvait imaginer que sa vie de chirurgien-dentiste et d'homme allait être totalement bouleversée !
Il s'engageait alors sans le savoir dans une thérapeutique dentaire qui allait se révéler d'une efficacité remarquable, dépassant le simple cadre de la bouche pour s'étendre à l'être humain dans sa globalité.
Cette auto-thérapie guidée est une vraie alternative à la pratique trop répandue qui consiste à arracher des dents qui ne trouvent pas leur place. Elle permet également de remédier à des maux tels que cauchemars, rhinites et otites chroniques, eczéma, allergies, asthme, problèmes de dos, troubles du sommeil, etc.
Dans cet ouvrage, il démontre, preuves cliniques et photos à l'appui, que cette thérapeutique améliore l'état de santé général des patients, tant physique que psychique. Pleine de promesses, cette approche humaniste de l'art dentaire exploite l'extraordinaire potentiel de guérison de notre corps.
Un livre passionnant pour découvrir une autre façon d'envisager le monde des dents !
Michel Montaud est chirurgien-dentiste, installé dans la Drôme. Co-créateur de l'ÉCOLE DE DENTOSOPHIE, société scientifique qui a pour but de promouvoir les méthodes fonctionnelles en France et dans le monde.
Il s'engageait alors sans le savoir dans une thérapeutique dentaire qui allait se révéler d'une efficacité remarquable, dépassant le simple cadre de la bouche pour s'étendre à l'être humain dans sa globalité.
Cette auto-thérapie guidée est une vraie alternative à la pratique trop répandue qui consiste à arracher des dents qui ne trouvent pas leur place. Elle permet également de remédier à des maux tels que cauchemars, rhinites et otites chroniques, eczéma, allergies, asthme, problèmes de dos, troubles du sommeil, etc.
Dans cet ouvrage, il démontre, preuves cliniques et photos à l'appui, que cette thérapeutique améliore l'état de santé général des patients, tant physique que psychique. Pleine de promesses, cette approche humaniste de l'art dentaire exploite l'extraordinaire potentiel de guérison de notre corps.
Un livre passionnant pour découvrir une autre façon d'envisager le monde des dents !
Michel Montaud est chirurgien-dentiste, installé dans la Drôme. Co-créateur de l'ÉCOLE DE DENTOSOPHIE, société scientifique qui a pour but de promouvoir les méthodes fonctionnelles en France et dans le monde.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.
- ÉditeurSOUFFLE OR
- Date d'édition2007
- ISBN 10 2840583240
- ISBN 13 9782840583240
- ReliurePoche
- Nombre de pages236
- Evaluation vendeur
Meilleurs résultats de recherche sur AbeBooks
Image fournie par le vendeur
Nos dents, une porte vers la santé De l'équilibre buccal à l'équilibre global
Edité par
Editions Le Souffle d'Or - Gap, Gémenos
(2013)
ISBN 10 : 2840583240
ISBN 13 : 9782840583240
Ancien ou d'occasion
Quantité disponible : 1
Vendeur :
Evaluation vendeur
Description du livre Etat : BUONO USATO. Francese Buono stato, coperta illustrata in cartoncino patinato semimorbido, Grafica: Sandrine Bouet, punte poco sollevate e sfregate, piegoline, cerniera stretta, tagli e pagine ottimamente conservati. Illustrazioni in b. e n. Impaginazione: Anne Duret. Numero Pagine 236. N° de réf. du vendeur KEB4019
Acheter D'occasion
EUR 6
Autre devise
Image d'archives
Dents une porte vers la sante (nos)
Edité par
SOUFFLE OR
(2007)
ISBN 10 : 2840583240
ISBN 13 : 9782840583240
Ancien ou d'occasion
Quantité disponible : 1
Vendeur :
Evaluation vendeur
Description du livre Etat : very good. l'article peut presenter de tres legers signes d'usure. vendeur professionnel; envoi soigne en 24/48h. N° de réf. du vendeur 2403280005310
Acheter D'occasion
EUR 25,17
Autre devise