Articles liés à 50 randonnées raquettes dans les Pyrénées : De la vallée...
L'édition de cet ISBN n'est malheureusement plus disponible.
Afficher les exemplaires de cette édition ISBN
Extrait :
LES RAQUETTES À NEIGE
L'histoire des raquettes à neige est très ancienne. Elles étaient en effet traditionnellement utilisées dans de nombreux pays pour effectuer à la campagne les déplacements indispensables en période hivernale. Leur fabrication artisanale, et dans bien des cas familiale, faisait alors essentiellement appel aux matériaux disponibles sur place. Un solide cadre en bois souple de formes et de dimensions diverses faisait ordinairement l'affaire. Des liens en osier bien tendus pouvaient relier les bords entre eux et des lanières de cuir ou de tissu permettaient d'y fixer tant bien que mal les bottes et le plus souvent les sabots de bois. Qu'elles soient de forme ronde, ovale ou canadienne, ces raquettes rustiques étaient largement suffisantes pour se rendre à la grange voisine, afin de soigner les animaux ou encore pour aller chercher le pain au village proche. Sous nos latitudes, des modèles élaborés étaient le plus souvent utilisées en montagne par les militaires en manoeuvre, mais aussi par les chasseurs. En plaine, la diminution des chutes de neiges hivernales et le modernisme ont depuis longtemps relégué la raquette traditionnelle au rang d'antiquité. On peut encore, dans les fermes du piémont, en trouver quelques-unes couvertes de poussière et de toiles d'araignées, oubliées dans les vieilles remises. Il y a une vingtaine d'années, une société implantée dans les Alpes a remis la raquette au goût du jour en fabriquant des modèles légers en matière plastique. D'autres lui ont emboîté le pas et de nombreux modèles plus ou moins réussis sont vite apparus sur le marché. L'aluminium utilisé parfois a été abandonné semble-t-il en raison de sa fragilité. Quelques accompagnateurs visionnaires ont alors fait connaître ces produits en proposant des sorties de différents niveaux. L'engouement a été rapide et s'est répandu à travers les diverses catégories de randonneurs qui ont découvert une manière agréable de parcourir en liberté les espaces enneigés, en s'évadant des multiples encombrements habituellement rencontrés dans les stations. À ce jour, le succès de la raquette ne semble pas se démentir et certains secteurs connaissent une affluence notable les week-ends de beau temps, ce qui peut parfois poser des difficultés au niveau du stationnement, les routes hivernales et les petites places des hameaux de montagne n'ayant pas été conçues pour accueillir ensemble un aussi grand nombre de visiteurs.
Présentation de l'éditeur :
L'histoire des raquettes à neige est très ancienne. Elles étaient en effet traditionnellement utilisées dans de nombreux pays pour effectuer à la campagne les déplacements indispensables en période hivernale. Leur fabrication artisanale, et dans bien des cas familiale, faisait alors essentiellement appel aux matériaux disponibles sur place. Un solide cadre en bois souple de formes et de dimensions diverses faisait ordinairement l'affaire. Des liens en osier bien tendus pouvaient relier les bords entre eux et des lanières de cuir ou de tissu permettaient d'y fixer tant bien que mal les bottes et le plus souvent les sabots de bois. Qu'elles soient de forme ronde, ovale ou canadienne, ces raquettes rustiques étaient largement suffisantes pour se rendre à la grange voisine, afin de soigner les animaux ou encore pour aller chercher le pain au village proche. Sous nos latitudes, des modèles élaborés étaient le plus souvent utilisées en montagne par les militaires en manoeuvre, mais aussi par les chasseurs. En plaine, la diminution des chutes de neiges hivernales et le modernisme ont depuis longtemps relégué la raquette traditionnelle au rang d'antiquité. On peut encore, dans les fermes du piémont, en trouver quelques-unes couvertes de poussière et de toiles d'araignées, oubliées dans les vieilles remises. Il y a une vingtaine d'années, une société implantée dans les Alpes a remis la raquette au goût du jour en fabriquant des modèles légers en matière plastique. D'autres lui ont emboîté le pas et de nombreux modèles plus ou moins réussis sont vite apparus sur le marché. L'aluminium utilisé parfois a été abandonné semble-t-il en raison de sa fragilité. Quelques accompagnateurs visionnaires ont alors fait connaître ces produits en proposant des sorties de différents niveaux. L'engouement a été rapide et s'est répandu à travers les diverses catégories de randonneurs qui ont découvert une manière agréable de parcourir en liberté les espaces enneigés, en s'évadant des multiples encombrements habituellement rencontrés dans les stations. À ce jour, le succès de la raquette ne semble pas se démentir et certains secteurs connaissent une affluence notable les week-ends de beau temps, ce qui peut parfois poser des difficultés au niveau du stationnement, les routes hivernales et les petites places des hameaux de montagne n'ayant pas été conçues pour accueillir ensemble un aussi grand nombre de visiteurs.
