L'Insolent - Couverture souple

Caron, Maxence

Couverture souple

ISBN 10 : 2841115674 ISBN 13 : 9782841115679

Editeur : Nil, 2012

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608pages. 21x12x4cm. Broch�.

Les informations fournies dans la section � Synopsis � peuvent faire r�f�rence � une autre �dition de ce titre.

Pr�sentation de l'�diteur :

Moli�re vient de monter Le Misanthrope. Alceste est furieux, humili�, d�shonor�. Lui, l'�tre au go�t exquis, le v�ritable aristocrate du savoir, le d�fenseur des vertus foul�es au pied par flatteurs et courtisans, le gentilhomme infiniment sup�rieur aux petits marquis que cette diablesse de C�lim�ne a le culot de lui pr�f�rer... Voil� qu'on ose le railler sur sc�ne ? H�sitant toujours � partir au d�sert, Alceste se tourne, en d�sespoir de cause, vers son ma�tre en misanthropie – un ma�tre �ternel, qui a tout vu, tout entendu, tout senti, et de tout temps – sans deviner que ses j�r�miades vont provoquer un torrent de fureur. Outr� par les simagr�es de son ancien �l�ve, Maxence Caron s'�nerve et songe d'abord � les ignorer : apr�s tout, pourquoi un misanthrope �m�rite viendrait-il au secours de qui que ce soit ? Difficile, cependant, de ne pas saisir cette trop belle occasion de dire � un disciple en herbe ce qu'est la misanthropie, loin de toute caricature. Il est temps de montrer � ce pauvre Alceste que le monde est encore plus ridicule, corrompu, encore plus nigaud que la cour de paons d�sign�e par Moli�re, et que le d�sert ne peut servir de refuge � celui qui ne renonce pas � croire en l'humanit�. Car tout est l� : un misanthrope, un vrai, ne d�teste les siens que parce qu'il conserve pr�alablement en lui la plus haute id�e de l'esprit humain, une foi en la beaut�, la douceur, l'harmonie et la sagesse. Pour parvenir � retrouver cette image de la perfection humaine, � comprendre d'o� elle provient, le misanthrope devra regarder droit dans les yeux les horreurs de la soci�t� o� il est n�. En somme, pour acc�der au Paradis, encore faut-il avoir d�sign� o� se situe l'Enfer et s'�tre patiemment imbib� de l'enseignement d'un purgatoire. Prenant Alceste par la main, Maxence Caron le m�ne dans une nuit de Walpurgis o� d�filent les figures grima�antes d'artistes, d'�crivains ou d'hommes politiques infiniment plus nocifs que ceux qu'Alceste a condamn�s sur la sc�ne du Misanthrope. Une fois d�cill�, Alceste sera pr�t � comprendre le r�le �l�vateur de la musique et � s'approprier ses symboles, pour savoir entendre et �couter d'invisibles beaut�s, gr�ce � Liszt, Schubert, Beethoven et Bach, qui r�concilient l'entendement et la sensibilit� dans l'�me du misanthrope le plus aguerri. Alors seulement, la misanthropie devient un art, un exercice humaniste hors des circonstances, parfaitement ontologique, et m�me un droit divin. Car en profondeur, la joie et la misanthropie ne sont pas oppos�es. Lettre le�on, lettre roman d'initiation, lettre � la circularit� proustienne et � la structure de Divine Com�die, lettre de flamboiement stylistique �tourdissant, lettre fleuve sur la n�cessit� de s'�lever misanthrope – et non de tomber misanthrope – afin de savoir encore entendre, apercevoir, aimer ce qui est beau, ce qui m�rite notre d�votion, cet extraordinaire opus des " Affranchis " s'adresse bien s�r, � travers la figure d'Alceste, � un destinataire que nous connaissons tr�s bien : nous.

Pr�sentation de l'�diteur :

De la misanthropie consid�r�e comme l'un des beaux-arts, de l'insolence �rig�e en r�gle...

Moli�re vient de monter Le Misanthrope. Alceste est furieux, humili�, d�shonor�. Lui, l'�tre au go�t exquis, le v�ritable aristocrate du savoir, le d�fenseur des vertus foul�es au pied par flatteurs et courtisans, le gentilhomme infiniment sup�rieur aux petits marquis que cette diablesse de C�lim�ne a le culot de lui pr�f�rer... Voil� qu'on ose le railler sur sc�ne ? H�sitant toujours � partir au d�sert, Alceste se tourne, en d�sespoir de cause, vers son ma�tre en misanthropie – un ma�tre �ternel, qui a tout vu, tout entendu, tout senti, et de tout temps – sans deviner que ses j�r�miades vont provoquer un torrent de fureur. Outr� par les simagr�es de son ancien �l�ve, Maxence Caron s'�nerve et songe d'abord � les ignorer : apr�s tout, pourquoi un misanthrope �m�rite viendrait-il au secours de qui que ce soit ? Difficile, cependant, de ne pas saisir cette trop belle occasion de dire � un disciple en herbe ce qu'est la misanthropie, loin de toute caricature. Il est temps de montrer � ce pauvre Alceste que le monde est encore plus ridicule, corrompu, encore plus nigaud que la cour de paons d�sign�e par Moli�re, et que le d�sert ne peut servir de refuge � celui qui ne renonce pas � croire en l'humanit�. Car tout est l� : un misanthrope, un vrai, ne d�teste les siens que parce qu'il conserve pr�alablement en lui la plus haute id�e de l'esprit humain, une foi en la beaut�, la douceur, l'harmonie et la sagesse.
Pour parvenir � retrouver cette image de la perfection humaine, � comprendre d'o� elle provient, le misanthrope devra regarder droit dans les yeux les horreurs de la soci�t� o� il est n�. En somme, pour acc�der au Paradis, encore faut-il avoir d�sign� o� se situe l'Enfer et s'�tre patiemment imbib� de l'enseignement d'un purgatoire. Prenant Alceste par la main, Maxence Caron le m�ne dans une nuit de Walpurgis o� d�filent les figures grima�antes d'artistes, d'�crivains ou d'hommes politiques infiniment plus nocifs que ceux qu'Alceste a condamn�s sur la sc�ne du Misanthrope. Une fois d�cill�, Alceste sera pr�t � comprendre le r�le �l�vateur de la musique et � s'approprier ses symboles, pour savoir entendre et �couter d'invisibles beaut�s, gr�ce � Liszt, Schubert, Beethoven et Bach, qui r�concilient l'entendement et la sensibilit� dans l'�me du misanthrope le plus aguerri. Alors seulement, la misanthropie devient un art, un exercice humaniste hors des circonstances, parfaitement ontologique, et m�me un droit divin. Car en profondeur, la joie et la misanthropie ne sont pas oppos�es.

Lettre le�on, lettre roman d'initiation, lettre � la circularit� proustienne et � la structure de Divine Com�die, lettre de flamboiement stylistique �tourdissant, lettre fleuve sur la n�cessit� de s'�lever misanthrope – et non de tomber misanthrope – afin de savoir encore entendre, apercevoir, aimer ce qui est beau, ce qui m�rite notre d�votion, cet extraordinaire opus des " Affranchis " s'adresse bien s�r, � travers la figure d'Alceste, � un destinataire que nous connaissons tr�s bien : nous.

Les informations fournies dans la section � A propos du livre � peuvent faire r�f�rence � une autre �dition de ce titre.