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De l'in?uence du lancer de minibar sur l'engagement humanitaire - Couverture souple

 
9782842638153: De l'in?uence du lancer de minibar sur l'engagement humanitaire
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286pages. in12. Broché.

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Extrait :
Depuis quand les voitures se font-elles percuter par des minibars ? Parker avait beau retourner la facture dans tous les sens, quelque chose lui échappait. Il avait d'abord cru à une farce du service comptabilité avant de vérifier l'enveloppe à en-tête du Gray d'Albion. Elle avait bien été postée à Cannes, ce qui éliminait la possibilité d'une blague de mauvais goût. Parker ne plaisantait pas avec l'argent, il avait une mission, sauver de la faillite un journal qui avait cumulé dix-sept millions de pertes en dix ans, et une méthode : la rigueur budgétaire. Sa première décision avait été de réduire le budget alcool de 80 % et d'exiger des notes de frais détaillées. Fini les additions crayonnées sur un coin de table, barrées du nom d'un informateur pour tout justificatif. Il lui fallait du solide, le curriculum des convives et le rapport direct avec un papier paru ou à paraître. En six mois, il avait réussi à dégager 50000 euros d'économies et la tendance était au redressement des comptes mais le moindre relâchement pouvait tout compromettre. Et cette facture du garage les Mimosas à Mandelieu était un défi à l'entendement : 8 077 euros pour le remplacement du bloc-moteur, du capot et du pare-brise d'une C6 percutée par un minibar, ledit minibar étant de son côté facturé par le Gray d'Albion 899 euros, une somme qui, entre parenthèses, lui avait semblé outrageusement surévaluée. Et que dire des 1084 euros ajoutés par l'hôtel au titre de destructions diverses ?
Arthur Berthier, dont le nom figurait en rouge sur la demande d'indemnisation, avait été sommé de s'expliquer. A en juger par son air mi-satisfait, mi-endormi (les journalistes du service culture étaient dotés d'une complexion particulière qui leur interdisait de travailler le matin), il n'avait pas pris la mesure de la gravité de la situation. Entre deux bâillements, Berthier reconnut qu'il occupait bien la chambre 287 de l'hôtel au moment des faits. Descroix, le rédacteur en chef, l'avait envoyé couvrir le Midem. Trois papiers en trois jours, ajouta-t-il : un sur le téléchargement légal, un autre sur la comédie musicale de Pete Doherty d'après Oliver Twist avec Susan Boyle dans le rôle de Dora et un troisième sur un groupe japonais reprenant du Gainsbourg façon bossa nova.
- J'ai d'ailleurs eu les félicitations de la hiérarchie pour ce travail remarquable, précisa Arthur en prenant sa voix de premier de la classe.
Pourtant, le ton désagréable de Parker aurait mérité une réaction un peu plus ferme. Comme par exemple le saisir par les oreilles et le précipiter à plusieurs reprises contre le clavier de son MacBook Pro pour lui tatouer azertyuiop sur le front. C'était tentant mais puéril, la violence est rarement une solution. Ces quelques secondes de détente auraient sans doute eu de sérieuses conséquences : le licenciement pour faute lourde, la lettre de Pôle Emploi refusant une indemnisation, les recommandés du propriétaire l'enjoignant de payer ses vingt-sept loyers de retard, la rue, la tuberculose, la mort... Non, parfois il faut savoir ajuster ses principes et faire preuve de souplesse.
- Les faits ! réclama Parker.
Présentation de l'éditeur :
C'était inéluctable. De même que le pointu poignard de Ravaillac devait rencontrer le royal poitrail d'Henri IV, la balle d'Oswald approcher le crâne de J.F.K., il était dans l'ordre des choses que la matraque d'un CRS entre en contact, square Clignancourt, par un petit matin venteux, lors d'une charge réprimant un campement de sans-papiers afghans, avec le front d'Arthur Berthier, héros de De l'influence du lancer de minibar sur rengagement humanitaire, roman ébouriffé de Marc Salbert. De cet impact déterminant, comme la chute en cascade d'un rang de dominos, tout découle. Rock-critic dans un quotidien, muté aux faits de société pour raisons disciplinaires, voilà notre nightclubber électrique devenu martyr du journalisme de terrain. Flanqué de son ami Hassan, Marocain bien né et photographe dragueur, il se mue en icône politique, subit une IRM, retrouve l'admiration de sa fille, l'intérêt de son ex-femme, signe un contrat avec un éditeur flairant un bon coup et surtout, surtout, héberge Daoud, un SDF afghan qui lui mitonne des spécialités culinaires locales, et s'improvise son majordome. Salbert, de concerts en boîtes de nuit, de meetings bobos en rendez-vous d'affaires, talonne son héros, personnage sémillant et émouvant, roublard et amoureux, avec une jubilation certaine. Le pic du pinacle sera atteint lors de sa rencontre avec Marzia, la soeur de Daoud, une Vénus tout en cheveux, tout en jambes, tout en tout, avec laquelle il convolera, à l'ombre du Sacré-Coeur de Montmartre, pour une éternité d'amour aussi délectable qu'exemplaire.

Marc Salbert est né à Laval, le jour du mariage de Jean-Luc Godard et d'Anna Karina. Quelques années plus tard, après un stage en usine assez peu concluant, il décida d'embrasser une carrière intellectuelle. Doté d'un QI légèrement inférieur à la moyenne nationale, le journalisme lui apparut alors comme l'unique option compatible avec ses capacités. Pour ne pas avoir à se raser tous les jours, il choisit la radio où il continue de sévir avec une certaine constance. Un jour, alors qu'il relisait sa collection de Spirou, une Voix lui enjoignit d'écrire toute affaire cessante une somme sur l'avenir de l'humanité. Il se mit au travail sur-le-champ, conscient qu'il est parfois périlleux de contrarier le Très-Haut et il accoucha d'une histoire moins ambitieuse qu'espérée mais beaucoup plus distrayante. De l'influence du lancer de minibar sur l'engagement humanitaire est son deuxième roman.

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  • ÉditeurLE DILETTANTE
  • Date d'édition2015
  • ISBN 10 2842638158
  • ISBN 13 9782842638153
  • ReliureBroché
  • Nombre de pages288
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SALBERT MARC, Marc
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Description du livre Paperback. Etat : NEUF. - Et comment expliquez-vous qu'à la même heure le personnel de l'hôtel ait dû intervenir pour expulser de l'établissement une femme qui errait dans les couloirs sous l'emprise de psychotropes et qui affirmait sortir de votre chambre ?- Je ne me l'explique pas, monsieur.- Elle mentait donc ?- C'est probable. Ma modeste activité me vaut d'être suivi par des lecteurs dont le comportement est parfois déroutant.- Le rapport des services de sécurité de l'hôtel mentionne pourtant que cette supposée lectrice est de nationalité norvégienne et qu'elle ne parle pas un mot de français.- Ce ne serait pas la première fois qu'un agent de sécurité se fait berner par une femme. - Nombre de page(s) : - Poids : 278g - Genre : Littérature française Romans Nouvelles Correspondance. N° de réf. du vendeur N9782842638153

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