La randonnée à raquettes est encore le moyen le plus simple et le plus abordable pour accéder à la montagne hivernale. Légères, faciles d'emploi, menant à l'aventure sans danger (mais pas sans prise de précautions), c'est le plus bel outil qui soit pour savourer et partager avec aisance la magie de la neige.
La cinquantaine de destinations proposées par Alban Boyer (bien davantage en comptant les variantes) courent de la vallée d'Ossau (Cabane des Crambots) à la sierra de Sis (Creu de la Bonansa). Que vous soyez néophyte ou pratiquant aguerri, vous trouverez immanquablement un col, une crête, un pic, un refuge ou un lac à votre mesure. Du plus faible dénivelé - 250 m pour la cabane de l'Escalette - au plus élevé - 1000 m pour le pic de Hautacam, le pas de Laubère ou le Tozal de Goronzué - l'éventail est varié et adaptable. Il y a même un raid sur deux jours : le Montardo, à 2830 m, avec 1500 m de dénivelé !
Pour goûter au mieux cette forme de liberté, les parcours de ce guide n'empruntent pas les installations des stations de sports d'hiver. Ainsi la beauté des mois blancs s'offre-t-elle avec un goût plus prononcé d'indépendance...
Soum de Pombie ou col d'Aspé ? Cap des Closos ou sommet de l'Aigle ? Pic de la Gentiane ou cirque de Barrosa ? Cabane d'Arizes ou pic du Serpolet ? Choisissez, appréciez ! Vêtues de flocons et de cristaux, les Pyrénées demeurent diverses.
La cinquantaine de destinations proposées par Alban Boyer (bien davantage en comptant les variantes) courent de la vallée d'Ossau (Cabane des Crambots) à la sierra de Sis (Creu de la Bonansa). Que vous soyez néophyte ou pratiquant aguerri, vous trouverez immanquablement un col, une crête, un pic, un refuge ou un lac à votre mesure. Du plus faible dénivelé - 250 m pour la cabane de l'Escalette - au plus élevé - 1000 m pour le pic de Hautacam, le pas de Laubère ou le Tozal de Goronzué - l'éventail est varié et adaptable. Il y a même un raid sur deux jours : le Montardo, à 2830 m, avec 1500 m de dénivelé !
Pour goûter au mieux cette forme de liberté, les parcours de ce guide n'empruntent pas les installations des stations de sports d'hiver. Ainsi la beauté des mois blancs s'offre-t-elle avec un goût plus prononcé d'indépendance...
Soum de Pombie ou col d'Aspé ? Cap des Closos ou sommet de l'Aigle ? Pic de la Gentiane ou cirque de Barrosa ? Cabane d'Arizes ou pic du Serpolet ? Choisissez, appréciez ! Vêtues de flocons et de cristaux, les Pyrénées demeurent diverses.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.
- ÉditeurRando
- Date d'édition2010
- ISBN 10 2841824675
- ISBN 13 9782841824670
- ReliureBroché
- Nombre de pages136
(Aucun exemplaire disponible)
Chercher: Créez une demandeSi vous ne trouvez pas un livre sur AbeBooks, nous le rechercherons automatiquement pour vous parmi les livres quotidiennement ajoutés au catalogue.
Créez une demande